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Chez un philosophe aussi attentif à sa langue que Schelling, le vocabulaire est moins un simple lexique qu'un véritable trésor, et il n'est pas rare que notre auteur décèle un trésor philosophique dans tel ou tel vocable, ou puise dans le passé de la langue une acception oubliée ou tombée en désuétude, qu'il y repère une piste jusque là inaperçue pour la réflexion philosophique. Chaque langue constitue à ses yeux une œuvre d'art, autrement dit un univers, absolument séparé des autres langues en même temps qu'essentiellement uni à elles. Sensible, après Leibniz, à la vocation philosophique élective de la langue allemande, mais réceptif aussi à la dimension constitutivement polyglotte de l'histoire de la philosophie, Schelling n'aura eu de cesse de méditer, en lui donnant un statut philosophique rigoureux, l'événement de la tour de Babel et celui, inverse et complémentaire, d'une Pentecôte : l'homoglossie et l'hétéroglossie, le Même et l'Autre. D'où la nécessité d'un glossaire, pour autant que l'hétéroglossie – ou philosophie – travaille aussi chaque langue de l'intérieur.
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Heidegger fait appel à la grammaire et à l'étymologie pour relancer la question de l'être à partir du peu qu'il en reste. Le point de départ de ce texte, c'est précisément que être ne nous est presque plus rien : auto-désaffection. Il s'agit de trouver quelque biais par lequel procurer à l'être une entrée favorable : recommencer le § 1 d'Etre et temps, ou plutôt reprendre autrement la tâche. Se dessine alors une autre voie d'accès, selon une mise en perspective où la question de la langue, c'est-à-dire aussi de la traduction, devient primordiale. Pascal David propose ici une traduction nouvelle et inédite du chapitre 2 de l'Introduction en la métaphysique, cours de Heidegger professé en 1935, publié en 1953 chez Niemeyer, traduit en 1958 par Gilbert Kahn, et édité en 1983 comme tome 40 de l'Edition intégrale en cours depuis 1975. Elle est accompagnée d'une présentation, d'une notice biographique, d'un glossaire et d'un dossier.
Ontology --- Language and languages --- Ontologie --- Langage et langues --- Philosophy --- Philosophie --- Langage --- Phénoménologie
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« Le pays est entré en contact avec quelques vérités précieuses, mais qui risquent de ne pas pénétrer dans sa conscience faute d'être formulées. » Simone Weil (1909-1943) diagnostique la maladie qui est la nôtre - le déracinement - et propose un remède. Alors que nous traversons une catastrophe sociale et écologique sans précédent, il nous faut refaire le même effort, transformer nos manières de penser et de vivre, nous inscrire dans des milieux. Les besoins de l'âme, Étude pour une déclaration des obligations envers l'être humain, Amour de l'ordre du monde, ainsi que des lettres de Simone Weil, permettent d'engager une telle réflexion. Ces écrits sont suivis d'un essai de politique par temps de catastrophe. Sans oublier ni le malheur des hommes ni la beauté du monde, il s'agit de proposer « un art de vivre par temps de catastrophe ».
Philosophy --- Letters --- Weil, Simone, - 1909-1943 --- Weil, Simone, --- Critique et interprétation.
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Philosophy, Modern. --- Philosophie moderne --- Vezin, François. --- Vezin, François.
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Après le grand cours de 1936 sur le traité de Schelling de 1809, les Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine, Heidegger remet en 1941 l’ouvrage sur le métier. Il propose ici une interprétation «renouvelée» du traité dans lequel il voit «le sommet de la métaphysique de l’idéalisme allemand», ou encore «le cœur de toute métaphysique de l’Occident». C’est dire que, loin de faire double emploi avec le cours de 1936 (dont la traduction française a paru en 1977 sous le titre Schelling), ce cours de 1941 reprend à nouveaux frais la problématique schellingienne. Le fil directeur de l’analyse est la distinction entre «fond» et «existence», analogue à celle entre pesanteur et lumière. En fait d’«écrit sur la liberté», dit Heidegger, il serait plus pertinent d’appeler l'ouvrage «l’écrit sur le mal», la liberté étant déterminée par Schelling comme pouvoir non du bien ou du mal, mais du bien et du mal. C’est cette solidarité entre la liberté et le mal qui est interrogée. C’est aussi l’occasion, pour Heidegger, de préciser en quoi le concept d'existence, tel qu’il l’élabore dans Être et temps, se démarque de ce qu’entendent sous ce nom Schelling, Kierkegaard et Jaspers. Ce n’est pas le moindre prix de ce cours que de prévenir le contresens, courant en France, selon lequel le traité de 1927 relèverait de «philosophie de l’existence» ou de l’«existentialisme».
Metaphysics --- Idealism --- Phenomenology --- Métaphysique --- Idéalisme --- Phénoménologie --- Schelling, Friedrich Wilhelm Joseph von, --- Schelling, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling (1775-1854) --- Idealism, German --- 3473 --- Concept --- Critique et interprétation --- Métaphysique --- Idéalisme --- Phénoménologie --- Métaphysique. --- Phénoménologie. --- Concepts. --- von Schelling, Friedrich Wilhelm Joseph, --- von Schelling, Friedrich Wilhelm Joseph, 1775-1854
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Ontology --- Phenomenology --- Philosophy, Modern --- Ontologie --- Phénoménologie --- Philosophie --- Anaximander --- Metaphysics
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Le présent volume, qui rassemble deux écrits distincts mais solidaires rédigés entre 1938 et 1940, constitue l'un des sept grands traités dits historiaux rédigés par Martin Heidegger entre 1936 et 1944, dont seuls les Apports à la philosophie avaient été traduits jusqu'à présent en notre langue. Prenant congé des principales déterminations métaphysiques de l'homme, que celui-ci soit fixé comme animal rationnel ou compris à partir de la subjectivité d'un ego, le premier texte, intitulé L'histoire de l'estre, invite à re-penser de fond en comble l'être humain, à savoir qui nous sommes. À penser l'être humain comme celui qui, foncièrement, a trait à l'être, et par là comme être-le-là en son "ouverture" à ce qui n'est pas lui et le fait lui, dans son rapport constitutif au monde et à la terre. Il a pour ambition de penser l'être humain à partir d'une histoire - l'histoire de l'estre - dont il n'est pas l'agent mais, au mieux, le destinataire, à la faveur d'une histoire qui ne vient pas de nous mais à nous. Le second texte envisage le "communisme" non pas comme un régime politique parmi d'autres mais bien, en un sens entièrement inédit, comme constitution métaphysique régissant l'humanité des Temps nouveaux.
Philosophical anthropology --- Communism --- Ontology --- Homme --- Philosophie de l'homme --- Communisme --- Métaphysique --- Philosophy. --- Philosophie. --- Philosophie de l'homme. --- Metaphysics
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Ontology --- Time --- Ontologie --- Temps (Philosophie) --- Philosophy --- Temps. --- Ontologie. --- Absolu (Philosophie)
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Logic, Ancient --- Meaning (Philosophy) --- Logique ancienne --- Signification (Philosophie) --- History --- Histoire --- Plato. --- Aristotle. --- Logique
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