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Amal est une chipie : elle souffle les bougies des autres, tient tête à des policiers en manifestation, elle fume si elle veut, elle grandit si elle veut. Elle se cherche. Si être une femme dans une Égypte post-révolutionnaire signifie renoncer à sa liberté, alors à quoi bon ?
Femme --- Années 2010 --- Portrait --- Militantisme --- Égypte
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Veuve, Salma vit seule dans un village palestinien de Cisjordanie grâce aux faibles rentrées que lui procurent ses citronniers. Sa vie est bouleversée le jour où le Ministre de la Défense israélienne et son épouse, Mira, emménagent dans le voisinage. Un mirador, des clôtures et des barbelés sont implantés, mais pour les services secrets, il faut aussi arracher les arbres fruitiers. Mais Salma entend sauver ses précieux citronniers. Aidée de Ziad, un jeune avocat palestinien, elle se battra jusqu'au bout, y compris devant la Cour Suprême israélienne.Sixième long métrage du cinéaste israélien Eran Riklis. Prix du public en 2008 au Festival de Berlin. Sur fond de conflit israélo-arabe, le cinéaste dresse un beau portrait de personnalité féminine combative (Hiam Abbas est remarquable, tout en retenue) tout comme il l'avait fait dans "La Fiancée syrienne".
Femme --- Fruit --- Arboriculture --- Années 2000 --- Israël --- Palestine
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L'histoire de la première diaspora juive en Perse, inspirée d'un récit biblique. Le roi Assuérus épouse la jeune Esther qui, sur les conseils de son oncle, ne révèle pas sa judaïté. Reine, elle sauve son peuple de l'extermination décidée par le ministre Haman. Mais son oncle réclame vengeance au nom de la mémoire et, avec le consentement du roi, ordonne le massacre des ennemis des Juifs.Premier long métrage du réalisateur israélien et premier volet de la trilogie de l'exil, "Esther" se présente comme un immense tableau vivant. L'histoire, qui enclenche le cycle de la vengeance, entre en résonance avec les événements actuels. Le choix de Haïfa comme toile de fond y fait également référence. Gitaï pose la question du territoire sous l'angle historique, et du même coup celle de la co-existence de deux entités historiques, juive et arabe, à l'intérieur d'un même lieu.
Judaïsme --- Femme --- Exclusion sociale --- Religion --- Histoire --- Années 1980 --- Film historique --- Israël
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Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l'Arabie Saoudite. Bien qu'elle grandisse dans un milieu conservateur, c'est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d'une chose: s'acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles. Wadjda se voit donc refuser par sa mère la somme nécessaire à cet achat. Déterminée à trouver l'argent par ses propres moyens, Wadjda décide alors de participer au concours de récitation coranique organisé par son école, avec pour la gagnante, la somme tant désirée...Wadjda est le premier long métrage saoudien réalisé au coeur du Royaume, les précédents films saoudiens ayant été tournés dans d'autres pays, comme les Emirats Arabes Unis. L'événement est d'autant plus mémorable que c'est un film mis en scène par une femme, une première en Arabie Saoudite. Haïfaa al-Mansour dénonce ici avec une certaine justesse de ton la place réservée aux femmes dans un pays d'hommes.
