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L'épistémologie sociale est une analyse de la dimension sociale de la connaissance. Son point de départ est le constat que bien des phénomènes ne nous sont connus que par l'intermédiaire des autres et donc que la connaissance a non seulement des sources directes, celles auxquelles le sujet a lui-même accès, mais aussi des sources indirectes reposant sur la confiance ou sur l'autorité accordée à autrui. Elle s'intéresse donc aux conditions de la transmission de l'information venant d'autrui, et aux relations de confiance et d'autorité épistémiques, notamment dans le domaine des sciences. Mais ses préoccupations sont plus larges et concernent tout ce qui a trait à la dimension sociale de la connaissance: la construction, au cours d'interactions, de justifications recevables ou acceptables; les modes ordinaires de pensée et de raisonnement; ou encore les relations de coopération et de collaboration dans une « communauté épistémique ». De plus elle reprend des questions qui étaient au cœur de la théorie durkeimienne de la connaissance, celle par exemple des croyances collectives, ou l'idée d'un sujet collectif du savoir. Par là elle se rapproche des social studies of science, tout en s'en distinguant par l'adoption d'un point de vue normatif et par le refus du relativisme. Ce volume présente un ensemble de recherches représentatives de ces différentes préoccupations. Elles ont en commun de reconnaître la spécificité de l'idée de normes de la connaissance, et, s'agissant de concevoir la dimension sociale de celle-ci, de se garder des formes radicales de holisme, pour lesquelles les groupes sociaux sont des entités sui generis.
Knowledge, Theory of --- Social epistemology --- Théorie de la connaissance --- Epistémologie sociale --- Épistémologie sociale --- Théorie de la connaissance --- Epistémologie sociale --- Théorie de la connaissance. --- Épistémologie sociale. --- Social epistemology. --- Epistemology, Social --- Social role --- Knowledge, Sociology of --- autorité --- épistémologie --- témoignage --- déférence --- confiance
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Érigée en question de société, l'information mérite d'être réexaminée à la lumière de recherches récentes qui explorent les questions suivantes. Celle de la variété des « formats » de l'information, et leur inscription dans des équipements informatiques, ou plus généralement, dans un environnement matériel. Celle de la relation entre information et action impliquée dans la découverte, l'apprentissage et l'usage de connaissances, selon des agencements différents - jugements publics, pratiques épistémiques, savoir-faire personnel, etc. Celle de l'insertion de l'information dans diverses figures du collectif qui dépendent des coordinations et coopérations en vigueur, conduisant à des représentations communes ou à des connaissances distribuées. Celle, enfin, de l'engagement de systèmes d'information dans des formes de normativité et de gouvernement, via des indicateurs et des classifications statistiques, des qualités normalisées, une saisie informatique locale des activités individuelles. L'examen de ces questions donne corps à une certaine approche sociale et politique de la cognition et de l'information, qui est présentée à partir de travaux internationaux sur l'État, la science, l'organisation, le travail et le jeu.
Knowledge, Theory of --- Memory --- Information services --- Memory. --- Knowledge, Theory of. --- Information services. --- Data collection services --- Information brokers --- Information centers --- Information science service organizations --- Information service providers --- Providers of information services --- Information retrieval --- Information science --- Documentation --- Research --- Epistemology --- Theory of knowledge --- Philosophy --- Psychology --- Retention (Psychology) --- Intellect --- Thought and thinking --- Comprehension --- Executive functions (Neuropsychology) --- Mnemonics --- Perseveration (Psychology) --- Reproduction (Psychology) --- hacker --- format d’information --- information statistique --- objet --- classification --- Théorie de la connaissance. --- Information --- Psychologie cognitive. --- Traitement de l'information (psychologie) --- Cognition --- Communication --- Aspect social.
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Les discussions suscitées ces dernières années par les sciences cognitives ont remis au premier plan la question des rapports de la connaissance humaine à son environnement. De nombreux théoriciens ont supposé que la connaissance pouvait avoir des causes naturelles, au même titre que les autres phénomènes de la nature. Ce genre de supposition interpelle les sociologues car ils disposent d’une tradition théorique qui les conduit plutôt à défendre l’idée d’une autonomie de la culture et des raisons humaines par rapport aux mécanismes naturels. La sociologie de la connaissance est-elle en mesure de proposer un éclairage original sur les hypothèses des sciences cognitives ? Doit-elle reformuler certaines de ses approches pour tenir compte de l’apport de ces sciences ? Telles sont les questions sur lesquelles cet ouvrage, conçu à partir des travaux des Journées annuelles de la Société française de sociologie (Paris, Sorbonne, 5 et 6 octobre 1995), propose une réflexion. On y trouvera notamment les contributions de quelques-uns des sociologues qui, en France, ont manifesté le plus d’intérêt critique face à l’émergence contemporaine des sciences cognitives.
