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Le verbe croire renvoie à des réalités diverses et contradictoires. Croire c’est à la fois être certain, tenir pour vrai, adhérer avec conviction, mais c’est aussi, penser, admettre comme probable, envisager comme possible, et donc ouvrir la voie au doute, à l’opinion, au débat. Le verbe croire possède de multiples usages. Songeons que l’on croit en Dieu alors que l’on croit au diable. On croit à, on croit en, on croit que… Les historiens mobilisés dans cet ouvrage s’interrogent sur ces modalités complexes de la croyance dans tous les domaines du champ social. Privilégier les temps de ruptures, de déconstruction des croyances, les seuils épistémologiques fut le fil conducteur de cette recherche entre « croire » et « ne pas croire ».
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Au premier abord, l'expression appel comme d'abus sonne étrangement à des oreilles profanes, combinant deux vocables qui ne semblent pas bien s'accorder. L'expression et le recours juridique qu'elle désigne sont pourtant familiers aux hommes et femmes de la fin du Moyen Âge et de l'époque moderne. Utilisé au départ comme une procédure garantissant l'équilibre et le respect mutuel des juridictions royale et ecclésiastique, l'appel comme d'abus se banalise assez rapidement en recours à la justice royale face à la décision d'une instance ecclésiastique. Il a souvent été considéré par l'historiographie comme une arme employée par le roi ou sa justice pour dépouiller le juge d'Église de sa juridiction. Pourtant, son usage ne se résume pas à un conflit entre juge ecclésiastique et juge royal, mais témoigne plutôt de chevauchements : le croisement des justices ne s'analyse pas toujours en termes d'affrontements ou de conquête. Étudier l'appel comme d'abus oblige donc à distinguer sa mise en oeuvre effective, sa construction théorique, son instrumentalisation politique, dans une contextualisation fine qui en explique les enjeux. Autant de dimensions qu'explore cet ouvrage, issu d'un enquête collective qui a fait dialoguer historiens et juristes.
Canon law --- anno 1500-1799 --- anno 1400-1499 --- Appel comme d'abus. --- Europe --- Religion et politique
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"L’enquête « Histinéraire » est fondée sur un corpus de près de trois cents mémoires de synthèse des activités scientifiques, plus communément appelés « mémoires d’égo-histoire ». Il s’agit de textes écrits dans le cadre d’habilitations à diriger des recherches en histoire, soutenues entre 1990 et 2016. Elle comprend trois volets. Le premier s’attache à montrer comment, étudiés sur plus de deux décennies, ces textes deviennent un objet d’histoire, permettent de mesurer l’évolution de l’HDR et de proposer une sociographie de la communauté historienne. Le deuxième volet analyse les pratiques historiennes, qu’il s’agisse des archives, de l’interdisciplinarité ou des débats historiographiques contemporains. Enfin, le dernier volet étudie ce que les historiens choisissent de dire ou de ne pas dire dans ces textes académiques, définissant ainsi les frontières mouvantes entre public et privé, entre ce qui est dicible dans ce cadre et ce qui ne l’est pas. Deux contrepoints sont proposés : une réflexion issue d’une série d’entretiens dans lesquels des historiens « habilités » reviennent sur leur itinéraire professionnel, et un entretien avec Patrick Boucheron à propos de la collection « Itinéraires » qu’il a fondée aux Presses de la Sorbonne pour accueillir certains de ces mémoires d’habilitation. D’un bout à l’autre de ce travail collectif, le programme Histinéraires donne ainsi à entendre la façon dont les historiens se racontent et racontent leur métier."
Historiographie --- Historiography --- Historians
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"Square des récollets" (Paris), "rue des récollets" (Liège), "boulevard des récollets" (Toulouse), "Mont des récollets" (Cassel)... Mais qui sont les récollets ? Seuls les historiens peuvent aujourd'hui répondre à cette question, car les récollets n'existent plus. Au cours de sa longue histoire, l'Ordre de saint François n'a jamais cessé de se réformer, de se diviser, mais aussi de se réunifier. Des mots nouveaux sont apparus pour désigner les franciscains, puis ont disparu, à l'instar de ces récollets qui ont prospéré en France, dans les Iles Britanniques, les Pays-Bas méridionaux et l'Empire germanique, entre les Guerres de religion et la fin du XIXe siècle. Le terme "récollet" dit déjà quelque chose de l'identité de cette réforme car il est apparenté à l'ancien verbe français "recolliger" qui signifie "se recueillir en soi-même". Mais ce désir de recueillement n'empêche pas ces religieux d'être très actifs dans les sociétés d'Ancien Régime, au point d'être souvent comparés à d'autres franciscains réformés, beaucoup mieux connus, les capucins. Prédicateurs, confesseurs, peintres, mystiques, écrivains, controversistes, missionnaires (en Hollande protestante comme en Angleterre anglicane), aumôniers militaires (en Nouvelle-France), supérieurs de moniales, les récollets ont inventé une identité franciscaine originale qui a perduré bien au-delà de la disparition de cette réforme.
