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J'ai beaucoup de mal à me revoir dans cet emploi de précepteur, fort précaire, au foyer d'un marchand de voitures, boulevard Jourdan, vers 1938. Peu d'argent, peu d'amis dans Paris, et l'instabilité générale (qui n'épargnait pas le marché automobile), la glissade vers la guerre. Cela encore - l'inquiétude, un certain comique des mauvaises surprises - je parviens à le ressaisir. Ce que je retrouve très difficilement, par contre, c'est l'essentiel du Précepteur : la joie qui m'a permis d'écrire ce livre, l'élan qui me faisait alors traverser les difficultés comme des cerceaux de papier. Un clown? Quelqu'un d'assez risible par moments, un étourdi, un rêveur éveillé, horriblement craintif et avide à la fois. Il est naturel que l'un des trois récits dont se compose le livre ait trait aux années de collège. Le précepteur des enfants Chavanet est resté, par bien des traits, l'adolescent exalté qu'il était dans mon premier livre (Le seau à charbon). Les notes éparses sur lesquelles s'achève Le précepteur sont les témoins d'une joie, d'une légèreté, par moments intenable : il fallait l'user, la malmener, la perdre, arriver enfin au désert. Henri Thomas --Quatrième de couverture.
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Les questions fondamentales sur la présence et la mort sont reprises par l'enfant qui ne cesse de vivre dans le poète. Les planches courbes auxquelles se réfère le titre sont celles de la barque du passeur qui tente une avancée entre les deux rives du fleuve, les deux rives du rêve, les deux rives de la vie.
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