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Quarante ans après l’écriture des textes constitutionnels français et tunisien, les études rassemblées dans cet ouvrage, issues d’un colloque tenu à Tunis en décembre 1999, esquissent une mise en perspective comparée des évolutions juridiques dans les deux pays. À cette occasion sont notamment abordées les questions relatives aux rapports entre pouvoirs publics, au fondement démocratique du pouvoir, aux droits fondamentaux et au contrôle de constitutionnalité. Plus largement, cette comparaison entre droit constitutionnel tunisien et droit constitutionnel français permet d’aborder certains thèmes généraux et transversaux à l’ensemble du droit : problème du mimétisme, évolution de la fonction du juge, influence du droit international et du droit communautaire, définition des concepts juridiques.
Law --- Tunisie --- droit constitutionnel --- 5e République --- constitutions
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Perçus comme une véritable révolution, les événements qui ont eu lieu en 2011 en Tunisie étaient porteurs de beaucoup d’espoirs au sein de la société tunisienne. Dix ans après, le pays peine à trouver une stabilité politique, à surmonter ses difficultés économiques et à résorber des inégalités territoriales anciennes entre la façade littorale et les régions du centre. Mais qu’en est-il de la population tunisienne dont une grande partie, et en particulier les plus jeunes, s’est soulevée en 2011 pour mettre fin à des décennies de dictature ? Pour répondre à cette question, une enquête sociologique de grande ampleur a été menée en 2016 par une équipe de chercheuses et chercheurs tunisiens et français. Pour la première fois, les histoires individuelles de plus de 3 000 Tunisiennes et Tunisiens ont été collectées dans leurs dimensions géographique, familiale et professionnelle. À partir de ces résultats, l’ouvrage entreprend de saisir les paradoxes qui traversent aujourd’hui la société tunisienne, tiraillée entre conservatisme et modernité, et d’en décrire la diversité. Au-delà des données factuelles sur l’emploi, l’éducation, le célibat, les rapports de genre, la mobilité géographique, il explore une dimension plus subjective, entre résistances, compromis et mutations, de cette société en mouvement.
Social sciences --- Tunisia --- Geography --- Tunisie --- enquête --- Printemps arabe
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Social Sciences, Interdisciplinary --- sciences sociales --- Tunisie --- urbanisation --- Afrique du Nord
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Julien Poinssot (1844-1900), Louis Poinssot (1879-1967) et Claude Poinssot (1928-2002), archéologues de père en fils, ont été, à des titres divers, des acteurs et des témoins privilégiés de l’histoire de l’archéologie en Tunisie. Entre les années 1870 et 1990, ils ont réuni un ensemble documentaire exceptionnel et original sur l’histoire de l’Afrique du Nord, de l’Antiquité au XXe siècle. Constitué d’une bibliothèque de plus de 4 500 volumes, de 25 mètres-linéaires d’archives issues de leurs recherches et de celles de leurs confrères – Bernard Roy (1846-1919), Paul Gauckler (1866-1911), Alfred Merlin (1876-1965) – le fonds Poinssot offre aux chercheurs d’aujourd’hui une documentation sans équivalent sur l’archéologie française en Afrique du Nord. Les contributions présentées ici explorent l’activité de trois générations de chercheurs, mus autant par le culte de l’archéologie que par le respect du document. Elles mettent au jour les multiples aspects de l’activité scientifique de cette famille d’archéologues, tout autant que les contraintes intellectuelles, matérielles et économiques qui pesaient sur elle.
Arts & Humanities --- Archaeology --- archéologie --- Afrique du Nord --- Tunisie --- sciences sociales --- archives --- Antiquité
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Le mot révolution, comme l’a bien remarqué Alain Rey, « est devenu très actif dans la mémoire collective des francophones depuis la fin du xviiie siècle ». Yadh Ben Achour examine la révolution tunisienne en la replaçant tout d’abord dans son cadre historique, au regard de la théologie politique islamique classique et sous l’angle de l’anthropologie historique, puis en étudiant l’ambiguïté de son déroulement dans le contexte des récentes révolutions arabes.