Franciscains récollets --- Histoire --- 271.34 --- Minderbroeders: Recolletten --- 271.34 Minderbroeders: Recolletten --- Récollets --- Histoire. --- Franciscains récollets
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"Explorer un terrain de recherche quasiment vierge en faisant sortir de l’ombre un objet religieux mal identifié car souvent confondu avec les confréries, les messes pour les défunts, ou encore les indulgences, tel est ici le projet. Il s’agit plus précisément d’examiner les confraternités ou les affiliations spirituelles nées autour des monastères, couvents, chapitres canoniaux et commanderies hospitalières, de leur apparition en Occident au haut Moyen Âge jusqu’à leurs avatars actuels. À la lumière d’une documentation disséminée, inégalement conservée et rendue invisible par des classements archivistiques aléatoires, l’ouvrage s’attache à caractériser les sources, le vocabulaire et le contenu pastoral de cette formule consistant à partager les bienfaits salvifiques d’une communauté ecclésiastique avec des individus (ou groupes d’individus) extérieurs à celle-ci. Au prix d’un patient travail de contextualisation, les auteurs apportent des éléments nouveaux sur ses usages par les réguliers comme par leurs bienfaiteurs. Ils posent ainsi de précieux jalons pour que s’écrive un jour l’histoire longue de cette pratique religieuse combinant marché du salut et solidarité chrétienne face à l’inéluctable défi de l’au-delà."
Confréries --- Laïcat --- Histoire. --- Vie religieuse --- Confraternities --- Laity --- History. --- Religious life. --- Catholic Church
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Hell --- Future punishment --- Punishment --- Enfer --- Châtiment éternel --- Punition --- Christianity --- History of doctrines --- Religious aspects --- Christianisme --- Histoire des doctrines --- Aspect religieux --- 236.4 --- Hel. Gehenna. Eeuwigdurende straf. Verdoemden. Louterend vuur --- 236.4 Hel. Gehenna. Eeuwigdurende straf. Verdoemden. Louterend vuur --- Châtiment éternel --- Penalties (Criminal law) --- Penology --- Corrections --- Impunity --- Retribution --- Endless punishment --- Eternal punishment --- Everlasting punishment --- Hades --- Sheol --- Future life --- Damned --- Christianity&delete& --- Religious aspects&delete& --- Hell - Christianity - History of doctrines --- Future punishment - Christianity - History of doctrines --- Punishment - Religious aspects - Christianity - History of doctrines
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Historiographie --- Historiography --- Histoire des mentalités --- Jansenists --- Jansénisme --- History. --- Histoire. --- Histoire des mentalités --- Jansénisme
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La commémoration de l'affichage des 95 thèses par Luther en 1517 a de nouveau mis en avant la question des indulgences, reprise ici de manière apaisée et novatrice, par la pratique et dans le long terme, des fonds documentaires médiévaux aux réseaux sociaux. La trentaine d'études réunies n'entre pas dans la polémique mais entend mettre en valeur des témoignages concrets d'appropriation des « pardons » qui en disent aussi long que les textes doctrinaux et font apparaître la circulation entre le prescrit et le vécu. Le choix du long terme permet de saisir les inflexions d'un marqueur identitaire de l'Église latine qui a traversé les siècles. Trois questions sous-tendent les analyses. Qui peut octroyer et prêcher les indulgences : les évêques ou seul, le pape, lors des Jubilés ? Comment les gagner : l'argent y suffit-il ; qu'en est-il des actes de piété et des dispositions intérieures ? Comment s'en servir ; quelles causes spirituelles ou politiques justifient leur distribution ?
Indulgences --- Histoire. --- Histoire --- History.
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