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Vingt ans après la création de la Région de Bruxelles-Capitale, l'ouvrage analyse les politiques menées depuis 1989 au regard des thèmes qui ont permis la construction de la Région. Il se veut aussi prospectif dans la perspective de bâtir aujourd'hui son avenir. Cet ouvrage rend compte de toute la complexité du territoire urbain, creuset des évolutions et des tensions sociales, lieu d'affirmation de la ville/monde, rencontre et confrontation entre le besoin d'ouverture et la recherche identitaire. Partant de l'histoire de sa création et en passant par son fonctionnement institutionnel, il porte un regard sur ce qui a été fait dans le champ des politiques régionales telles que l'urbanisme, l'aménagement du territoire, la revitalisation urbaine, la mobilité, l'économie, l'emploi, le logement ou encore l'environnement. Une cinquantaine d'experts, universitaires-acteurs-observateurs, apporte leur contribution à ce qui constitue un panorama de la dynamique de la Région de Bruxelles-Capitale dans ses vingt premières années d'existence

Diversité architecturale --- Environnement --- Image de la ville --- Planification régionale --- Planification urbaine --- Politique culturelle --- Politique de l'urbanisme --- Politique du logement --- Politique régionale --- Politique urbaine --- Bruxelles --- Bruxelles-région --- Brussels (Belgium)

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www.humanite.fr/journal/2001-04-23/2001-04-23-243235 - 44k "Espace et politique", tome 2 du "Droit à la ville" d'Henri Lefèbvre, reparaît dans la collection Ethnosociologie que dirige Remi Hess aux Editions Anthropos."Espace et politique" fait partie des livres qu'Henri Lefèbvre a écrits sur le problème de la ville, de l'urbain et de l'espace, dans la période qui suit l'année 1968. Les études ici rassemblées ont pour point commun la mise en valeur de la dimension politique et sociale de l'espace. Le philosophe exprime sa pensée sur cette thématique en sept livres et sept ans : "Le droit à la ville" (1968), immédiatement suivi par "Du rural à l'urbain" (1970), "La révolution urbaine" (1970), "La pensée marxiste et la ville" (1972). "Espace et politique" est le second tome du "Droit à la ville". Il paraît en 1972, deux ans avant "La production de l'espace" (1974) qui achève la série. Il se lance tout de suite après dans une synthèse en quatre tomes sur la question "De l'État". Ses anciens étudiants de l'École des Beaux Arts ou de l'Institut d'urbanisme se souviennent d'une mise en oeuvre exemplaire de la pensée transformatrice de leur maître. Le concept d'"urbain", écrit-il en 1970, naît à la fois de "la nostalgie de la cité" et de "la constatation de son éclatement". La problématique d'Henri Lefèbvre sur cette question émerge de façon progressive de la critique de la dégradation du rural qu'il avait constatée dans les années cinquante à Mourenx, au moment où le complexe pétrolier des Landes surgissait de terre."Le droit à la ville", paru avant les événements de mai 68, est une sorte de manifeste pour sortir de "la dégradation du vivre social dans l'habiter". Depuis la Libération, ce qui dominait la question du logement était la visée productiviste : on construit pour loger, et progressivement on ne prend plus en considération la socialité qui devrait caractériser la vie urbaine. La ville est devenue un énorme laboratoire qui déstabilise la réflexion théorique : "sens et fin de l'industrialisation, la société urbaine se forme en se cherchant". L'urbain est à l'origine d'un renouveau de la stratégie de connaissance, inséparable cette fois-ci de la stratégie politique. Le droit à la ville devient le droit à la vie urbaine, condition d'un humanisme et d'une démocratie renouvelés. On trouve dans "Espace et politique" des idées sur la fête, sur le jeu, que le mouvement de mai 68 répandra, sur la longue période, dans le monde entier.Les architectes, les sociologues, les politologues qu'Henri Lefèbvre rassemble, se regroupent dans une revue, "Espace et société", qu'animera pendant plus de dix ans le philosophe. Le point de départ est d'ailleurs authentiquement philosophique, puisqu'il s'agit de la primauté du spatial sur le temporel. Il s'agit là d'une stratégie qui fait de l'espace le lieu privilégié de la politique : "La production de l'espace, écrit dans sa préface Remi Hess, peut se comparer à la production de n'importe quelle marchandise (...) L'espace est le lieu de rencontre de la planification matérielle, de la planification financière, et de la planification spatio-temporelle". C'est sur la question des parcs nationaux qu'Henri Lefèbvre montre la façon dont la nature se politise, insérée qu'elle est dans des stratégies conscientes et inconscientes. Sur la question des besoins, Henri Lefèbvre propose une dynamique reposant sur un mécanisme de frustration-compensation. Le meilleur exemple en est celui du pavillon, qui couvre progressivement les banlieues en lieu et place des immeubles collectifs. Cette valorisation de l'habitat individuel accompagne une certaine mise à distance du "travail en tant que discipline et façon de vivre collective". En même temps, le pavillon implique une vie étroite, renfermée, resocialisée par la radio et la télévision. Cette compensation dans l'imaginaire est si frustrante que vient alors la période d'un "nouvel investissement massif dans les loisirs".C'est à la suite de ces réflexions sur la politique et l'espace que le philosophe reprendra plus tard les concepts d'aliénation et de critique de la vie quotidienne... La recherche de Lefèbvre s'étoffe de la relecture de Marx et d'Engels. Celle-ci donne naissance à "La pensée marxiste et la ville" en 1972 et à la prolongation de ces analyses dans "Espace et politique" en 1974. Le lecteur trouvera dans la réédition de cet ouvrage en novembre 2000 (1), outre la savante préface de Remi Hess, une redéfinition de la ville et de l'urbain, une étude du rapport circonstanciel établi en 1872 par Engels entre "la question du logement" et l'utopie. Pour Engels, comme pour Marx, la question du logement n'était qu'"un aspect subordonné d'un problème central, celui des rapports entre la ville et la campagne. Ou plutôt, celui du dépassement de leur opposition" (page 83). Ni le "cottage", ni la caserne ouvrière (nous dirions aujourd'hui ni le pavillon ni l'HLM) n'avancent dans la solution du problème fondamental. Engels en appelle donc au "socialisme utopien, c'est-à-dire révolutionnaire", contre "l'utopie réformiste et réactionnaire". Henri Lefèbvre souligne, après Engels, que la crise du logement est partie intégrante - sans lui être pour autant nécessaire - du mode d'existence de l'exploitation capitaliste. Il montre surtout que les classes sociales peuvent se concevoir sous l'angle de leur rapport à l'espace et qu'un nouveau mouvement social est envisageable dans le cadre de cette logique.Le projet lefèbvrien devient ici, explicitement, celui de "proposer une analyse théorique du capitalisme moderne, basée sur l'étude des pays développés, et centrée sur les problèmes de l'espace..." (page 142). L'urbanisation de la société s'accompagne désormais d'une détérioration de la vie urbaine : éclatement des centres, désormais privés de vie sociale - gens répartis ségrégativement dans l'espace. C'est cet apport qu'Henri Lefèbvre nomme lui-même "la contradiction de l'espace".Arnaud Spire

