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Allons-nous, comme le dit Albert Jacquard, mourir tous ensemble comme des idiots pour avoir laissé faire et pour avoir trop longtemps succombé à nos funestes passions pour la puissance et le pouvoir ? A rêver d’un monde meilleur, on finit par croire qu’il est à notre portée. Le « nouvel ordre de l’humanité » ne peut naître que d’une analyse lucide de ce que nous avons fait jusqu’ici et de ce qu’il est possible d’envisager pour demain. A cette lucidité, ajoutons l’imagination qui seule permettra de nous repenser et de nous re-créer autrement. En abandonnant la démesure, notre devenir peut être à notre mesure… Le présent Cahier s’articule en trois parties sur une problématique centrale que nous donne Albert Jacquard et qui sert de fil conducteur: qu’est l’homme dans la biosphère? Quels sont ses espaces de liberté? Quelle dynamique pour l’humanité, quelles interdépendances?
Humanities, Multidisciplinary --- humanisme --- démographie --- écologie humaine
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L’œuvre d’Henri Queffélec occupe une place à part dans la littérature de l’après-guerre. À une époque où l’humanisme paraît démodé, où le récit traditionnel est remis en question, Queffélec continue à plaider pour un unanimisme chrétien et pour une littérature ancrée dans la réalité de sa région dont il évoque si bien l’imaginaire hanté par les signes de la mort. Romancier des îles bretonnes et de la mer, observateur des mutations de son temps, il peint les catastrophes provoquées par les violences de la nature, les drames et les conflits liés aux transformations sociales. Toute cette œuvre violente et déchirée ne cesse pourtant de rêver, de nous faire rêver d'harmonie, de solidarité. Queffélec a cultivé le catholicisme social et a eu des sympathies de plus en plus marquées pour le franciscanisme. Pour lui la religion est lien entre les hommes ; elle suscite des enthousiasmes, fait vivre des communautés. Le romancier joue sur les techniques narratives, sur les points de vue, pour animer des groupes et créer une vie collective. L’écrivain accomplit alors une mission presque sacerdotale en réconciliant l’homme et le monde.
Queffélec, Henri --- Literature (General) --- Henri Queffélec --- écrivain --- humanisme --- biographie
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Rien ne prédestinait Jean Hiernard à publier un jour le Journal de voyage d’un Silésien du xvie siècle. Spécialiste d’histoire romaine, il fit un jour par hasard connaissance, par le truchement de l’austère Corpus Inscriptionum Latinarum, de Seyfried Rybisch, un étudiant en droit passé par Poitiers en 1552 au cours de sa peregrinatio academica où il avait relevé quelques épitaphes antiques. Il lui est apparu comme une sorte d’alter ego dont il découvrit les manuscrits, aujourd’hui conservés à Wrocław, l’ancienne Breslau. L’Itinéraire de Rybisch, comme ses nombreux semblables à cette époque, nous fait parcourir en compagnie de ce studiosus et de ses camarades les chemins de la Renaissance. Son édition, accompagnée d’un commentaire exhaustif, a nécessité de longues années parsemées de doutes, de déceptions, mais aussi de découvertes. L’étude des récits de ce genre permet de renouveler notre connaissance de l’univers mental et intellectuel d’un moment de l’histoire où l’Europe moderne était en train de naître.
Classics --- History --- droit romain --- épigraphie --- humanisme --- Renaissance --- université --- voyage
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Des analyses consacrées au vitalisme de Bichat, en 1963, à l’étude du bios cynique dans les toutes dernières leçons de son dernier cours au Collège de France, les références au concept de vie, sans doute éparses et fragmentaires, sont pourtant constantes dans l’œuvre de Michel Foucault. Cette étude propose d’en faire le fil rouge qui permet de reconstruire le parcours de la pensée foucaldienne, cherchant en particulier à réinscrire les textes biopolitiques dans l’ensemble du corpus afin de mieux en saisir la portée. C’est dans le cadre du projet philosophico-politique d’un dépassement de l’humanisme moderne que la question de la vie fait irruption dans cette œuvre. Le présent ouvrage tente de montrer que le défi auquel s’est confrontée la pensée de Foucault a consisté à déplacer l’axe de l’analyse de l’homme - en tant que fondement supposé des savoirs et des pouvoirs modernes - vers la vie, sans pour autant faire de celle-ci un nouveau fondement (que ce soit à la manière d’un naturalisme ou d’un vitalisme). C’est par ailleurs à un tel défi que nous semble répondre l’introduction, dans les derniers cours de Foucault, d’un violent décalage conceptuel - et chronologique - à même la notion de vie, délestant celle-ci de toute référence biologique ou ontologique : l’analyse, d’abord centrée sur la vie comme zoé (ou, plutôt, sur la médicalisation, proprement moderne, de la vie), se centrera désormais sur la notion grecque, de part en part éthique, de bios.
