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La famille Maus est originaire de Mausbach, village du duché de Juliers, situé à quinze km au sud-est d’Aix-la-Chapelle, où le premier ancêtre connu, Joannes, était échevin au milieu du XVIIe siècle. L’ouvrage retrace l’histoire de cette famille de maîtres fondeurs et batteurs en cuivre à Stolberg qui, suite à la guerre de succession d’Autriche, émigre en 1749 à Namur, où Bernard Maus (1703-1775) prend la direction de l’importante fonderie. Ses trois fils sont à l’origine des trois lignes de la famille. L’aîné, Jacques Maus (1729-1795), est l’auteur de la descendance de France et d’Angleterre. Il travaille à Namur, puis émigre à Great Marlow sur la Tamise, où il développe une technologie originale de fabrication du laiton. Après vingt ans, il revient dans le comté de Namur et crée la fonderie d’Anthée. Ses fils et petits-fils, appliquant cette technologie, seront fondeurs à Bristol (Gloucestershire), Fromelennes (près de Givet), Romilly et Rugles en Haute-Normandie. Sept générations successives seront impliquées dans cette activité métallurgique. La majorité des branches qui descendent de Jacques vont s’éteindre à la fin du XIXe siècle. Le deuxième fils, Jean-Michel Ier (1738-1835), auteur de la descendance de Belgique, devient conseiller municipal à Namur et juge au tribunal de commerce. Il développe largement son patrimoine. Son fils aîné, Jean-Michel II (1779-1866), s’installe dans la province de Luxembourg et y est élu membre suppléant du Congrès national de 1830. Il est l’auteur de la première ligne de Belgique, tige des Maus de Rolley. De lui sont issus Henri Maus (1808-1893), directeur général des Ponts et Chaussées et des Mines, membre de l’Académie royale de Belgique, auteur de nombreux ouvrages d’art dont le premier tunnel sous les Alpes (Mont-Cenis), et Charles Maus (1811-1892), conseiller à la Cour d’appel. Ce dernier est le père d’Octave Maus (1856-1919), écrivain, musicien, peintre et célèbre animateur d’art à la Belle époque. L’auteur leur consacre d’importants chapitres. Il publie le testament inédit de Madeleine, veuve d’Octave Maus. L’histoire de Rolley est largement décrite avec son rôle dans la Bataille des Ardennes. La seconde ligne de Belgique comprend sept branches qui font souche à Anvers, Bruges, Bruxelles et Constantinople. Elles comptent, entre autres, Louis (1849-1874), zouave pontifical, Isidore (1865-1945), directeur général au ministère de la Justice, Benjamin (1872-1956), directeur général à la RTT, et Pierre (1828-1888), banquier à Constantinople. Le troisième fils, Bernard II (1743-1810), s’installe à Aix-la-Chapelle. Il est l’auteur de la descendance d’Allemagne.Cet ouvrage, qui est également un livre d’art, présente de nombreux portraits de famille réalisés par de grands artistes tels Théo Van Rysselberghe, James Ensor, Fernand Khnopff, Georges Lemmen, Guillaume Charlier, Alexandre Charpentier, Charles Fraikin, Joseph Oorloft, David Oyens, Charles Picqué, etc…

Genealogy. Heraldy --- Maus [Family] --- geschiedenis --- Les Vingt --- La Libre Esthétique (Brussel) --- Les Vingt (1883-1893) --- La Libre Esthétique (1894-1914) --- geschiedenis. --- Les Vingt (1883-1893). --- La Libre Esthétique (1894-1914).