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UCLouvain (2)


Resource type

film (2)


Language

French (2)


Year
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2001 (2)

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Film
Architectures. 1
Authors: --- ---
ISBN: 9054691646 9789054691648 Year: 2001 Publisher: Paris: Arte,

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Abstract

Ce DVD contient 6 épisodes de la série "Architectures". Chaque film analyse un bâtiment à travers des prises de vue réelles, des plans, des maquettes, et en retrace l'histoire tout en le situant dans le contexte de la production architecturale de son époque :1- "Le Bauhaus de Dessau" : C'est à Dessau, en Allemagne, que Walter Gropius construit en 1926 son «Ecole Supérieure de Création » : le Bauhaus. Ce bâtiment étrange, aux murs de verres, angles droits et toits plats, va devenir l'un des plus célèbres de l'architecture du XXème siècle. Fondé par Gropius en 1919 à Weimar, le Bauhaus, qui signifie littéralement l'art de construire, est d'abord une école qui se propose de réconcilier l'art et l'artisanat et créer ainsi une nouvelle esthétique au service de l'industrie. En 1925, chassée de Weimar par l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir, l'école trouve refuge à Dessau, ville industrielle en pleine expansion. Gropius a carte blanche pour construire de nouveaux bâtiments de l'école qui lui donnent l'occasion de mettre en pratique ses théories sur l'architecture - le fonctionnalisme, le rejet de tout principe de symétrie, le rejet des courbes au profit de la ligne droite, le refus de tout placage décoratif, et enfin la transparence, celle de la grande façade de verre, qui sera tellement imitée tout au long du XXème. L'arrivée au pouvoir des nazis mettra un terme à cette partie de l'aventure, mais le bâtiment parviendra à survivre tant au troisième Reich qu'à la RDA2- "L'Ecole de Siza" : Tout part d'un cube évidé, inspiré par l'un des plus beaux bâtiments du vieux Porto : le palais de l'Évêque, sur les berges du Douro. Alvaro Siza n'aime pas construire dans le vide. Chargé de bâtir la faculté d'architecture de la cité portugaise, il imagine un édifice pas comme les autres, obligeant les éléments à participer au jeu des obliques, découpant des vues dans le paysage, étirant, contractant, cassant la monotonie des matériaux de base. Le résultat est surprenant : aucun repère, pas d'entrée principale, des abords inachevés et une tour manquante. Un modèle d'originalité sans fioritures, répondant aux lois géométriques provocatrices du maître. Le bâtiment, achevé et inauguré en 1996, a été conçu pour accueillir 500 étudiants.3- "Le Familistère de Guise, une cité radieuse au XIXème" : Dans la première moitié du XIXème siècle, la révolution industrielle attire une population nombreuse dans des villes où rien n'est prévu pour l'accueillir. Les premières habitations ouvrières sont construites sur le modèle de la maison individuelle. Les industriels, même les plus éclairés, redoutent l'habitat collectif : rassembler la masse des ouvriers dans des logements communs reviendrait à créer des foyers insurrectionnels en ces temps d'agitation révolutionnaire. Le familistère de Guise fait fi de ces réticences : un seul bâtiment de 450 mètres de développement, élevé d'un rez-de-chaussée, de trois étages et de combles accessibles par seize escaliers collectifs qui desservent des appartements destinés à loger 1 500 personnes - l'équivalent de 300 maisons individuelles.4- "Nemausus, une HLM des années 80" : Pour le même prix, une superficie supérieure de 30 % à celle des HLM ordinaires ! 114 appartements sociaux sont commandés à Jean Nouvel par la Commune de Nîmes. La forme de Némausus, son allure de vaisseau sorti de la "guerre des étoiles", ont depuis été copiées à tort et à travers. Mais chez Jean Nouvel, cette forme n'est pas un caprice d'artiste. C'est le résultat d'une démarche rigoureuse, d'une bataille pour l'espace, d'une lutte contre les coûts. Gagner de l'espace pour les appartements en minimisant les espaces collectifs couverts, en rejetant toutes les distributions (escaliers et couloirs) à l'extérieur. Gagner de l'espace en gagnant de la lumière : tous les appartements sont "traversants", éclairés naturellement par des ouvertures au nord et au sud.5- "Le Centre Georges Pompidou" : Dans le coeur historique de Paris se tient un centre consacré à la lecture publique, à l'art et à la création contemporaine : le Centre Georges Pompidou, construit entre 1970 et 1977. Il fallait pour Paris un nouveau musée d'art moderne, une nouvelle bibliothèque, un centre de musique contemporaine, des locaux plus grands pour le Design Center. Le président Pompidou décide de les réunir tous dans un seul bâtiment destiné à accueillir un public très large. Richard Rogers et Renzo Piano conçoivent un "centre d'information" en constante évolution, un mélange de Times Square informatisé et de British Museum, le tout axé sur la participation entre les gens qui s'y rendent et les activités qui s'y déroulent.6- "La Caisse d'Epargne de Vienne" :Le grand bâtiment de la Caisse d'Epargne de la Poste de Vienne en Autriche est, aujourd'hui, 90 ans après sa construction, toujours en fonctionnement et assez proche de son état d'origine. L'architecte Otto Wagner fait partie de cette vague viennoise de novateurs du tournant du siècle et sera le plus important initiateur de l'architecture moderne en Europe Centrale. Ce bâtiment est à la fois exemplaire et unique. Il reprend les solutions architecturales mises en place depuis le milieu du XIXe siècle pour répondre aux besoins des grandes banques de dépôt, mais rompt brutalement avec le style traditionnel. Délaissant le fer et le verre, Wagner opte pour le dépouillement et la simplicité : des façades habillées d'une fine couche de granit ou de marbre, un grand escalier surplombé d'une immense verrière évoquant un atelier industriel ou une gare de chemin de fer plutôt qu'une banque.


