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Il est difficile de trouver question plus classique que la construction de l'État monarchique. Toute l'originalité du sujet provient de son découpage chronologique dans le temps long. Traditionnellement, la plupart des manuels respectent la sacro-sainte coupure canonique de 1492. La question de concours nous a obligé à l'enjamber pour remonter très en amont, ce qui nous permet d'en saisir les origines. En 1715, la "monarchie de papier" est en place et s'avancer davantage dans le siècle des Lumières aurait modifié les équilibres. Par ailleurs, cette question a été profondément modifiée dans sa lecture ces dernières années et il était indispensable de prendre en compte les mutations de l'historiographie. Celle-ci, depuis une vingtaine d'années, invite à considérer l'histoire politique au prisme d'un pragmatisme attentif aux réalités locales et aux conceptions partagées, très loin d'un prétendu absolutisme qui aurait difficilement souffert de contradictions. À cet égard, l'étude d'un long XVe siècle et d'un long XVIe siècle, entre héritages médiévaux et guerres civiles, permet d'illustrer combien l'idée et l'exercice du pouvoir n'ont cessé de s'infléchir au gré des bouleversements qui ont agité le royaume tandis que perdure la dimension contractuelle de la royauté, de plus en plus étudiée dans ses aspects consensuels. La question permet ainsi de restituer, dans toute sa complexité, l'idée d'un État justicier dans sa modernité au XVIIe et XVIIIe siècle. Enfin, confier la plume à un auteur habitué de tous les jurys de concours et à deux jeunes docteurs présentait l'avantage d'avoir réuni une équipe très sensibilisée aux attentes et aux besoins des étudiants.
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Focusing on the rule of Heraclius (610-643), this study examines the development of the Byzantine monarchy at the threshold between antiquity and the Middle Ages. It shows how the reigning Emperor responded to the domestic and external political challenges that endangered his rule and brought the Byzantine Empire to the brink of collapse.
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La fameuse déclaration « L'État, c'est moi » de Louis XIV ? Un mythe ou, au mieux, une « sottise d'adolescent ». C'est avec une fantaisie et un humour déconcertants, quelques incursions dans notre vie politique contemporaine et le souci constant de « donner place aux faits plutôt qu'aux mythes » que James B. Collins s'intéresse à l'histoire de la société et de l'État français à l'époque moderne. Proposant de rejeter la notion « nébuleuse » d'absolutisme, il considère une évolution qui va d'une monarchie républicaine vers un État monarchique. Dans ce livre, l'auteur s'appuie sur des documents originaux, en privilégiant la province plutôt que Paris. Et, vue de là, la société française d'Ancien Régime n'est pas davantage immobile que le pouvoir royal n'est « absolu ».
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Comprendre la France d'Ancien Régime implique de se distancier de réflexes mentaux trop contemporains. L'État moderne se construit dans une économie préindustrielle, entraînée par le commerce des produits agricoles dans une société où les libertés sont longtemps confondues avec les privilèges des ordres sociaux et dans une culture largement vivifiée par la religion. La formation de l'État-nation est l'œuvre d'une monarchie sacralisée à perspective absolutiste, où le souverain ne parvient pas à s'adapter à la redéfinition de la nation au siècle des Lumières. Après un lent dégagement des conceptions féodales, la monarchie n'a pas été capable de maîtriser la question du pluralisme religieux, ni d'imposer une réforme progressive de la société pour en tirer une fiscalité à la hauteur de ses ambitions. Le refus politique d'association de la nation à la gestion de l'État, longtemps maîtrisé grâce à l'attachement des élites au partage financier des ressources de l'État fort, finit par asphyxier la monarchie lorsque l'enlisement des réformes se paie par la faillite. Pour cerner la vraie nature de l'absolutisme français, de sa naissance à sa crise ultime, huit chapitres thématiques replacent l'État royal dans son environnement géographique, économique, social, religieux et culturel. Trois chapitres dégagent ensuite les caractéristiques essentielles de chaque siècle ; enfin, des synthèses approfondissent quelques questions fondamentales pour l'histoire de la France moderne.