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« C’est du hault Alemant ! » grognaient les sujets du roi François Ier en parlant des textes barbares qui passaient le Rhin sans habit latin. Nous le disons encore aujourd’hui, mais « c’est du chinois »... Les traductions commentées de pamphlets ici présentées veulent initier les Français aux débats d’idées de la Réforme luthérienne, si méconnue hors des terres germaniques. Pour défendre leur cause, les contemporains de Luther ont su en effet inventer en quelques années toutes les techniques médiatiques de notre modernité. Ce choix de pamphlets traduits en témoigne. Les historiens ou les linguistes de notre temps, de plus en plus sensibles aux richesses de la « libellistique » ancienne, trouveront leur pâture dans ces textes savoureux, qui sont replacés dans leur contexte historique et littéraire. Tous ceux qui veulent comprendre l’explosion multiforme de la Réformation, sa puissance intellectuelle et religieuse, sa virulence sociale, doivent aborder cette littérature difficile mais essentielle, mise enfin à la portée de ceux qui ne savent pas les langues.
Religion --- History --- Église catholique --- Réforme --- doctrine --- pamphlet --- controverse religieuse --- libellistique
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La troisième journée d’études consacrée par l’équipe RESEA du LARHRA à l’antiromanisme catholique des temps post-tridentins s’est intéressée à l’expression de sentiments antiromains dans l’historiographie catholique. À l’époque moderne, le développement d’une historiographie ecclésiastique antiromaine au sein du catholicisme a d’emblée été tributaire de deux grands modèles élaborés dans la deuxième moitié du xvie siècle et qui s’inséraient dans le débat entre catholiques et protestants. De 1559 à 1574 paraissent à Bâle les treize centuries de l’Ecclesiastica historia, dites Centuries de Magdebourg. Très imposante, l’œuvre propose une version luthérienne de l’histoire du christianisme. Après la conclusion du concile de Trente, la papauté s’est rapidement préoccupée de faire répondre aux centuriateurs de Magdebourg. En publiant ses Disputationes de controuersiis christianæ fidei (1586-1593), Robert Bellarmin s’est chargé de réfuter les arguments théologiques que les Centuries de Magdebourg avaient développés, tandis que son collègue Cesare Baronio, plus connu sous le nom latinisé de Baronius, faisait paraître à Rome, entre 1588 et 1607, les douze volumes de ses Annales ecclesiastici, qui se faisaient fort d’anéantir par leur érudition la validité des analyses historiques des protestants. À la fin du xvie siècle, l’historiographie ecclésiastique européenne est clairement le lieu d’affrontements confessionnels dont on va retrouver la trace proprement historiographique jusqu’au xixe siècle. L’écriture de l’histoire devient pour les catholiques un domaine de choix où manifester leur opposition à Rome et aux prétentions ecclésiales et temporelles du Saint-Siège. Les différentes contributions ici réunies permettent de mettre en lumière les racines gallicanes et plus largement régalistes du libéralisme contemporain, sourde transformation par laquelle l’historiographie de l’Église a longtemps été travaillée en France, en Italie et en Allemagne et dont la journée d’études…
Historiographie religieuse --- --Église catholique --- --Historiographie religieuse --- Église catholique --- Religion --- History --- papauté --- gallicanisme --- catholicisme posttridentin --- antiromanisme --- infaillibilité pontificale --- historiographie catholique --- Saint-Siège --- libéralisme
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L’Union de Brest de 1595-1596, entre les orthodoxes ruthènes de Pologne-Lituanie et Rome, offre l’exemple le plus précoce et le plus abouti des Unions ecclésiastiques locales, nées sur les marges de l’Europe catholique au cours des XVIe-XVIIIe siècles. Pour cette raison, son histoire est devenue rapidement l’objet d’une controverse façonnée par la radicalité propre à la spiritualité baroque, avant d’alimenter les récits nationaux des différentes communautés slaves orientales. En remettant à plat ces narrations concurrentes, ce livre réexamine les origines de l’uniatisme et de l’anti-uniatisme de la période post-tridentine du point de vue des acteurs. À partir des données relatives au territoire lituanien, il associe les approches macro- et micro-historiques pour observer ces situations d’interface, de coexistence ou de conflit à l’intérieur de leurs contextes institutionnels, culturels et sociaux. L’étude de cette société en transformation, entre les années 1550 et 1650, montre que les Ruthènes ne se sont engagés que lentement dans la construction des frontières confessionnelles qui continuent de marquer les imaginaires contemporains. Le processus ne s’est accéléré que vers le milieu du XVIIe siècle avec l’adoption progressive des modèles romains et, plus encore, sous l’effet de la politisation du débat religieux, produite par la rivalité entre États. Ce prisme local conduit aussi à évaluer d’en bas le rôle de la papauté dans l’expression des appartenances des Slaves orientaux à l’époque moderne.
