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Octave Mirbeau : passions et anathèmes. Colloque de Cerisy-la-Salle, 18 septembre-2 octobre 2005,
Authors: --- ---
ISBN: 9782841333011 2841333019 2841338037 Year: 2007 Publisher: Caen : Centre de recherche Textes, histoire, langues, Université de Caen, Normandie,

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Abstract

Les actes du colloque « Octave Mirbeau : passions et anathèmes » dressent le portrait d'un personnage complexe et fascinant. C'est un hédoniste, avide de toutes les formes de la vie, qui a bien vu les possibilités de conquête qu'offre le progrès, et notamment l'automobile. C'est aussi un bon connaisseur des salons parisiens, et un chantre de l'amitié. En même temps, il est concerné de façon clinique par la douleur – personnelle, quand il s'agit de sa difficulté à écrire, collective face à la misère sociale. Sa trajectoire personnelle, faite de tensions, d'antagonismes, de préoccupations profondes, est tout entière dans son œuvre, et dans la théorie des personnages singuliers qui y défilent, si singuliers qu'ils ont suscité des adaptations cinématographiques, entre autres de Buñuel et Gion. Les choix d'écriture de Mirbeau conduisent le lecteur au vertige, devant le statut indécidable d'une œuvre qui entrouvre bien des portes qu'on peut hésiter à franchir. La théorie de l'art qui peut ressortir de ses divers écrits montre une grande intelligence de la place du lecteur, de la question du public, dans l'avenir de l'œuvre.

Le Récit d'enfance et ses modèles

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Abstract

L’idée que le récit d’enfance puisse avoir des modèles, être objet d’imitations, donner lieu à des formules codifiées et à des séries, semble paradoxale : la relation du début de la vie n’est-elle pas considérée comme l’occasion d’affirmer la singularité de la personne et de mettre au jour ce qu’il y a de plus intime dans une existence ? N’est-ce pas en particulier le récit d’enfance qui distingue le récit autobiographique centré sur le caractère privé, unique de la vie, des mémoires qui présentent un personnage public, un témoin qui fait de ce qu’il a vécu le point d’appui d’un point de vue sur l’Histoire ? Parce que cette frontière paraît mouvante, on préfère cependant aujourd’hui parler de « récits de vie ». Les recherches sur les mémoires et les autobiographies spirituelles ont souligné la présence de formes de récits d’enfance et d’une topique de l’évocation des origines de la vie, avant les Confessions de Rousseau, ouvrage qui marquerait la naissance du genre autobiographique. Les travaux sur les modèles fictionnels à l’œuvre dans le récit factuel, sur l’intertextualité, sur le genre contemporain de l’autofiction, la notion définie par Maurice Halbwachs de mémoire collective amènent à s’interroger sur la présence d’une mémoire des représentations et des textes qui imprègne toute écriture de la mémoire. Enfin, la popularité croissante de la pratique du récit de vie par des auteurs qui n’appartiennent pas au monde institutionnel des lettres invite à considérer aussi la question du savoir-faire, des recettes et des conseils dans la façon de raconter son enfance. Ce colloque a été conçu pour faire le point, dans les écrits de langue française, sur cette relation entre le récit d’une expérience unique et des formes reproduites et reproductibles.


Book
Le style, découpeur de réel : Faits de langue, effets de style

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Abstract

Si la parole est actualisation de la langue par la singularité énonciative, de nombreuses études montrent combien l’expression singulière est en réalité constituée de séquences préétablies et une mise en perspective synchronique et/ou diachronique oblige dans bien des cas à relativiser la singularité de faits saillants parce qu’isolés et pris ponctuellement. Le singulier vient alors s’inscrire dans une série langagière d’abord insoupçonnée, et cette inscription autant que le fait en lui-même permettent de lui donner une valeur stylistique, valeur elle-même variable précisément en fonction des contextes que la mise en série permettra d’établir. Il s’agira donc de réfléchir à la fois à la constitution locale et globale de tout fait/effet discursif : fait singulier, fait générique, en passant par le fait de langue daté, le fait de langue d’un groupe restreint, etc., comment les faits de langue deviennent-ils des effets de style et à quel niveau ? Ce second colloque de l’Association internationale de stylistique s’est efforcé de maintenir dans son champ d’investigation non seulement le fait, en tant que résultat textuel, mais encore le fait en tant que processus de production et d’interprétation. Il s’attaque à des questions aussi centrales que : – Pourquoi et comment peut-on délimiter des faits au sens d’éléments repérables, isolables et descriptibles en soi ? – Pourquoi et comment un « fait » ou un faisceau de faits a-t-il une valeur assignable ? – Peut-on élaborer une périodisation littéraire à partir de l’histoire des valeurs des « faits » ? – Comment lier un fait de langue et un effet de style ? – Comment enseigner les faits de langue, les effets de style ?

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