Cognitive science. --- Knowledge, Sociology of. --- Sciences cognitives --- Sociologie de la connaissance --- Sociology --- connaissance --- sociologie --- cognition --- SCIENCES COGNITIVES --- SOCIOLOGIE ET SCIENCE COGNITIVE --- THEORIE DE LA CONNAISSANCE --- SOCIOLOGIE
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À l'âge où les sciences du cerveau et de la cognition apportent de fascinantes révélations sur les fondements matériels de la nature humaine, est-il possible pour la sociologie de continuer à réfléchir en vase clos, hors de l'effervescence scientifique qu'entraînent ces découvertes ? Les auteurs qui s'expriment dans cet ouvrage exposent leurs points de vue argumentés sur le lien entre sciences de la cognition et sciences du social et sur les conditions d'élaboration d'une véritable sociologie cognitive. La diversité des perspectives offre un état des lieux passionnant sur une « querelle des disciplines » qui n'a jamais vraiment cessé de hanter la sociologie.
Psychology --- Sociology --- sociologie --- science cognitive
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L’analyse de l’action est remise au premier plan par certains courants actuels de la philosophie et des sciences sociales. L’étude de la sémantique de l’action (intention, volonté, motif, désir, etc.) a fait apparaître le rôle important du langage dans la constitution du champ pratique. Elle a permis d’éclairer sous un jour nouveau les rapports entre langage ordinaire et analyse sociale. Cet ouvrage restitue l’état du débat suscité, en sciences sociales, par la prise en compte de la spécificité du langage de l’action, et présente quelques-unes des recherches qui en sont issues. Les formes de l’action inaugure une série de volumes collectifs qui interviendront sur des questions vives d’épistémologie, d’analyse sociologique et de théorie sociale, dans un souci de confrontation avec les principaux courants de réflexion qui, depuis plusieurs décennies, modifient nos façons de concevoir l’homme, la culture et la vie sociale.
Act (Philosophy) --- Action therapy --- Acte (métaphysique) --- #SBIB:316.23H3 --- Wijsgerige grondslagen en discussie in de sociologie --- Action theory --- #SBIB:309H503 --- 316 --- Action (Philosophy) --- Agent (Philosophy) --- Philosophy --- 316 Sociologie --(algemeen) --- Sociologie --(algemeen) --- Goal-directed action --- Goal-directed behavior --- Theory, Action --- Psychology --- Sociology --- Semiotiek, semiologie --- Theory of knowledge --- Action theory. --- Théorie de l'action --- Théorie de l'action. --- langage --- sémantique --- raison pratique --- action --- motif --- intention
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En quoi les objets méritent-ils la sollicitude dont ils bénéficient aujourd'hui de la part des sciences sociales et des sciences cognitives ? Longtemps, l'analyse sociale et l'analyse psychologique ont été peu disposées à leur concéder les titres qu'elles conféraient à des entités plus distinguées – les personnes, l'esprit, les systèmes symboliques, les structures sociales, la culture, etc. Elles les ont traités sous les catégories de l'instrumentalité, de la contrainte naturelle ou de la symbolisation, sous-estimant ainsi leur potentiel cognitif et pratique. Ces dernières années, la situation s'est modifiée. Le renouvellement des approches de l'action, le développement de la recherche sur la « cognition située », l'application, par l'anthropologie des sciences, d'un principe de symétrie dans l'étude des associations entre humains et non-humains, l'esquisse d'une pragmatique du jugement… toutes ces démarches contribuent à faire découvrir l'importance du rôle médiateur des objets et invitent à renouveler les catégories de leur analyse. C'est de cette évolution que les auteurs de ce volume ont cherché à rendre compte.
Science --- Knowledge, Sociology of. --- Social aspects. --- Knowledge, Theory of (Sociology) --- Sociology of knowledge --- Communication --- Knowledge, Theory of --- Public opinion --- Sociology --- Social epistemology --- Science and society --- Sociology of science --- référence --- habileté --- preuve --- expertise --- objet --- artefacts
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Le présent ouvrage collectif Du partage au marché, regards croisés sur la circulation des savoirs est à tous égards un essai portant sur l’émergence d’une économie de la connaissance dans laquelle se pose la question de la marchandisation du savoir. Ce choix résulte du fait incontestable de changement de position des connaissances, qu’elles soient scientifiques ou qu’elles relèvent de la simple activité quotidienne. Il est clair d’abord que la connaissance scientifique est devenue la première des « matières premières ». Il est clair aussi que dans le monde du travail, les facteurs de la compétitivité s’expriment désormais en termes d’innovation et de management des connaissances. Il est clair, enfin, que, dans nos sociétés, la circulation de biens tels que les connaissances pratiques, professionnelles, scientifiques, mais aussi culturelles et éducatives, passe pour une part importante par le marché, tendance que refusent vigoureusement les « alter-mondialistes ». Comment, dès lors, dépasser ces constats pour comprendre la nature globale des dynamiques à l’œuvre, notamment dans les domaines de la recherche, de l’éducation et de la formation ? Economistes, sociologues, spécialistes des sciences de l’information et de la communication et des sciences de l’éducation ont mis en commun leurs réflexions sur ce sujet.
Communication --- marché --- partage --- circulation des savoirs
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