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English (1)


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2001 (1)

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Film
The rainmaker
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2001 Publisher: [United Kingdom] : Paramount Pictures,

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Abstract

Contrairement à la plupart de ses camarades diplômés de la faculté de droit de l'université de Memphis, Rudy Baylor n'a pas trouvé d'emploi bien rémunéré et doit postuler à des petits boulots à temps partiel tout en servant des boissons dans un bar de Memphis. Cherchant désespérément un job, il rencontre le propriétaire du bar, J. Lyman « Bruiser » Stone, qui est aussi un chasseur d'assurance impitoyable mais prospère, qui l'engage comme associé. Pour être rémunéré par Bruiser (Boxeur), ses associés doivent trouver des affaires et les préparer pour le procès. Rudy répond qu'il a trois affaires, notamment une affaire de mauvaise foi en matière d'assurance qui, selon lui, pourrait valoir plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts. Intéressé par l'affaire, Bruiser présente Rudy à Deck Shifflet, un parajuriste et ancien expert en assurance à l'éthique douteuse. En faisant visiter le bureau à Rudy, Deck lui apprend qu'il a échoué six fois à l'examen du barreau. Cependant, Bruiser l'emploie parce qu'il est plein de ressources, qu'il trouve des affaires et qu'il est doué pour rassembler des informations, sachant comment les traiter du fait de son expérience professionnelle antérieure dans le secteur des assurances. Bien que Rudy ait réussi l'examen du barreau du Tennessee, il n'a toujours pas obtenu l'autorisation d'exercer en tant qu'avocat. Il tente de le faire après que Bruiser ne s'est pas présenté devant le juge Harvey Hale pour plaider l'affaire mais Hale exige que Rudy obtienne sa licence d'abord. L'avocat de la défense, Leo F. Drummond, propose alors à Rudy de le représenter lors de la prestation de serment devant le juge. Par la suite, Rudy découvre que le FBI a fait une descente dans le bureau de Stone pour fraude fiscale alors que ce dernier est introuvable. Rudy et Deck mettent les 5.500 dollars que Bruiser leur a donné à chacun pour une affaire gagnée avant de s'enfuir en commun et ouvrent leur propre cabinet. Ils intentent une action en justice pour un couple d'âge moyen, Dot et Buddy Black, dont le fils de 22 ans, Donny Ray, est en train de mourir d'une leucémie mais qui aurait pu être sauvé par une greffe de moelle osseuse, refusée par leur assureur Great Benefit. Rudy, qui n'a jamais plaidé une affaire devant un juge et un jury, doit maintenant faire face à un groupe d'avocats expérimentés dirigé par Drummond, du prestigieux cabinet Tinley Britt. Dans son cabinet, le juge Hale déclare à Rudy et Drummond qu'il est prêt à rejeter l'affaire car il la considère comme une affaire de loterie qui ralentit le processus judiciaire. Mais Hale meurt d'une crise cardiaque avant d'avoir accepté la demande de non-lieu. Le juge Tyrone Kipler, plus sympathique et un ancien avocat des droits civiques, est nommé pour le remplacer. Kipler, connu par Deck comme n'aimant pas Tinley Britt, rejette immédiatement la demande de non lieu de Great Benefit. En revanche, il accepte d'accélérer l'affaire afin d'enregistrer le témoignage de Donny Ray Black avant sa mort. Quelques jours plus tard, Donny Ray meurt après avoir fait une déposition vidéo à son domicile. En cherchant de nouveaux clients, Rudy rencontre Kelly Riker, une femme battue par son mari Cliff, qui l'a agressée à plusieurs reprises en l'envoyant à l'hôpital. Rudy se lie peu à peu avec elle et la persuade de demander le divorce. Cela conduit à une confrontation sanglante avec Cliff, au cours de laquelle Rudy le frappe presque à mort. Pour éviter que Rudy soit impliqué, Kelly lui demande de partir. Elle achève ensuite Cliff, puis déclare à la police que c'était de la légitime défense et le procureur renonce à engager des poursuites. L'affaire passe en jugement et Drummond obtient que le témoignage essentiel du témoin clé de Rudy, Jackie Lemanczyk, soit rayé du dossier car il utilise comme preuve un manuel d'entreprise volé. Néanmoins, grâce à la détermination de Rudy et à l'aide d'une jurisprudence fournie par Bruiser, désormais en fuite aux Caraïbes et avec lequel Deck maintient un contact d'urgence, le témoignage de Jackie et le manuel des employés de Great Benefit sont finalement admis comme preuves, au grand dam de Drummond. Rudy interroge habilement le président de Great Benefit, Wilfred Keeley, ce qui amène le jury à donner raison à la famille de Donny Ray pour les dommages réels et les énormes dommages punitifs que Great Benefit ne peut pas payer. C'est le triomphe pour Rudy et Deck. Keeley est arrêté par le FBI et des procédures d'enquête sur Great Benefit sont lancées dans plusieurs juridictions. La compagnie d'assurance se déclare en faillite, ce qui lui permet d'éviter de payer les dommages-intérêts punitifs. Il n'y a pas d'indemnité pour les parents en deuil et pas d'honoraires pour Rudy. Comme ce succès va créer des attentes irréalistes pour les futurs clients, Rudy décide d'abandonner son nouveau cabinet et d'enseigner le droit. Kelly et lui quittent la ville ensemble, se dirigeant vers un avenir incertain mais heureux. "L’idéaliste" est un des films de commande que Coppola fut contraint d’accepter après le semi-échec du "Parrain, 3ème partie". La Paramount lui propose donc en 1996 une adaptation d’un roman de John Grisham, auteur de best-sellers spécialisé dans les intrigues judiciaires. Coppola, qui n’aime rien tant que la démesure, est ici obligé d’adapter son talent à la mécanique très huilée des films de procès. Il y parvient sans peine grâce à une intrigue classique mais solide, basée sur les abus des trusts qui profitent avec le plus grand cynisme des plus pauvres. On suit avec intérêt le parcours de Rudy Baylor (Matt Damon), jeune avocat idéaliste, issu d’une famille modeste, obligé de commencer sa carrière dans un cabinet dont le patron dit « le Boxeur » (Mickey Rourke) use de méthodes peu orthodoxes pour recruter ses clients. Comme souvent dans ce type de film, le héros va se voir confronté à une situation a priori inextricable selon le bon vieux principe de la lutte inégale entre le pot de terre et le pot de fer, dont il sortira grandi après avoir défendu vaillamment la vierge et l’orphelin. De ce point de vue, Coppola respecte parfaitement le cahier des charges du genre, ajoutant même une idylle amoureuse pour le beau Matt Damon afin d’élargir encore un peu le potentiel de séduction de son film. Nous ne sommes pas en présence d’un des chefs-d’œuvre de Coppola qui sans doute conscient qu’il n’était plus sur une voie très créative, attendra près de dix ans après "L’Idéaliste" pour se remettre derrière une caméra. Toutefois, ne boudons pas notre plaisir avec ce film de procès sans doute improbable mais parfaitement mené, qui nous offre en sus de la présence toujours sympathique de Danny DeVito, un grand numéro de la part de Jon Voight en grand squale du barreau, harponné par le jeune impétrant, mu par sa foi encore innocente en la justice des hommes. Les Américains ont confiance en leur justice et Hollywood ne manque pas une occasion de le rappeler.

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