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Si usiner, c’est encore pour beaucoup travailler durement, on ne peut plus aujourd’hui porter le même regard sur ce que ce terme évoque. L’usine qui, tout au long du xxe siècle, a rythmé les grands moments de l’Histoire, s’éteint tout doucement. Aujourd’hui, le monde de l’usine symbolise une époque, celle de l’activité industrielle des ouvriers, puis celle des licenciements de masse. C’est un monde de dur labeur, une histoire collective à comprendre de l’intérieur. Cet ouvrage, prenant à témoin l’espace francilien, nous explique le développement de l’usine et de son activité. Il nous plonge dans le passé des usines en disséquant son histoire, nous offre un regard pluriforme sur les nouvelles activités liées aux restructurations. Il nous permet égale- ment de saisir, par exemple, comment les anciennes usines de Boulogne- Billancourt peuvent devenir une fondation d’art contemporain. Dans le cadre du programme pluri-formations de l’Université Paris I-Panthéon Sorbonne (« Environnement francilien, de la gestion à la perception »), un groupe de chercheurs (économistes, géographes, historiens, plasticiens, esthéticiens, sociologues), sous l’égide du CERAP (Centre d’Etudes et de Recherches en Arts Plastiques) ont choisi que « l’Usine à chômage » s’empare de ce sujet lourd de signification. Alors que notre société est à l’heure de la « mondialisation » et que l’usine change de peau, ce thème aurait pu n’entraîner qu’un simple bilan scientifique. Il fait plus, il engage le débat.

Geography --- Urban Studies --- usine --- travail --- mondialisation --- espace francilien --- architecture industrielle

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Le projet d’aménagement et de réhabilitation immobilière de la colline Saint-Charles à Marseille, conduit par l’établissement public Euro­mé­diterranée, a donné lieu à une série de fouilles préventives menées par l’Inrap et la Ville de Marseille de 2002 à 2008. La colline est localisée dans un secteur potentiellement sensible du point de vue archéologique, en raison de sa proximité avec les portes principales de la cité antique et médiévale — ce qui laissait augurer des découvertes. Les fouilles ont livré les restes d’une manufacture royale des Poudres et Salpêtre, puis passée sous tutelle de l’État, édifiée au XVIIe siècle et en usage jusqu’au début du XXe siècle, les traces de vignobles grecs antiques, et les vestiges d’une occupation préhistorique courant du VIIIe millénaire au IVe millénaire av. J.-C. Cet ouvrage, accompagné d’une illustration abondante et souvent inédite, est consacré à la salpêtrière et à son environnement urbain. Il est le fruit d’une collaboration étroite entre archéologues et historiens, qui permet d’offrir une première synthèse sur le quartier de la Porte d’Aix de la fin du XVIIIe siècle à la première moitié du XIXe siècle avant que ce quartier ne se paupérise. Installée à l’entrée de la ville près de la Porte d’Aix au lieu-dit Bernard-du-Bois, ou du Bosc, la salpêtrière a disparu très tôt de la mémoire marseillaise. Les études qui lui sont consacrées ici mettent en lumière son évolution, de sa construction à la fin du XIXe siècle, et l’étonnante aventure de ses productions et des inventions qui y étaient associées, ainsi que sa complémentarité avec la poudrerie de Saint-Chamas. Elles permettent de documenter la genèse de l’îlot Bernard-du-Bois dans lequel elle a été implantée et qui — progressivement loti à partir de 1666, au moment de l’agrandissement de Marseille — accueillait à la fois maisons particulières et fabriques à l’origine de sa réputation artisanale. Elles montrent les liens que ces activités manufacturières ont pu…

History & Archaeology --- Industrial Relations & Labor --- urbanisation --- artisanat --- industrie --- usine --- archéologie --- histoire --- pollution

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Plant engineering --- Facility management --- Génie d'usine --- Implantation (Organisation) --- Periodicals --- Périodiques --- Planification --- Facility management. --- Plant engineering. --- Engineering --- Architecture --- Civil Engineering --- Satellites, Space Probes & Technology --- Facilities management --- Factory management

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La Compagnie des Compteurs a été un acteur et un témoin majeur des mutations de l'industrie française aux XIXe et XXe siècle. En une dizaine d'années, Gabriel Chamon, acquéreur en 1872 d'un atelier de ferblanterie, employeur d'une quinzaine de compagnons, avait réussi à fédérer plusieurs entreprises de la filière du gaz, de l'eau et de l'électricité pour constituer la Compagnie pour la fabrication des compteurs et matériel d'usines à gaz qui s'honorait, en 1919, d'un effectif de 7 500 personnes. Au fil d'un siècle fertile en bouleversements politiques, économiques, sociaux, urbanistiques, caractérisé dans sa seconde partie par l'intégration de technologies radicalement nouvelles, la société dirigée par trois générations de la famille Chamon est devenue, en 1959, la Compagnie des Compteurs avec pour sigle CdC. Elle était riche d'un effectif d'environ 22 000 personnes dont 8 000 à Montrouge en 1968, à la veille de son absorption par Schlumberger Limited en 1970. Sous la raison sociale Compteurs Schlumberger, elle conserve renommée et activité qui perdurent et prospèrent sous la marque Schlumberger Industrie dans les dernières décennies du XXe siècle. Dans les années 2000 et jusqu'à nos jours, les entreprises acquéreuses de ces activités se prévalent, sous leurs raisons sociales respectives, de l'historicité de leur commun ancêtre centenaire. L'acquisition du site de Montrouge par Crédit Agricole S.A., concomitante à l'installation des différentes entités du Groupe, révèle la capacité d'une société de services à restaurer le bassin d'emploi équivalent de la société industrielle d'antan. Conjointement, l'inscription à l'inventaire général du patrimoine et l'adaptation d'anciens bâtiments industriels aux normes écologiques et la préservation du parc, de sa flore et de sa faune, élaborées en 1985 par Renzo Piano et Alexandre Chemetoff sous l'égide de Schlumberger, contribuent à l'histoire en mouvement de la ville de Montrouge.

Gas industry --- Energy industries --- History. --- Compagie des comteurs. --- Industries --- Power resources --- Natural gas industry --- Compagnie pour la fabrication des compteurs et matériel d'usine à gaz --- Compagnie des compteurs --- Schlumberger --- histoire économique

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Plusieurs perspectives sont posées dans cet ouvrage pour tenter de répondre à cette question : que fait la littérature au bonheur ? On y interroge d’abord la manière dont la fiction inscrit le bonheur dans une quête, une trajectoire spirituelle, voire mystique, dans un ailleurs qu’offre parfois la perspective d’une migration. On peut aussi rapporter la dimension intérieure du bonheur comme état de l’âme à un objet extérieur, « le lieu construit » imaginé, en privilégiant les relations et interactions qu’il entretient avec les contextes de sa réalisation.

Literature (General) --- utopie --- dystopie --- imaginaire --- mystique --- musique --- métaphysique --- nature --- terre --- désert --- usine --- île --- cité --- ferme --- hôtel --- cour d'assises --- scène --- exil --- révolte --- utopia --- dystopia --- imaginary --- mysticism --- music --- metaphysics --- earth --- desert --- factory --- island --- city --- farm --- hotel --- court of law --- theatrical stage --- exile --- revolt