Religion --- History --- Political Science --- révolution --- politique --- histoire --- francophonie --- théologie --- islam --- Tunisie --- 21st century history: from c 2000 --- -Islam --- Tunisia
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Longtemps restées, pour l’essentiel, l’apanage des historiens du droit et des chartistes, les archives judiciaires suscitent désormais un intérêt bien au-delà de ces cercles spécialisés, en particulier chez les historiens en quête de nouveaux objets. Et d’Europe les travaux s’étendent désormais aussi aux colonies et aux protectorats, dont les archives sont progressivement accessibles. La présente étude sur La justice française et le droit pendant le protectorat en Tunisie s’inscrit dans ce mouvement de recherche global et particulier. Le système judiciaire du protectorat de la France en Tunisie (1883-1956) est ici étudié dans son ensemble, tant en ce qui concerne ses acteurs (statuts des magistrats) que le fonctionnement des institutions (hiérarchie des ordres judiciaires et contrôle). Les contributions des différents auteurs montrent comment la Tunisie a pu servir de laboratoire d’expérimentation, les autorités ayant instauré ce protectorat de manière empirique. Les auteurs s’interrogent également sur l’exportation vers d’autres pays, voire vers la Franc, de certaines solutions pragmatiquement dégagées à partir du cas tunisien.
Justice, Administration of - Tunisia --- Law - Tunisia --- Law - France - Colonies --- Justice, Administration of - France - Colonies --- Tunisie --- colonisation --- histoire --- protectorat --- justice --- droit --- Justice, Administration of --- Law --- Colonies
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À travers la construction de l’objet sociologique « ingénieur », cet ouvrage vise à apporter un éclairage sur la manière dont se sont recomposés les enjeux politiques, économiques et sociaux dans le contexte de libéralisation économique du Maghreb des années 1990-2000. Prenant pour point de départ la naissance du corps moderne des ingénieurs pendant la période coloniale, il s’est agi d’analyser comment, après l’indépendance des États du Maghreb, les ingénieurs sont passés du statut de grands commis du secteur public au service de la construction d’un projet de développement national impulsé par l’État à celui de cadres moyens ou supérieurs se présentant sur un marché du travail de plus en plus ouvert. Ce processus, inscrit dans le cadre d’une dualisation du système de formation, est apparu lui-même lié à la massification de l’enseignement supérieur et aux transformations économiques et sociales générées par l’application, à partir du milieu des années 1980, des plans d’ajustement structurel du FMI, synonymes d’élargissement progressif du secteur privé et d’ouverture à l’économie mondiale.
Social Sciences, Interdisciplinary --- Sociology --- sociologie au Maghreb --- diplôme --- emploi --- emploi public --- formation --- Histoire --- ingénieur --- ingénieur agronome --- ingénieur colonial --- Maghreb --- marché du travail --- Maroc --- Tunisie --- université tunisienne
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Dès l’indépendance tunisienne, la science a été fortement mobilisée dans les discours des pouvoirs politiques. Elle est présentée comme la condition du développement économique, la voie d’une émancipation générale du peuple, la garantie de l’indépendance et de la puissance du nouvel État. Mais les conditions socio-historiques de la naissance d’une pratique scientifique en Tunisie ont conféré à la mise en actes de ce discours un caractère ambigu. Tout d’abord, l’Université, lieu de l’éclosion de la recherche scientifique dès l’années 1960, est devenue, après un court « état de grâce », le symbole d’une contestation politique virulente, notamment islamiste à partir des années 1980. Ensuite, les premières générations de scientifiques tunisiens, marquées, lors de leur formation à l’étranger, par les valeurs de l’universalisme scientifique, ont très tôt associé pratique scientifique et ouverture d’un espace de débat critique. C’est cette tension entre les représentations politiques de la science et les conditions sociales de sa pratique que tente d’analyser cet ouvrage centré sur la période cruciale des quarante ans qui précèdent l’adoption, en 1996, d’un cadre législatif pour la recherche scientifique en Tunisie. Il montre comment les politiques scientifiques mises en œuvres révèlent un rapport équivoque des pouvoirs politiques tunisiens à la science, et peut-être plus encore aux « savants ». Et comment, dans la période la plus récente, la tentative de concilier libéralisation économique et maintien d’un ordre politique centralisé et autoritaire ne laisse aux scientifiques d’autre alternative que d’être marginalisés ou étroitement agrégés à l’appareil d’État sous prétexte d’efficacité : c’est-à-dire dans les deux cas, hors d’état d’agir sur les orientations de leur pratique.