Jeune --- Enfant --- Mode de vie --- Religion --- Islam --- Ségrégation sociale --- Femme --- Famille --- Féminisme --- Années 2010 --- Arabie saoudite
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"Ni historienne ni sociologue, je suis Palestinienne vivant entre deux mondes, partagée entre ici et là-bas." Norma Marcos est une réalisatrice engagée et féministe, qui filme son pays, celles et ceux qui y vivent.Ce coffret rassemble 5 de ses films (un court et un moyen métrage + une trilogie) :-1. "L'Espoir voilé" : En Occident, l'image des femmes palestiniennes est plutôt orientaliste. Pourtant, elles n'ont pas attendu la première intifada, de 1987 à 1993, où 1.000 femmes ont été arrêtées chaque année, pour se révolter contre leur société et contre l'occupation. Le film montre aussi l'évolution lente et chaotique de la place de la femme dans la société palestinienne. Témoignages croisés de cinq femmes.-2. "En attendant Ben Gourion" (première partie de la trilogie) :La cinéaste se rend en 2005 en Palestine pour travailler sur un film pour lequel elle a gagné le prix du meilleur scénario. Retenue deux jours pour interrogatoire par les autorités israéliennes dès son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, elle se retrouve dans une forme d'enfermement imprévu à Bethléem, sa ville natale, empêchée de faire les démarches pour son film. De nationalité française mais d'origine palestinienne, la cinéaste se voit refuser tout déplacement par les autorités israéliennes (atittude illégale au regard des conventions internationales), malgré le soutien et les tentatives de déblocages de producteurs et de politiques français. Elle décide alors d'observer sa nièce et de la filmer au quotidien. L'enfant a 7 ans et raconte, en parallèle, sa vision du mur séparant Israël des territoires palestiniens.-3. "Fragments d'une Palestine perdue" (deuxième partie de la trilogie) :Un voyage subjectif filmé comme des fragments de souvenirs en exil du lieu de naissance de la cinéaste : la Palestine. L'art vient la plupart du temps des racines. les artistes palestiniens en exil reviennent encore et encore sur le thème de leur terre natale. Le film de Norma Marcos est aussi une rencontre avec ses concitoyens, dont sa nière Yara, 10 ans en 2010.-4. "Wahdon" ("Seuls") :Inspiré d'un poème libanais et de l'histoire tragique de Françoise Kesteman, activiste pro-palestinienne tuée en 1984, ce film de Norma Marcos se veut une expérience poétique.-5. "Un long été brûlant en Palestine" (troisième partie de la trilogie) :Le film raconte la guerre de l'été 2014 à Gaza, vue depuis la Cisjordanie. Norma Marcos tournait un film sur sa nièce Yara (16 ans) et sur les femmes et la vie quotidienne en Palestine... mais les événements en décideront autrement.
Femme --- Guerre --- Féminisme --- Palestine --- Gaza --- Conflit --- Années 2010 --- Réalisatrice --- Histoire --- Comportement --- Famille --- Cinéma --- Années 2000 --- Journal intime --- Lettre filmée --- Mode de vie --- Autoportrait --- Israël --- Bethléem --- Jérusalem --- Jordanie
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-Le thé ou l'électricité : "Le Thé ou l'Electricité" est l'histoire épique de l'arrivée de l'électricité dans un petit village isolé et enclavé au coeur du Haut Atlas marocain. Durant plus de trois années, saison après saison le réalisateur dévoile patiemment les contours de la toile qui se refermera inexorablement sur les habitants d'Ifri. Sous nos yeux se dessine l'image d'une modernité impitoyable à laquelle ce petit village va être relié...-Où est l'amour dans la palmeraie ? : "Jérôme Le Maire quitte la Belgique avec sa famille et s'installe dans une palmeraie au Maroc. Avec sa vision d'immigré européen un peu perdu au bled et qui, avec une bonne dose d'aplomb, un soupçon de naïveté mais surtout avec franchise et de façon directe, s'en va tout simplement questionner ses amis ses voisins...Sur l'amour! Comment l'amour, le "sien", celui qu'il connaît, peut-il exister au milieu de l'Islam, de la tradition, des mariages arrangés et de la condition de la femme à cet endroit ? Eh bien la réponse est étonnante : peu de pudeur (sauf celle de bon aloi !), beaucoup d'humour, un grand intérêt pour la question. Film truculent qui fait comprendre bien des choses sur le monde arabo-musulman et dont on sort réconcilié avec la "différence".
Réseau routier --- Condition de travail --- Droits de l'homme --- Électricité --- Environnement --- Pauvreté --- Économie --- Industrie du bâtiment --- Mode de vie --- Espace rural --- Famille --- Montagne --- 21e siècle --- Femme --- Religion --- Islam --- Sexualité --- Sociologie --- Comportement --- Maroc --- Haut-atlas
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