History --- Église catholique --- Église orthodoxe --- Église orientale --- Ruthènes --- XVIe-XVII siècle
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Comme l’État, l’Église a joué un rôle de premier plan dans les progrès de l’enseignement secondaire en France au cours de la période contemporaine, ce qui se traduit par une floraison d’institutions secondaires catholiques. Alors qu’en 1854, au lendemain de la loi Falloux, on en compte 256, auxquelles il convient d’ajouter une bonne centaine de petits séminaires, on en dénombre plus de 1 300 en 1958, à la veille de la loi Debré. Observer ce dynamisme au ras du sol, en plaçant ces établissements au cœur de la réflexion, est l’objectif de cet ouvrage. Ainsi l’enseignement secondaire catholique n’apparaît-il pas comme un bloc monolithique, mais comme un agrégat d’institutions appelées tantôt écoles, tantôt pensionnats, séminaires, collèges, alumnats ou, plus récemment, lycées. Ce livre, qui est le fruit d’échanges entre des chercheurs issus de plusieurs champs disciplinaires, met simultanément en lumière la complémentarité et la rivalité de ces institutions dans le champ scolaire. Il présente leurs caractéristiques propres sur le temps long, du xixe siècle à aujourd’hui, en faisant une large place aux fondateurs, aux projets éducatifs et aux mutations des dernières décennies, qu’elles soient institutionnelles ou religieuses.
Église catholique --- Écoles --- France --- Education --- History --- clergy --- Catholic religion --- enseignement catholique --- clergé --- congrégation --- mixité
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The papers presented in this volume analyse the many ways in which the Vatican, national Churches and individual catholics dealt with the rise of the extreme right in Europe throughout the 1920s, 1930s and early 1940s, from the end of the First World War, arguably one of the main catalysts of European interwar fascism, to the conclusion and immediate aftermath of the Second World War. While a number of papers focus primarily on theoretical, methodological issues pertaining to the book's general theme, the majority of papers focus on either a country or region where a fascist movement or regime flourished between the wars and during the Second World War, and where there was a significant catholic presence in society. The various chapters cover almost the entire European continent - an endeavour that is unprecedented -, and they explore a wide range of relevant contexts and methodologies, thus further contributing to the general development of an interpretive 'cluster' model that incorporates a series of investigative matrixes, and that will hopefully inspire future research.
Fascism and the Catholic Church --- Fascisme --- Aspect religieux --- Eglise catholique --- Catholic Church --- History --- Europe --- Church history --- Histoire religieuse --- 27 "192/193" --- Kerkgeschiedenis--?"192/193" --- Église catholique --- Christianisme et politique --- Christianity and politics --- Fascism --- Activité politique --- Histoire --- Political activity
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Comment se sont cristallisés, au XIXe siècle, un certain nombre de bastions catholiques à caractère emblématique ? De l'Irlande au Québec, de la Pologne à la Vénétie, des cantons suisses du Sonderbund à l'Ouest armoricain, semblent s'observer des trajectoires peu ou prou apparentées. Tout se passe comme si un processus de rétroaction religieuse suivait un traumatisme majeur dans l'ordre social et culturel : Grande Famine irlandaise, insurrections de 1837-1838 au Québec ou de 1863 en Pologne et, bien entendu, choc de la Révolution dans l'Ouest français. À y regarder de plus près cependant, la comparaison appelle des interrogations, à la fois sur nos instruments de mesure de l'énergétique religieuse et sur la nature des phénomènes qu'ils révèlent, à la jonction de l'événement et des structures de longue durée. Ce qui est en cause en effet est la capacité du facteur religieux à créer du lien social, de l'identité collective, au sein même du processus de modernisation. Il a donc paru opportun de confronter sur ces questions les approches d'historiens venus d'horizons divers. Tel était l'objectif du colloque international organisé à Rennes, les 1er et 2 juillet 1997, par le CRHISCO (Centre de recherches historiques sur les sociétés et cultures de l'Ouest) et dont on trouvera ici les résultats.
Catholic Church and world politics --- Church and state --- Church history --- Politique mondiale --- Eglise et Etat --- Eglise --- History --- 18th century --- 19th century --- Aspect religieux --- Eglise catholique --- Histoire --- Religion --- Église catholique --- révoltes --- sociologie religieuse --- religion et politique --- histoire religieuse
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L’abbé François Duine (1870-1924) a donné lui-même l’objectif qu’il s’était tracé en rédigeant ses cahiers de Souvenirs et observations : « Collaborer à la préparation de générations moins hallucinées et moins saisissables aux puissances de mensonge. » Il écrit ceci en 1916 ; le contexte est important. Le ton de ces Souvenirs est peu habituel dans le clergé d’alors. Il a une vigueur, une liberté, une impertinence parfois, qui ne doivent pas occulter la profondeur de l’expérience humaine et intellectuelle de ces pages. Certaines d’entre elles sont d’une écriture splendide. L’auteur s’est nourri des grands auteurs classiques, Mme de Sévigné, Saint-Simon ou Chateaubriand. Historien des origines chrétiennes de la Bretagne, premier biographe de Félicité de Lamennais, François Duine est un témoin privilégié des bouleversements engendrés par la séparation de l’Église et de l’État, la crise moderniste, le difficile dialogue entre l’Église et le monde de son temps. Aumônier des lycées de Rennes, il a pris la mesure de la sécularisation et de la déchristianisation, et aspiré à la révision d’un modèle pastoral fondé sur la paroisse rurale. Ces Souvenirs sont ceux d’un homme libre, attaché à l’Église, mais intensément ouvert aux débats de son temps.
