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L'antijudaïsme de l'Eglise s'exprime de manière virulente dans l'image que Jean a donnée de Judas, le " traître " qui a " livré " Jésus, faisant ainsi porter sur le peuple juif l'accusation de déicide. Si Judas n'avait pas livré Jésus, que serait-il arrivé ? Le fils de Dieu serait-il mort ? Le christianisme serait-il né ? D'après les théologiens de l'Eglise et déjà les apôtres, le fils de Dieu devait mourir afin d'apporter le salut au monde. Sans Judas, ce projet divin ne se serait jamais accompli. Reprenant les textes des Evangiles, à la lumière des écrits juifs et hébreux, Armand Abécassis nous restitue, dans son époque et son espace, la véritable histoire de Judas et révèle une complicité privilégiée entre le maître et l'apôtre maudit. A l'instar d'un autre " Judah ", qui vendit son frère Joseph afin de le sauver des mains meurtrières de ses frères et pour qu'il accomplisse sa destinée messianique en Egypte, Judas " livra " son maître à l'Institution afin qu'il soit reconnu en tant que Messie. Ce fut un échec. Jésus fut crucifié et Judas mourut tragiquement, le même jour. A la vie, à la mort, tel était le lien unissant l'apôtre véritable à son maître, à son Rabbi. Judas fut réellement le sauveur universel. Une réhabilitation fascinante de l'apôtre Judas, maudit par l'Eglise depuis près de deux mille ans.
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La mort de Jésus est abusivement interprétée comme un sacrifice destiné à racheter les péchés de l’humanité. Cette conception omniprésente tire son origine du Moyen Age. Le Nouveau Testament et des théologiens tels Luther et Calvin disent autre chose. La mort de Jésus est perçue comme la révélation d’un Dieu paradoxal dont la mise à mort casse les logiques classiques des divinités toutes-puissantes. La crucifixion instaure un nouveau type de relation à Dieu qui désamorce la confusion entre religion et politique. Elle construit un espace où pourront se développer à terme la laïcité et la sécularisation. Systématiquement détournée par la tradition chrétienne, cette « révolution » inscrite au cœur même des évangiles et des lettres de Paul est rappelée avec force ici par François Vouga. Contre toute lecture sacrificielle, le célèbre exégète restaure la figure d’un Dieu offrant une relation libérée de tous cultes et vénérations.
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225*5 --- 226.4 --- Laatste avondmaal. Proces van Jezus. Lijden. Kruisiging --- Evangelie volgens Lucas --- Theses --- 225*5 Laatste avondmaal. Proces van Jezus. Lijden. Kruisiging --- Jesus Christ --- Passion --- Biblical teaching --- Bible. N.T. Luke XXII, 37 --- Criticism, interpretation, etc
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Jesus' Farewell to the Disciples continues and intensifies the quest for uncovering the full potential of narrative criticism of the Fourth Gospel by means of a narratological analysis of John 13:1-17:26. After a discussion of theoretical issues the author selects a particular narratological model. This is discussed in detail and then utilised for a systematic analysis of John 13:1-17:26. The results of the analysis are integrated in order to indicate the way in which a particular perspective on discipleship is presented in these chapters. This book is important for scholars who are interested in the application of narrative criticism to biblical texts, as well as in the Johannine perspective on discipleship.
Bible --- Criticism, Narrative --- 226.5 --- 225*5 --- Evangelie volgens Johannes --- Laatste avondmaal. Proces van Jezus. Lijden. Kruisiging --- 225*5 Laatste avondmaal. Proces van Jezus. Lijden. Kruisiging --- Bible. --- Criticism, Narrative. --- Farewell Speech of Jesus --- Narrative Exegesis
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