Film
Architectures. 2
Authors: --- ---
Year: 2001 Publisher: Paris: Arte,

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Abstract

Ce DVD contient 6 épisodes de la série "Architectures". Chaque film analyse un bâtiment à travers des prises de vue réelles, des plans, des maquettes, et en retrace l'histoire tout en le situant dans le contexte de la production architecturale de son époque :1- La Villa Dall'Ava : Rem Koolhaas a construit une villa particulière sur les hauteurs de Saint-Cloud : une entreprise mythologique dans une banlieue cossue. l'architecte commente l'ensemble de son projet : commande, conception, analyse de site et architecturale.2- Le Bâtiment Johnson : Frédéric Compain retrace l'histoire de la commande d'un projet hors norme, la construction des bâtiments administratifs de l'entreprise Johnson dans le Wisconsin en 1937-1938, l'une des oeuvres maîtresses de l'architecte Frank Lloyd Wright. De prime abord, le bâtiment surprend : pas de fenêtres mais des façades de pyrex, de longs murs de brique, des courbes. Partout il se dérobe, on ne sait par où entrer. Vu d'en haut, il a ce profil caréné comme le fuselage d'un avion ou la coque d'un bateau. Vu d'en bas, il cache et il protège. Fermé aux sollicitations du monde extérieur, il est le monde - un lieu qui incite à la concentration et au travail -. Un espace autosuffisant. Et pourtant, il n'y a rien d'oppressant dans ce lieu qui favorise la concentration. C'est un lieu sensuel, aux couleurs chaudes - le fameux rouge Cherokee inventé par Frank Lloyd Wright - et aux volumes arrondis. L'architecte avait promis à Johnson une construction où chacun pourrait se sentir comme dans une forêt de pins ; il a imaginé une forêt de colonnes en forme d'arbres : un sabot de métal, une colonne cylindrique très fine qui monte en s'élargissant pour se terminer par une élégante coupe circulaire. Le documentaire montre combien cette oeuvre fut incroyablement novatrice dans sa conception3- La Galleria Umberto I : C'est à partir de 1820 qu'apparaissent les passages couverts qui vont, dès lors, se multiplier en Europe. Il s'agit de créer au coeur des villes des espaces protégés répondant à deux objectifs : percer de nouvelles rues exclusivement piétonnes pour désengorger l'ancien tissu et offrir au commerce de détail un lieu ouvert à tous. La Galleria Umberto 1er, conçue par Emmanuele Rocco, appartient à la dernière génération de "passages". Sa création, après la terrible épidémie de choléra qui a ravagé l'Italie en 1884, symbolise, pour Naples, la modernité et le progrès. Une occasion de rivaliser avec Milan qui a inauguré la mode des passages monumentaux. Le projet est de mettre en place un quartier luxueux et autonome, fonctionnant comme une ville miniature avec ses appartements, ses cafés-restaurants, son théâtre. La galerie ne parviendra jamais à s'imposer comme cette enclave de luxe dont rêvaient ses promoteurs. Les appartements, inadaptés au climat napolitain, se vendront mal. Ils seront progressivement occupés par des ateliers et des bureaux, tandis que le théâtre du sous-sol deviendra un cinéma de quartier, puis un cinéma porno avant de fermer définitivement dans les années cinquante. Pourtant le projet est une formidable réussite. Il n'est pas de lieu à Naples dans lequel les napolitains de toutes les couches sociales se reconnaissent mieux que dans cette galerie aux airs de palais renaissance, mâtiné d'arc de triomphe romain.4- Satolas-TGV, un monument à la campagne : En 1994, la région Rhône-Alpes lance un concours international pour la construction d'une nouvelle gare-TGV. Conçue comme un noeud dans les réseaux de communication, une interconnexion en rase