Philosophy --- mort --- critique et interprétation --- vitalisme --- Foucaul --- humanisme moderne
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Une appréhension de la réalité sub specie hominis, d’un point de vue strictement humain : Eugenio Garin caractérise en ces termes la pensée de la Renaissance, comme une humanisation de l’approche de la réalité « en termes de liberté, de volonté et d’action ». Cela ne signifie pas que le pragmatisme est le dernier mot de l’humanisme, ni que l’homme est la mesure de toutes choses, mais que notre connaissance est essentiellement une connaissance par les effets : effets naturels, effets de la volonté divine dans la nature, effets des volontés humaines libres dans l’histoire. C’est dire aussi que, si toute métaphysique, voire toute théologie n’est pas impossible, c’est seulement à condition de mettre en place des dispositifs permettant de s’élever à ces types de connaissances qui dépassent les capacités humaines. Les études que nous présentons sont consacrées à la philosophie naturelle chez Cardan, Telesio et Campanella, et au rapport entre nature et histoire chez Machiavel, Guichardin, Patrizi, Bodin et Montaigne. Elles s’attachent à montrer que la philosophie naturelle et l’histoire, en qualité de réflexions sur la théorie de l’action et sur les procédures du savoir, ont eu des rôles privilégiés dans la formulation de cette approche, dont un des enjeux principaux est le rapport des penseurs du xvie siècle à l’humanisme. Le caractère occulte de la volonté divine et des volontés humaines libres impose à la fois des limites et une identité propre aux tentatives de maîtrise de la réalité par la connaissance et par l’art humain, qu’il s’agisse, sur le versant pratique, d’élaborer un art du temps, ou sur le versant théorique, de rassembler la totalité de la mémoire humaine.
Philosophy --- Medieval & Renaissance Studies --- XVIe siècle --- Renaissance --- humanisme --- philosophie
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"In examining the question "what, in the final analysis, is the ultimate meaning and value of being in general and of human existence in particular?" the author considers 3 main approaches--humanism, scientism, and theism--arguing that he personally finds theism most convincing"--
Theisme. --- Signification (Philosophie) --- Scientisme. --- Humanisme. --- Theism. --- Scientism. --- Meaning (Philosophy) --- Humanism.
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Humanism --- Humanism. --- History --- 1900 - 1999 --- 1900-1999 --- Philosophy --- Classical education --- Classical philology --- Philosophical anthropology --- Renaissance --- Humanisme --- Humanisme (levensbeschouwing) --- News, opinion and commentary --- Philosophy and religion.
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This critical study of Arendt explores the sources and dangers of political alienation in the West from the citizen republics of classical antiquity to the consumer societies of modern liberal democracies. It is a sympathetic appraisal of the high promise and great perils of the political life (the bios politikos).
Political philosophy. Social philosophy --- Arendt, Hannah --- Humanism. --- Humanisme --- Arendt, Hannah, --- Political and social views. --- Pensée politique et sociale --- Pensée politique et sociale. --- Humanisme.
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Le processus de mondialisation ouvre des possibilités inédites, mais suscite aussi des menaces pour l’être humain et l’ensemble de l’écosystème, provoquant ainsi un repli souverainiste dans un monde de plus en plus « déboussolé ». Quelle place, donc, pour un humanisme juridique au sein de la gouvernance mondiale ? Mireille Delmas-Marty confronte au récit de l’effondrement celui de la mondialité, communauté de destin unie et solidaire dans sa pluralité. Au croisement des droits nationaux et du droit international, elle revisite trois voies qu’elle avait explorées près de dix ans auparavant : résister à la déshumanisation, responsabiliser les acteurs globaux et anticiper les risques à venir. Ponctuée de nouveaux commentaires, et relue sous l’angle d’une « boussole des possibles », cette leçon de clôture prononcée en 2011 se révèle d’une actualité saisissante.
Social Sciences, Interdisciplinary --- Political Science --- Law (General) --- humanisme --- mondialisation --- droit international --- rationalité --- collapsologie --- climat --- environnement
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L’organisation contemporaine du savoir est telle que la notion d’humanité y joue une position relativement ambiguë. D’un côté, le développement des sciences de l’homme depuis le milieu du XIXe siècle, fait de l’humanité un domaine épistémologique de premier ordre. D’un autre côté, les notions de « nature humaine », d’« humanité » voire d’« humanisme » font régulièrement l’objet d’attaques frontales : en témoignent les différentes formes de morale ou de politique « antihumaniste », le constat philosophique de la « mort de l’homme » ou l’annonce d’une ère historique « post- ou trans-humaniste ». Or, ces différentes acceptions de la notion d’humanité ne se superposent pas. Le groupe de recherche « L’humain impensé » cherche à clarifier la nature des débats contemporains autour de cette notion. Les différentes contributions présentées dans cet ouvrage participent à cet effort, en interrogeant l’humain aux prismes des questions de la philosophie, du langage, de l’art, et de la technologie.
Philosophy --- humanisme --- art --- humanité --- philosophie --- langage --- épistémologie --- morale --- transdisciplinarité --- théorie critique de la connaissance
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