Narrow your search

Library

UCLouvain (1)

ULiège (1)


Resource type

book (1)

dissertation (1)


Language

French (2)


Year
From To Submit

2013 (2)

Listing 1 - 2 of 2
Sort by

Dissertation
Les stratégies de bootstrapping : le cas des esntreprises sociales

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Keywords


Book
Les mécanismes de gonadotoxicité de la chimiothérapie du cancer du sein
Authors: --- --- ---
Year: 2013 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

La chimiothérapie est souvent nécessaire, surtout chez les femmes jeunes, pour obtenir une rémission complète du cancer du sein. Elle provoque cependant plusieurs effets secondaires dont l'aménorrhée chimio-induite. Ce mémoire a pour but d 'étudier, au niveau histologique, les mécanismes de l'altération de la fonction ovarienne suite à l'administration de chimiothérapie pour traiter une néoplasie mammaire. Méthode : Un comptage folliculaire est réalisé sur un modèle murin (n = 82) à qui nous avons injecté soit de la cyclophosphamide (200 mg/kg) soit une solution saline. Parallèlement, nous avons mené une étude histologique sur des ovaires de femmes exposées à la chimiothérapie, dans le cadre d'un cancer du sein, en comparaison à deux groupes d 'ovaires, l'un formé de femmes préménopausées et l'autre de femmes ménopausées. Ces ovaires ont été colorés au HE (hématoxyline-éosine) et trichrome de Masson. Des immunomarquages complémentaires CD31, WTI , alpha-actine et KI-67 ont également été réalisés. Résultats Le comptage folliculaire du modèle murin ne montre pas de différence significative du nombre de follicules ovariens entre les deux groupes de souris. L'analyse histologique des ovaires de femmes met en évidence une fibrose péri-corticale importante sur les ovaires des femmes traitées par chimiothérapie. Le nombre de noyaux cellulaires KI-67 positifs est significativement différent entre les ovaires des femmes traitées par chimiothérapie et ceux des femmes ménopausées mais il n'est pas significativement différent entre les ovaires des femmes traitées par chimiothérapie et ceux des femmes préménopausées. Les immunomarqueurs CD31, WT l et alpha-actine ne montrent pas de différence entre les trois groupes d'ovaires. Conclusion : Ces données prouvent que l'aménorrhée chimio-induite n'est pas une ménopause précoce étant donné la différence significative d'indice de prolifération entre les groupes de femmes exposées la chimiothérapie et les femmes ménopausées. La persistance de follicules d'une part et la présence de fibrose sur les ovaires exposés à la chimiothérapie d'autre part, nous amènent à l'hypothèse d'une atteinte préalable du tissu stromal.Celui-ci subirait un remaniement qui expliquerait l'aménorrhée parfois temporaire des femmes traitées par chimiothérapie dans le cadre d'un cancer du sein. Breast cancer is the most common cancer among women. Chemotherapy is often necessary, especially in young women, for a complete remission of the disease, however there are side effects. As a matter of fact, many women have amenorrhea after chemotherapy. The aim of this thesis is to analyse on the histological level, the mechanisms of impaired ovarian function following the administration of chemotherapy to treat breast neoplasia.Method: First, we count the follicles in a mouse model (n = 82) who were injected with either cyclophosphamide (200 mg / kg) or saline. Meanwhile, we performed a histological study of the ovaries of women treated with chemotherapy for a breast cancer, compared with two groups of ovaries, one of premenopausal and one of postmenopausal women. These avaries were stained with HE {hematoxylin-eosin) and Masson's Trichrome. Immunostainings were also performed: CD31, WTl , alpha-actin, KI-67. Results: For the mouse model, injection of cyclophosphamide showed no significant difference in the number of ovarian follicles between the two groups. Histological analysis of the ovaries of women shows a significant peri-cortical fibrosis in the ovaries of women treated with chemotherapy. The number of KI-67 positive nuclei was significantly different between the ovaries of women treated with chemotherapy and ovaries of postmenopausal women and is not significantly different with the ovaries of premenopausal women.Conclusion: These data show that chemotherapy-induced amenorrhea is not an early menopause given the significant difference of proliferation index between the groups of women who received chemotherapy and postmenopausal women. The lack of decrease in the number of follicles on the one hand and the presence of fibrosis in the ovaries treated with chemotherapy other hand leads to the assumption of stromal tissue damage. It might suffer an alternation which would explain the sometimes temporary amenorrhea in women treated with chemotherapy for breast cancer.

Listing 1 - 2 of 2
Sort by