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Définir à priori une réforme ou un réformateur est impossible. Interpréter tout changement comme une réforme et tout acteur comme un réformateur ne peut conduire qu’à la confusion. Sont donc mises en évidence celles qui ont réellement marqué l’évolution de la société française sur les champs politique, économique, social ou culturel, pour quelles raisons, ainsi que leurs auteurs en récusant tout cloisonnement. Ne retenir, sur deux siècles d’évolution, que les mesures ayant eu un impact réel ou privilégier celles qui sont tenues pour positives et durables comportait le risque de passer sous silence celles qui ont abouti à l’échec ou ont été considérées à postériori comme éphémères ou rétrogrades, bien qu’elles n’aient pas été vécues ainsi par les contemporains. Certaines mesures ont été et sont restées plus connues pour leur image que pour leur contenu, l’une et l’autre devant être prises en compte car l’image a pu servir de support à des choix idéologiques ultérieurs. Dans leur souci de rechercher des continuités, les auteurs ont dû résister à la tentation de minimiser l’impact des ruptures mais leur propos, loin de le nier, était d’en montrer les héritages intégrés à des degrés très divers dans les évolutions ultérieures, certains interdisant tout retour en arrière, d’autres étant progressivement oubliés. Leur constat in fine est que réformes et réformateurs relèvent de toutes les familles idéologiques et politiques et que, pour parodier un propos célèbre, aucune n’a eu l’exclusivité de la volonté d’amélioration du vécu de ses contemporains, avec des réussites diverses. Sylvie GUILLAUME, professeur émérite des universités, est membre honoraire de l’IUF et chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po Paris. Pierre GUILLAUME, ancien élève ENS Saint-Cloud, est professeur honoraire des universités.
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La République romaine commence son histoire vers 509 av. J.-C. par l'expulsion du "roi" Tarquin le Superbe. S'en suivit la mise en place d'un gouvernement de type oligarchique qui laissa le pouvoir à quelques grandes familles aristocratiques. Cinq siècles plus tard, les déchirements politiques qui divisèrent son aristocratie précipitèrent la fin de la République après l'avoir entraînée dans des conflits sociaux et des guerres civiles interminables. Entre temps, la "république" avait constitué un "empire" qui s'est étendu à l'ensemble du monde méditerranéen ainsi qu'à ses territoires périphériques grâce à des institutions politiques et sociales lui permettant d'associer un peuple de citoyens à son aristocratie. Cette profonde solidarité d'intérêts au sein de la société romaine favorisa une expansion territoriale exceptionnelle tant d'un point de vue historique que géographique. Toutefois, l'expansion impérialiste finit par révéler l'inadéquation entre les structures institutionnelles et l'univers socio-culturel d'une cité-Etat, et le mode de gestion d'un empire aux dimensions exceptionnelles. L'incapacité à surmonter cette contradiction mit un terme au régime aristocratique qui définissait la nature de la République romaine.
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Découvrir c'est laisser de côté les formules et les simplifications pour se confronter directement aux textes. Sur une autrice, sur un auteur, sur une question, la collection "Découvrir" présente treize textes, commentés et mis dans leur contexte, proposant au lecteur des pistes pour aller plus loin. Les textes rassemblés ici explorent les événements, espoirs et questions politiques qui ont traversé le processus révolutionnaire chilien, de l'élection d'Allende en novembre1970 au coup d'État du général Pinochet en septembre1973 : la voie chilienne vers le socialisme, l'interventionnisme des États-Unis, la bataille culturelle, l'anti-impérialisme, les mobilisations des conservateurs, les revendications mapuches, les débats à gauche, le rôle des cordons industriels et des formes de pouvoir populaire, la préparation militaire du coup d'État, etc.
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Europe is struggling. Its challenges include weak economic growth, populism, geopolitical tensions, Brexit, the EU's legitimacy crisis, and much more. Some of the dynamics at work may encourage further integration, but others are undermining it. This volume of Research in Political Sociology seeks to adopt a 'longer' view to make sense of Europe's current 'malaise'. Written just before the COVID-19 pandemic, it asks vital and long-term questions about the EU. Are the current challenges unprecedented or do they have roots in, or connections to, past events and developments? Is there a 'big' picture which we should keep in mind? Are there bright spots, and what do they suggest about Europe's present and future? To engage in such questions, leading scholars draw from historical and comparative sociology, as well as comparative politics. They offer analyses that see the EU as an instance of state formation. They grapple with the question of identity and institutions, exploring in that context the extent and limit of citizens' support for more Europeanization. Taken together, they put forward exciting, far-reaching, and illuminating perspectives of enduring relevance as Europe moves toward an uncertain future.
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La Maison de l’Image présente That’s all folks, un titre que chacun interprètera comme il l’entend à la veille des élections de tous les dangers : Fini la Belgique ? Fini la connerie ? Fini le bac à sable ? On verra dans cette expo ce que les meilleurs cartoonistes ont retenu et produit de mieux sur les innombrables crises belges depuis la création de notre petite terre d’héroïsme. La fin de la Belgique est en effet un sujet rémanent depuis 1830. Le petit royaume a enfilé les crises comme les perles, elles auraient pu lui être fatales mais il a chaque fois survécu dans des soubresauts qualifiés de “compromis à la belge” dixit les manuels de géopolitique pour les nuls.
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Enquête sur la répression par la junte militaire birmane des bonzes ayant manifesté à la fin de l'année 2007 pour protester contre l'augmentation du prix des carburants et la dégradation des conditions de vie. Les auteurs retracent l'histoire de l'opposition dans le pays depuis 1962, et analysent les relations de la Birmanie avec la Chine, l'Inde et les organisations internationales.
Birmanie --- Politique et gouvernement --- Birmanie - Politique et gouvernement - 1988 --- -Birmanie
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Trait-d’union entre la Chine et l’Asie du Sud-Est, le Vietnam connaît, depuis la fin des années 1980, un développement spectaculaire facilité par la chute du bloc de l’Est et d’importantes réformes économiques. L’émergence du Vietnam s’accompagne néanmoins d’enjeux socio-économiques qui ne peuvent être compris en dehors des relations et influences réciproques qu'entretiennent le Vietnam et ses États voisins (Laos, Cambodge, Chine). Après avoir mesuré le développement de ces États, et mis en exergue les convergences et divergences des pays d’une région sous influence chinoise, l’ouvrage questionne la nature des relations des États de l’ex-Indochine avec le géant économique et démographique chinois. Une attention particulière est également portée à l’examen des divisions et tensions entre le Vietnam, le Cambodge et le Laos à un moment où Beijing est perçue comme une menace mais aussi une source d’opportunités. Dépassant le cadre des frontières nationales, les configurations spatiales à l’œuvre témoignent de la vigueur de l’intégration économique de cette région dans les dynamiques de la mondialisation et le nouvel ordre régional en cours de construction sous l’égide de la Chine.
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