Cities and towns --- Philosophie --- Politique --- Prospective urbaine --- Ville --- Stedenbouw denken over 20ste eeuw --- 711.4(A) --- 711.4 --- 3 --- 32 --- Stedenbouw. Ruimtelijke ordening denken over de stedenbouw --- Stedenbouw (theorie) --- Maatschappijwetenschappen --- Politiek --- Stedenbouw ; denken over ; 20ste eeuw --- Stedenbouw. Ruimtelijke ordening ; denken over de stedenbouw --- Analyse de l'urbanisme --- Espace urbain --- Politique de l'urbanisme --- Sociologie urbaine --- Stedelijke gebieden --- Algemeen. --- CDL --- ECONOMIE URBAINE --- SOCIOLOGIE URBAINE --- URBANISME --- ASPECT SOCIAL

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L’évolution des villes est un grave sujet de préoccupation. Les restructurations industrielles ont provoqué dans les pays européens une forte croissance du chômage. Le passage de l’ère industrielle fordiste à l’ère de la globalisation accentue les phénomènes de pauvreté touchant plus particulièrement certaines catégories de ménages qui tendent à se concentrer sur certains espaces des agglomérations. Toutefois les stratégies des firmes ne sont pas les seules causes des changements urbains contemporains. Les villes européennes ont aussi été façonnées par des institutions et des rapports politiques. Les contributions rassemblées dans cet ouvrage permettent de saisir différents processus à l’origine de la transformation des villes européennes. Les auteurs ne limitent pas leurs analyses aux évolutions du marché du travail. Ils examinent également l’influence des politiques publiques, l’affaiblissement des mécanismes de solidarité collective et le rôle des identités sociales et professionnelles.

Sociology of environment --- Economic geography --- European Union --- Social classes --- Marginality, Social --- Sociology, Urban --- Cities and towns --- Labor supply --- Sociologie urbaine --- Politique urbaine --- Ségrégation sociale --- Emploi --- Restructuration urbaine --- Mobilité résidentielle --- Histoire --- Histoire de l'urbanisme --- Politique de l'urbanisme --- Ville --- Congresses --- History --- Growth --- Europe --- Economic conditions --- Emigration and immigration --- sociale problemen --- stad --- ruimtelijke ordening --- industrieel beleid --- tewerkstelling van kansarmen --- -Labor supply --- -Marginality, Social --- -Social classes --- -Sociology, Urban --- -Academic collection --- #SBIB:316.334.5U20 --- #SBIB:316.8H10 --- 316.334.5 --- Europese Unie --- 301.185.2 --- 911.4 --- Urban sociology --- Class distinction --- Classes, Social --- Rank --- Caste --- Estates (Social orders) --- Social status --- Class consciousness --- Classism --- Social stratification --- Exclusion, Social --- Marginal peoples --- Social exclusion --- Social marginality --- Assimilation (Sociology) --- Culture conflict --- Social isolation --- Sociology --- People with social disabilities --- Labor force --- Labor force participation --- Labor pool --- Work force --- Workforce --- Labor market --- Human capital --- Labor mobility --- Manpower --- Manpower policy --- Global cities --- Municipalities --- Towns --- Urban areas --- Urban systems --- Human settlements --- 304 --- 711 --- 338.97 --- 331.63 --- -Congresses --- Sociologie van stad (buurt, wijk, community, stadsvernieuwing) --- Welzijns- en sociale problemen: algemeen --- Sociologie van het leefmilieu --- Economische geografie --- Council of Europe countries --- Eastern Hemisphere --- Eurasia --- -Congresses. --- Congresses. --- Academic collection --- Growth&delete& --- History&delete& --- Sociology [Urban ] --- 20th century --- Ségrégation --- Économie urbaine. --- Pauvres en milieu urbain --- Quartiers pauvres --- Villes --- Développement communautaire urbain. --- Marché du travail --- Classes sociales --- Effets des innovations technologiques --- Social classes - Europe - Congresses --- Marginality, Social - Europe - Congresses --- Sociology, Urban - Europe - History - 20th century - Congresses --- Cities and towns - Europe - Growth - Congresses --- Labor supply - Europe - Congresses --- Europe - Economic conditions - 1945- - Congresses --- Europe - Emigration and immigration - Congresses