Duine, François --- Duine, François (1870-1924) --- Église catholique --- Biographies --- France --- 1900-1945 --- History --- Bretagne --- souvenir --- abbé François Duine --- sécularisation --- déchristianisation
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Ce livre décrit l'importante contribution, au xixe siècle, des congrégations enseignantes et de l'Église catholique à l'enseignement populaire. L'exemple du diocèse de Lyon montre que la scolarisation croissante, à la fois des garçons et des filles, est un processus qui dépend en grande partie de l'énergie de l'Église catholique et du travail en cours pour la reconstruction des paroisses, après la Révolution. Entre 1801 et 1880, les congrégations lyonnaises multiplient leurs écoles et développent un modèle scolaire acceptable par les communautés locales. Après 1880, quand les lois de Jules Ferry laïcisent les écoles publiques, ces congrégations mobilisent le public et leurs propres ressources pour garder les écoles privées, même lorsque les congrégations sont interdites d'enseignement après 1904. Même sur la défensive, les congrégations enseignantes ont résisté à la marginalisation de leur rôle dans la création du système scolaire universel. Tiré des archives des congrégations elles-mêmes, peu accessibles jusqu'à présent, ce livre remet en cause les mythes scolaires français qui ont duré plus d'un siècle.
Religion --- Education & Educational Research --- History --- enseignant --- enseignement --- système scolaire --- congrégation enseignante --- religion --- Église --- Église catholique --- catholicisme
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Les cardinaux sont connus du grand public comme des figures prestigieuses des Églises et des sociétés locales. Ils suscitent aussi l’intérêt des médias internationaux par leur rôle, majeur mais toujours mystérieux, dans l’élection du pape. Pourtant, la nature de leur charge et la réalité de leurs fonctions demeurent largement dans l’ombre. Les membres du Sacré Collège composent une élite qui ne ressemble à aucune autre : aristocratique au sens du choix des « meilleurs », et cependant non héréditaire, à fort ancrage local mais aussi très internationalisée, placée à partir des Lumières et de la Révolution face au défi de s’adapter à la modernité. Cet ouvrage est centré sur les aspects spécifiquement romains de l’activité multiforme des « porporati ». Ceux-ci sont saisis à la fois en tant que corps constitué, sede plena (consistoire) et sede vacante (conclave), qu’individuellement, comme responsables de dicastères de la Curie, acteurs majeurs de la diplomatie vaticane, mais aussi protecteurs de congrégations religieuses, dignitaires de la Cour pontificale et détenteurs d’un « titre » cardinalice symbolisant leur ancrage dans la Ville. Les vingt-cinq contributions réunies dans ce volume, accompagnées d’une bibliographie et de plusieurs index, sont le fruit d’un programme de recherches interdisciplinaires qui a rassemblé une équipe internationale d’historiens et d’historiens du droit, et qui a été conduit par l’École française de Rome, l’Institut catholique de Paris et l’Université Paris-Sud.
Cardinals --- Elite (Social sciences) --- History. --- Religious aspects --- Catholic Church. --- History --- Curia Romana --- Römische Kurie --- Roman Curia --- Kuria Rzymska --- 262.136.6 --- 262.136.6 Kardinalen. Kardinaal-protectoren --- Kardinalen. Kardinaal-protectoren --- Cardinaux (religion) --- Église catholique. --- Église catholique. --- Église catholique --- Église catholique --- Cardinals - History - Congresses --- curie romaine --- église catholique --- politique et diplomatie
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La République d’Irlande a connu au cours des vingt dernières années une véritable révolution sociale et culturelle, en s’ouvrant aux influences internationales, en entamant un processus de sécularisation et en devenant pour un temps le « Tigre celtique », pays d’immigration (ce jusqu’à la crise économique qui l’a frappée à partir de 2008). Alors que le poids traditionnel de l’Église catholique explique que celle-ci soit encore aujourd’hui la principale institution structurante d’un système éducatif irlandais fondé sur la ségrégation religieuse, la réalité d’une population de plus en plus évidemment multiculturelle et pluri-religieuse explique l’intensité du débat politique et public sur la question du contrôle et de la gestion des écoles irlandaises au cours des années deux mille. Le présent ouvrage explore les liens entre école, culture et religion en République d’Irlande et leurs implications idéologiques, politiques et sociales contemporaines (Irlande chrétienne, Irlande républicaine ?), qui font écho à nombre de débats européens et internationaux. La question de la place de la religion à l’école est posée sous l’angle des droits humains, particulièrement les droits des enfants, et sont notamment analysés les modes de légitimation des pratiques discriminatoires ou inégalitaires du système éducatif existant en matière de religion.
Education --- Social Sciences --- Education, Special Topics --- Église d'Irlande --- Irlande (République) --- instruction religieuse --- minorités --- École catholique --- Église catholique --- système éducatif --- enfants
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