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L'inhibition, autrefois considérée comme une capacité unitaire, serait en fait le produit de plusieurs sous-composantes en interaction. Nassauer et Halperin (2003) ont notamment mis en évidence la présence de composantes perceptive et motrice distinctes de l'inhibition. Par après, Germain et Collette (2008) ont montré que ces deux composantes avaient tendance à se dédifférencier et à solliciter des ressources cognitives communes chez les personnes âgées. Par ailleurs, Eimer et Schlaghecken (1998 , 2003) ont montré que l'inhibition pouvait également opérer de manière inconsciente lorsqu'il y a traitement de stimuli subliminaux. L'étude menée dans le cadre de ce mémoire combine les paradigmes expérimentaux des études précitées. Au travers de nos résultats, nous n'avons pu mettre en évidence la dédifférenciation des composantes motrices et perceptives de l'inhibition intentionnelle chez les sujets âgés. Cela est probablement dû à la méthodologie qui a été utilisée ou au fait que certains sujets âgés utilisaient des stratégies de compensation. A un niveau non-intentionnel, il ne semblerait pas que l'inhibition se subdivise en des composantes motrice et perceptive. Un stimulus subliminal agirait en sollicitant un processus unique dont l'intensité sera variable en fonction du nombre d'information qui sont traitées. Chez les sujets âgés, le même profil comportemental ressort, mais il semblerait que ces personnes aient du mal à traiter plusieurs informations en subliminal.

Inhibition --- Vieillissement --- Personne âgée --- Inhibition --- Vieillissement --- Personne âgée

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Mémoire --- Stockage (mémoire) --- Vieillissement --- Démence sénile --- Apprentissage --- Mémoire --- Stockage (mémoire) --- Vieillissement --- Démence sénile --- Apprentissage

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Aging --- Vieillissement --- Ageism --- Agisme --- Age discrimination --- Discrimination selon l'âge

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Le fait de décrire un stimulus non aisément verbalisable provoque une perturbation de la reconnaissance ultérieure de ce stimulus. Ce phénomène, appelé " effet d'ombrage verbal ", a été documenté par de nombreuses études pour des stimuli tels que les visages, les couleurs, les formes visuelles, le goût d'un vin... Plus récemment, deux études ont démontré qu'un effet d'ombrage verbal apparaissait aussi lorsque le stimulus est une voix. Concernant l'effet de l'âge sur le phénomène d'ombrage verbal, une seule étude a comparé les performances des jeunes et des âgés, et ceci dans le domaine des visages. Le but de notre recherche était de voir si nous allions reproduire un effet d'ombrage verbal dans le domaine des voix, et si l'âge allait avoir un impact sur ce phénomène. Dans notre étude, 104 sujets jeunes et 50 sujets âgés ont écouté une voix cible, puis ont effectué soit une tâche de description de cette voix, soit une tâche contrôle de fluence verbale. Puis ils ont tenté d'identifier la voix cible parmi un lineup composé de 6 voix. Les résultats ont montré un effet d'ombrage pour les voix, mais uniquement chez les participants âgés. Une analyse des descriptions fournies a montré que l'absence d'effet d'ombrage chez les jeunes pourrait résider dans le fait qu'ils fournissent un plus grand nombre de descripteurs que les âgés.

Audition --- Acuité auditive --- Perception --- Mémoire --- Vieillissement --- Personne âgée --- rappel en --- Audition --- Acuité auditive --- Perception --- Mémoire --- Vieillissement --- Personne âgée --- rappel en

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Il est communément décrit qu'au cours du vieillissement normal, les personnes rencontrent de plus en plus de difficultés en production lexicale et plus précisément, dans des tâches de dénomination d'images. Ces personnes sont sujettes au manque du mot et au mot sur le bout de la langue. De plus, les latences de dénomination croissent également. Nous voulons d'abord savoir si ce déclin survient après 75 ans ou s'il peut être objectivé dès 50 ans étant donné que les plaintes commencent vers la cinquantaine. De plus, ce déclin s'explique-t-il par un ralentissement général qui s'opère au sein de tous les processus cognitifs ou par une atteinte des mécanismes spécifiques à la tâche langagière ? Dans ce dernier cas, nous voulons localiser le plus précisément possible l'origine du manque du mot. Nous envisageons une atteinte du système sémantique et/ou des connexions entre le niveau sémantique et le niveau de la forme phonologique. Nous avons évalué, au sein de trois catégories d'âge (20 jeunes de 25-35 ans, 20 adultes de 50-60 ans et 20 adultes âgés de plus de 75 ans), les performances en dénomination d'images ainsi que dans des tâches sémantiques. Les trois groupes sont appariés au niveau du statut socio-économique et du niveau lexical. Nous démontrons un manque du mot et un ralentissement dès 50 ans. L'ensemble des sujets bénéficient de l'indiçage phonologique mais les adultes âgés ont plus souvent besoin de deux phonèmes par rapport aux adultes chez qui un phonème suffit pour récupérer l'item lexical en cas de non-réponses. La vie en institution n'influence pas les scores et les latences en dénomination. Enfin, les épreuves sémantiques sont moins bien réussies par les adultes âgés.

Vieillissement --- Vocabulaire --- Personne âgée --- Processus cognitif --- Tip of the tongue --- Vieillissement --- Vocabulaire --- Personne âgée --- Processus cognitif --- Tip of the tongue