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Que voit-on en ouvrant un ouvrage de Fichte ? De bien curieux énoncés, énigmatiques, abstraits et apparemment très répétitifs. Que l'on prenne au hasard quatre ou cinq pages des Principes de la Doctrine de la science, il y sera question de " Moi absolu ", de " Non-Moi posé ", d'" auto-affection du Moi " ou encore de " transfert dans le Non-Moi ". L'idéalisme allemand est, non sans raisons, réputé difficile d'accès, car très abstrait et technique. C'est pourquoi cet ouvrage propose une approche accessible de la philosophie développée par Fichte durant les années 1792-1800. Afin d'y parvenir, nous articulerons notre étude autour d'un étrange néologisme, qui se révèle central dans la conception que Fichte se fait du rapport entre le sujet et le monde extérieur : le " Non-Moi " (Nicht-Ich). À quoi bon mener une recherche sur la réalité, apparemment indéniable, du monde que je perçois, et que nous percevons tous ? Mais, à la réflexion, sur quoi repose cette croyance naturelle, et ne serait-il pas plus prudent d'en rester à l'affirmation solipsiste de ma seule existence ? Comment prétendre faire provenir le Non-Moi du Moi lui-même ? N'est-ce pas aussi stérile et absurde que de vouloir s'extraire d'un marécage en tirant sur ses propres cheveux ? C'est à ces questions que nous devrons répondre si nous voulons saisir le sens profond de la notion de " Non-Moi " et le statut qu'il convient d'accorder à notre croyance en la réalité du monde extérieur.
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Si la philosophie de Fichte souffre encore trop souvent de n'être considérée que comme un point de passage entre le criticisme kantien et la spéculation schellingienne ou hégélienne, à cheval en quelque sorte entre le transcendantalisme du premier et la systémacité des seconds, sa pensée politique quant à elle se réduit encore pour beaucoup à la seule promotion de la nation allemande dans les fameux Discours adressés par Fichte à celle-ci. C'est oublier que Fichte est aussi celui qui a porté le concept du droit à une dignité philosophique sans précédent : il a fait de ce concept et de sa déduction un moment central de son système et il a complété le droit politique d'un droit social qui, adossé à un concept repensé de la propriété, inscrit Fichte au premier rang des penseurs modernes du social.
Natural law --- Law --- Droit naturel --- Droit --- Philosophy --- History --- Philosophie --- Histoire --- Fichte, Johann Gottlieb, --- Natural law. --- Fichte, Johann Gottlieb, - 1762-1814 --- Fichte, Johann Gottlieb (1762-1814) --- Fichte, Johann Gottlieb (1762-1814). Grundlage des Naturrechts --- Critique et interprétation
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L'éthique est pour Fichte la plus haute des sciences philosophiques : les parties de la philosophie se rapportent toutes à l'exigence de réaliser ma liberté. L'étude ordonnée du Système de l'éthique permet donc d'aborder la philosophie de Fichte en retrouvant ses principaux aspects. La profondeur de la déduction fichtéenne de l'éthique, allant des premiers principes jusqu'aux actions concrètes, fait de la présentation de cet ouvrage l'indispensable apprentissage de la méthode démonstrative fichtéenne. Le plan de l'ouvrage, figurant à la fin de cette présentation, constitue de plus une aide précieuse pour situer chaque moment de l'ouvrage dans le cadre d'une explication de texte.
Ethics --- Philosophy, German --- Morale --- Philosophie allemande --- Fichte, Johann Gottlieb, --- Fichte, Johann Gottlieb (1762-1814) --- Fichte Johann Gottlieb, 1762-1814. Das System der Sittenlehre --- Fichte, Johann Gottlieb, 1762-1814. Le Système de l'éthique --- Critique et interprétation
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Fichte, la philosophie pratique, a pour ambition de présenter la philosophie pratique de Fichte en tenant compte de l'état actuel de la recherche, intégrant la meilleure connaissance de la seconde philosophie de l'auteur qu'on peut avoir depuis que sont rendus accessibles de nombreux textes de cette période en allemand, et grâce à des traductions en français, notamment par les soins d'un certain nombre d'auteurs de ce volume. Les divers aspects abordés permettent de montrer que ce thème radical détermine de façon essentielle l'ensemble des branches du système de Fichte. On voit ainsi que Fichte brosse une détermination radicale et générale de ce qui est à partir de l'agir, tant sur le plan des institutions, que de celui de la nation, de la politique, du droit et de la morale : tous ces concepts renvoient chez lui à des réalités en mouvement, ce mouvement étant leur vie, et leur vie étant l'expression de l'agir de l'homme conforme à son concept. Tout en étant un théoricien du concept et de la loi, Fichte confirme ainsi sa place dans la lignée des penseurs du devenir, avant Nietzsche et Bergson, qui, par-delà leurs différences, lui doivent beaucoup, chacun à sa manière, sur ce point.
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L’importance de Friedrich von Hardenberg alias « Novalis » (1772-1801) dans l’histoire de la littérature allemande et européenne est bien connue. En revanche, on ignore encore trop souvent que le poète romantique fût également philosophe. Lecteur passionné et subversif des grands penseurs de son temps (Kant, Fichte, Schelling, Reinhold, Jacobi, Schiller), Novalis se livre dans les Études fichtéennes (jamais parues de son vivant) à une interrogation de fond sur la philosophie transcendantale élaborée par ses maîtres, et en particulier par Kant et Fichte. D’une extraordinaire puissance spéculative, d’une précocité inouïe (l’auteur est un jeune homme de vingt-trois ans), Novalis fait se succéder à une vitesse vertigineuse, dans ces carnets totalisant 667 fragments, autant d’intuitions fulgurantes, de mécompréhensions et de transformations conceptuelles délibérées qui restent toutes à interpréter. La question essentielle de ces pages se présente rapidement comme celle de la manifestation. C’est plus précisément le thème de l’imagination, et par suite de l’image ou de l’apparence de l’être, c’est-à-dire de la perspective, qui se déplie nerveusement dans les fragments. Étroitement relié au problème du langage comme acte créateur, il apparaît dans le désordre, voire comme désordre. Car les méditations de Novalis ne suivent volontairement aucun protocole : pensées en acte à l’état pur, elles ne se soucient que de leur propre devenir, et tandis qu’elles affrontent jusqu’au non-sens, c’est à dessein qu’elles ne s’achèvent pas et qu’elles remettent en cause nos cadres de pensée hérités.
Transcendentalism --- Transcendantalisme --- Fichte, Johann Gottlieb, --- Fichte, Johann-Gottlieb, --- Fichte, Johan Gottlieb, --- Transcendentalism. --- Fichte, Johann Gottlieb, - 1762-1814 --- Fichte, Johann-Gottlieb, 1762-1814 --- Philosophy --- apprentissage --- philosophie
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