campagne, la gare TGV de Satolas relie le réseau TGV à l'aéroport de. Maquettes et images numériques décortiquent le projet d'aménagement. Le programme est complexe puisqu'il y a trois clients différents, chacun avec ses contraintes particulières. Le Conseil Régional veut un monument qui soit le symbole de la région, la SNCF une gare qui célèbre le TGV, train des temps modernes, et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon ne veut surtout pas que la nouvelle gare masque l'aéroport, auquel elle devra être reliée. C'est compter sans le quatrième mousquetaire, l'architecte lauréat Santiago Calatrava, qui tout en satisfaisant le programme demandé, va pouvoir exprimer là son propre tempérament. Cet architecte singulier, passionné par le mouvement et dont la double formation (Beaux-Arts en Espagne, et Polytechnique à Zurich ), lui permet de pousser au plus loin les forces mises en jeu dans la gare. Au final, l'architecture magnifie la structure et sublime le mouvement : le hall de la gare semble un gigantesque oiseau prêt à prendre son envol, et les quais de la gare sont comme une haie d'honneur d'hommes saluant le passage des TGV qui traversent la gare à 300km/h en l'espace de quelques secondes5- Les Thermes de Pierre : À Vals-les-Bains, entre Zurich et Locarno, on exploite depuis un siècle une eau qui jaillit de la montagne à 29 °. Dans les années 90, la fréquentation du complexe touristique et thermal est en chute constante. La commune décide de construire un nouvel établissement et choisit le projet de Peter Zumthor. Le bâtiment est d'abord un volume : un parallélépipède qui semble à moitié enfoui à flanc de montagne. De la route qui traverse le village, on ne voit qu'un grand mur qui semble fait de pierres plates, avec de larges ouvertures qui ressemblent à des failles. Si l'on s'approche, les couches de gneiss - cette pierre traditionnelle utilisée pour les toits des chalets - se superposent par la tranche, toutes identiques et de la même épaisseur, et tracent des lignes horizontales semblables. Une précision et une horlogerie de pierre qui se développent sur des murs de 60 mètres de long, à l'intérieur des grands bains, le long des terrasses. Partout la même pierre, comme le tissu unique d'une expérience unique, soumis aux variations de lumière et en même temps rassurant et immuable.6- L'Ecole des Beaux-Arts de Paris, une histoire en abyme : Historique des bâtiments de l'Ecole des beaux-arts de Paris, conçus, à l'origine, comme des "mises en abyme" de l'histoire de l'architecture, véritable rébus dont le moindre détail renvoie à un autre lieu, à une autre époque. Située en face du musée du Louvre, l'École des beaux-arts de Paris est l'une des plus anciennes et prestigieuses écoles artistiques. Félix Duban (1797-1870) en devient l'architecte à la faveur de la révolution de 1830. Il va faire de ce haut lieu de la créativité une véritable palette d'architectures. Du portique d'Octavie à Rome aux palais florentins, des loges du Vatican aux fresques polychromes de Pompéi, tout ici est citation, souvenir - du voyage d'étude de Duban en Italie par exemple -, mais aussi ode au passé qui reste exemplaire pour les élèves. Tout est créé pour éduquer l'oeil de ces futurs artistes. Duban organise ainsi la composition générale de l'espace autour de fragments authentiques de monuments de la Renaissance française, faisant cohabiter harmonieusement des traditions et des styles différents. C'est une vision romantique de l'architecture - en rébellion contre l'académisme d'alors -, un hommage à l'art tout entier dont la pérennité s'explique par sa diversité même.

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