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Autour de la grande conférence de Jacques Derrida, intitulée "Justices", prononcée en 2003 et demeurée inédite en français à ce jour, cet ouvrage collectif convoque certains des meilleurs spécialistes de son oeuvre. Il s'agit moins ici de commémorer ou de dresser un état des lieux que de penser, à partir de Derrida et avec lui, "ce qui vient" et de répondre à l'appel, aux appels pluriels qui résonnent dans son travail philosophique. Sont ainsi examinés les principaux legs de sa pensée dans les différents domaines (philosophie, politique, science des religions, esthétique, littérature) qu'elle a profondément transformés. Autant de réponses et de responsabilités, autant de provocations à lire et à relire l'oeuvre de Jacques Derrida à sa hauteur, comme elle nous y engage toujours.
Derrida, Jacques --- Derrida, Jacques. --- Derrida, Jacques,
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Derrida, Jacques --- Derrida, Jacques, --- Derrida, Jacques. --- Derrida, Jacques, 1930-2004
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L'œuvre de Jacques Derrida occupe une place majeure dans le champ philosophique contemporain. En interrogeant le présupposé suivant lequel la vérité est antérieure et extérieure à ses modes d'expression, elle vise à porter au jour l'impensé de la métaphysique traditionnelle, à savoir que le sens ne saurait exister hors de sa mise en œuvre par et dans le langage. C'est précisément cette « mise en œuvre » qui fait l'objet de l'analyse menée ici. Saisir l'entreprise déconstructrice sous l'angle de ses régimes d'écriture, sous l'angle de ses variations stylistiques, c'est, du même coup, se mettre en mesure d'appréhender la pensée de Derrida dans son irréductible singularité tout autant que dans la diversité de ses interventions.
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Derrida, engagé dès son enfance dans un corps à corps avec la langue et la nationalité françaises, choisit la philosophie pour cette exigence de justesse et découvre en elle l'exigence sans condition de la justice, différenciant en son nom le droit et la force qui l'institue.
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Derrida and the Economy of Diffèrance is a study of Jacques Derrida's philosophies, described on its original 1986 front cover flap text as follows: "Despite, or perhaps because of, the popularity of Jacques Derrida among literary theorists, the philosophical community has for the most part ignored or rejected his work. In this valuable introduction to the philosophical implications of Derrida's thought, Irene E. Harvey argues that Derrida is indeed a philosopher, perhaps the most significant philosopher of our time. Situating Derrida's philosophical contribution within the Continental tradition of Kant, Hegel, Nietzche, Husserl, Heideffer, and Levinas, Harvey demonstrates that deconstruction is an approach not only to textuality but also to metaphysics. Tracing the development of Derrida's thought from lesser to greater complexity, Harvey investigates his explicit claims concerning the identity, function, and structure of deconstruction, metaphysics, and differance. She concludes that there exists a relation of economy among these three concepts within the structure of Derrida's work as a whole."
Philosophie --- Derrida, Jacques. --- Philosophy
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Dans l’un de ses derniers entretiens, Derrida a pu dire, avec une certaine ironie toute socratique mais non sans inquiétude, que l’on n’avait peut-être pas commencé à le lire. Cet ouvrage fait l’hypothèse que cet avertissement se cristalliserait là où pour Derrida tout a commencé – à savoir là où ce qui s’est nommé « déconstruction » s’est révélé dès le plus tôt comme un geste de suspension (épokhè) de la phénoménologie. Éviter le malentendu à l’endroit de ce geste consisterait à cesser définitivement de lire en lui l’opération d’une dilapidation de la phénoménologie et de dénier ainsi l’à-venir que la déconstruction, dès son coup d’envoi, lui aura promis. Ménager un accès à cette promesse exige l’endurance d’une lecture géographique de Derrida qui explicite sur son territoire textuel la constellation conceptuelle (trace, différance, supplément, archi-écriture, itération, survivance, etc.) qui permet de cartographier les coordonnées du site immémorial dans lequel l’épokhè déconstructrice de la phénoménologie puise ses ressources initiales. Outre l’éclaircissement du dialogue historial que Derrida entretient avec la tradition phénoménologique (Husserl, Heidegger, Levinas), cette cartographie met en lumière une pensée inouïe de l’apparaître qui, répondant de la créativité originaire de la finitude rendant possible la construction et la transmission des phénomènes, « sauve » la phénoménologie en neutralisant en elle les clivages (entre la finitude et l’infini, l’idéalisme et le matérialisme, le corrélationnisme et le réalisme, la genèse et la technologie, le transcendantalisme et l’événementialité) qui la retiendraient encore dans la clôture de la métaphysique. À travers ce geste salvateur de suspension, c’est donc aussi l’actualité philosophique de la déconstruction qui est en jeu, si celle-ci se mesure à l’exigence impérative de confronter la phénoménologie aussi bien à la pensée de son époque qu’à la question de l’époqualité en général.
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« Quand la notion d'imprescriptibilité est inscrite dans la loi, comme c'est le cas en France depuis 1964 pour les crimes contre l'humanité, elle devient ainsi, au-delà de la temporalité juridique et donc humaine, un concept juridique. Celui-ci donne à entendre qu'aucune loi des hommes, dans le temps des hommes, ne peut soustraire le criminel au jugement. Ce n'est pas le contraire du droit de grâce, puisque le chef d'État peut encore gracier un homme condamné pour crime contre l'humanité [...]. L'imprescriptibilité a ceci d'analogue avec le droit de grâce, avec la grâce dont elle paraît être le contraire, que dans les deux cas l'ordre humain de la loi et le temps humain du jugement sont débordés par une instance transcendante. Les hommes n'ont pas le droit de soustraire ou de se soustraire au jugement, quel que soit le temps écoulé après la faute. [...] Mais comme l'ordre du prescriptible ou de l'imprescriptible n'est pas celui du pardonnable ou de l'im-pardonnable, qui eux n'ont plus rien à voir, en principe, avec le judiciaire ou le pénal, alors cette hyperbole du droit fait signe néanmoins vers un pardon, à savoir un excès dans l'excès, un supplément de transcendance (on peut tout en condamnant, devant la cour de justice, pardonner l'impardonnable) ou bien vers une réappropriation humanisante, une ré-immanentisation de la logique du pardon. » J. Derrida.
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