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Aimed at researchers, students and all interested in history, this multidisciplinary study offers a spectacular view of the history of Europe's largest lake. Adopting the lens of coastal history, this edited volume presents the development of the vast Great Lake's catchment area over a long-time span, from archaeological traces to Viking routes and from fishery huts to luxury villas of the power elite. It reflects on people's sensory-historical relationships with aquatic nature, and considers the benefits and harms of power plants and factories to human communities and the environment.The focus of the study is on the central and northern parts of the shores of Lake Ladoga, which belonged to Finnish rule between 1812 and 1944. The multidisciplinary approach permits an unusually wide range of questions. What has the Great Lake meant to local residents in cultural and emotional terms? How should we conceptualize the extensive and diverse networks of activities that surrounded the lake? What kind of Ladoga beaches did the Finns have to cede to the Soviet Union at the end of the war in 1944? How have Finns reminisced about their lost homelands? How have the Russians transformed the profile of the region, and what is the state of Ladoga's waters today?The volume is the first overall presentation of Lake Ladoga, which today is entirely part of Russia, aimed at an international readership. The rich source material of cross-border research consists of both diverse archival material and chronicles, folklore, reminiscence, and modern satellite images. The history of Lake Ladoga helps readers to understand better the economic, political, and socio-cultural characteristics of the cross-border areas, and the dynamics of the vulnerable border regions.

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Les frontières africaines sont souvent décrites comme des cicatrices de la violence des impérialismes étrangers en Afrique. Ce lieu commun fait encore aujourd'hui partie des catégories qui fondent nos regards sur le continent. Mais ce discours, en cherchant à dénoncer l'arbitraire colonial, réduit les configurations territoriales africaines à de simples conséquences de la domination européenne et fait des populations africaines les spectateurs passifs de leur propre histoire. Aux antipodes de ce cliché, cet ouvrage propose une histoire longue de la constitution des frontières d'un État -- le Niger -- englobant dans un même regard un siècle d'histoire régionale et soixante ans de domination coloniale. Cette approche permet de mettre au jour la place des enjeux locaux et régionaux dans cette histoire de frontières et de territoires, et de révéler qu'au sein de ceux-ci la colonisation n'est qu'un moment parmi d'autres. Cet ouvrage raconte une histoire paradoxale, celle d'une poignée de militaires coloniaux qui, au début du xxe siècle, instituent dans les plus grandes difficultés un gouvernement précaire qui s'appuie très largement sur les organisations politiques et territoriales locales, contribuant ainsi à les vider de leur sens et à amoindrir leur importance. Cette appropriation coloniale des frontières a été si forte qu'elle a fini par faire oublier aux colonisateurs, tout comme aux sociétés concernées elles-mêmes, que leur origine était le plus souvent locale et avait été négociée avec les populations et les autorités politiques. Ces frontières furent marquées par les dynamiques historiques internes du Soudan central au xixe siècle, et notamment les répercussions du jihad d'Ousman dan Fodio. Pourtant, l'histoire de leur tracé a contribué à construire le grand récit d'Européens maîtres du jeu imposant sans considération le partage du monde.

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