Science and state --- Physical Sciences & Mathematics --- Sciences - General --- Science --- Science policy --- State and science --- Government policy --- State, The --- Tunisie --- politique scientifique --- université tunisienne
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Quel rôle a joué l'école dans la reproduction des élites au Maghreb au cours du XXe siècle ? C'est la question dont traite ce livre, de façon rigoureuse et érudite. Machine de déclassement social sous la colonisation pour les classes dirigeantes précoloniales, l'école ouvre, avec l'indépendance, ses portes aux enfants des classes moyennes. La contestation politique des années soixante qui s'ensuit incite les autorités à réformer le système scolaire en vue de le neutraliser. La politique d'arabisation débouche sur la dualisation des systèmes d'enseignement au Maghreb, opposant filières d'élite et filières de relégation que sont les « facultés-casernes ». La voie est alors ouverte à l'islamisme. L'auteur retrace cette histoire en brossant le portrait de quatre générations. Jusqu'aux indépendances en 1956, le baccalauréat est la clef de la conquête des études supérieures pour une infime minorité de musulmans. Comme la génération des pionniers, celle des indépendances s'affirme en tirant profit de son capital social. Les réformes de grande ampleur, mises en place à partir de 1945 et renforcées à l'indépendance, permettent l'émergence, du début des années soixante jusqu'au milieu des années soixante-dix, de la génération de l'ouverture. Dans le dernier quart du siècle, la génération de la crise est confrontée à la saturation de l'État national. La fermeture sociale s'est installée face au processus de consolidation de la nouvelle élite.
History --- Afrique du Nord --- Tunisie --- Maroc --- élite --- études universitaires --- faculté --- Maghreb --- formation --- enseignement --- filières --- mahkzen --- diplômés --- classe dirigeante --- enseignement supérieur --- islam --- notable --- protectorat --- système élitaire
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Le patrimoine de la Tunisie, d’une incroyable richesse, est tout autant constitué de monuments puniques, romains, byzantins qu’islamiques dont certains sont aujourd’hui protégés au titre des monuments historiques, voire inscrits sur la liste du patrimoine de l’Unesco. Ces monuments ont d’abord suscité la curiosité des explorateurs et voyageurs du XIXe siècle puis l’intérêt des savants européens et des autorités coloniales françaises. L’histoire de leur patrimonialisation prend ses sources bien avant l’établissement du protectorat mais c’est au début de celui-ci que sont fondées les institutions modernes, à l’origine de l’actuel Institut national du Patrimoine de Tunisie. En 1885, est ainsi créé le Service des antiquités et des arts sous l’égide du ministère français de l’Instruction publique et de l’Académie des inscriptions et belles lettres, pour étudier, sauvegarder, restaurer et mettre en valeur le patrimoine du pays. Pour ce faire, cette administration s’appuie sur une législation patrimoniale novatrice et encadre la création du musée Alaoui, aujourd’hui plus connu sous le nom de musée du Bardo. Cet ouvrage s’attache à retracer l’histoire de ces institutions patrimoniales en montrant comment se sont engagées la patrimonialisation, l’étude, la sauvegarde et la mise en valeur des différentes catégories de monuments entre 1881 et 1920. L’auteur montre comment un large éventail d’acteurs, constitué de fonctionnaires, de scientifiques, de sociétés savantes, d’associations, d’écrivains et de voyageurs, a pu participer à élever des sites tels que ceux de Carthage, de Dougga ainsi que les médinas tunisiennes au rang de patrimoine.
Architecture --- History & Archaeology --- Archaeology --- History --- patrimoine --- monuments --- architecture --- Tunisie --- colonie --- protectorat --- fouilles archéologiques --- archéologie --- phéniciens --- monuments puniques --- patrimonialisation --- Antiquité --- musées --- sociétés savantes --- musée du Bardo --- Carthage
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