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L’inferno è un luogo comune dell’immaginario che ha dato origine a una ricchissima letteratura nelle più diverse civiltà. Questo volume ne segue le tracce nell’ebraismo, nel cristianesimo e nell’islam, nelle religioni dell’Iran e dell’India, nel taoismo cinese e nel buddhismo giapponese, lungo un arco temporale che va dall’antichità al medioevo. Dieci saggi, accompagnati da una scelta di testi spesso poco noti e tradotti per la prima volta in una lingua europea, esplorano relazioni storiche e problemi comuni a queste diverse tradizioni religiose, come la questione della durata dell’inferno e il rapporto fra la giustizia di questo mondo e la giustizia dell’aldilà. Nelle visioni medievali, dove la teologia si fa racconto, il conflitto fra giustizia e misericordia assume i tratti di un dramma avvincente in cui lo "spettacolo" dei castighi può trasformarsi in una commedia.

Au-delà --- Enfer --- Hell

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histoire --- religions --- l'au-delÃ

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Christian spirituality --- 236 "04/14" --- Eschatologie. De novissimis--Middeleeuwen --- Au-delà --- Visions --- Purgatoire --- Paulus ap. --- Apocalypsis

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la survies après la mort --- la science --- communication avec l'au-delà --- modernisme --- religion

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Le Bon Passage, parcours inéluctable de la vie à la mort, parcours mystérieux qui irait, paradoxalement, de la mort à la vie : pour ce terme irréversible de l’existence, toute société élabore les rituels d’un rapport symbolique que doivent entretenir les vivants avec les morts. Du défunt au vivant qui le pleure, entre ceux qui restent et ceux qui disparaissent s’instaurent des liens. Par le surgissement d’un au-delà, par un contact que le désir anime sans cesse, par le dialogue inquiet mené avec ceux qui sont désormais muets, ayant franchi l’énigmatique étape, les rituels sociaux, les espaces dévolus au funéraire, les célébrations, les rituels d’art et d’écriture aménagent une relation essentielle avec les morts. Afin de leur assurer un Bon Passage dans un autre monde lointain, mais aussi de garantir la fermeté d’une transmission, essentielle à la vie. Ainsi les morts forment-ils un capital symbolique, assurant à ceux qui jouissent de la vie un pacte de paix et la certitude de richesses toujours maintenues. Par les rituels collectifs ou intimes, toute relation avec le mort est sous-tendue par l’espoir que le passage sera heureux et bon, de part et d’autre des espaces respectifs. Car la mort n’est jamais une rupture : le choix d’un objet dont il semble encore si difficile de parler inscrit ce volume dans la tradition propre au LAPRIL. Point d’exclusion pour le disparu, mais une vie nouvelle et une intégration puissante : de la société visible des vivants à la société invisible des ancêtres, le dernier mot restera à la vie. Au terme d’un long travail symbolique, le flux de la vie, qui semblait aller vers la rupture, atteint en vérité une clôture vivante, et « la société, rentrée dans sa paix, peut triompher de la mort » (Robert Herz).

Anthropology --- mythe --- deuil --- rite --- passage --- secret --- oubli --- tombeau --- survie --- solitude --- au-delà --- bonne mort --- figure culturelle --- lien aux défunts