Narrow your search

Library

KBR (1)

ULB (1)

ULiège (1)


Resource type

book (1)

digital (1)


Language

French (2)


Year
From To Submit

2013 (2)

Listing 1 - 2 of 2
Sort by

Book
Correspondance : 1941-1957
Authors: --- ---
ISBN: 9782070139279 Year: 2013 Publisher: Paris : Gallimard,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Albert Camus et Francis Ponge se rencontrent pour la première fois à Lyon le 17 janvier 1943, en compagnie du journaliste Pascal Pia, leur ami commun. Le Parti pris des choses a paru quelques mois plus tôt, en même temps que L'Étranger. Mais Francis Ponge a lu le manuscrit du Mythe de Sisyphe dès août 1941 et, y trouvant un écho inespéré à ses propres interrogations sur l'absurde, aspire dès lors à se rapprocher de son cadet. Deux conceptions du monde se reconnaissent sœurs et s'accordent alors pour se nourrir de leurs différences, sans que soit jamais occulté ce qui les distingue au plan de l'idéologie, de l'esthétique et du tempérament. Ces lettres, que les deux écrivains échangent principalement entre 1943 et 1945, laissent ainsi entrevoir ce que fut leur amitié, si vive et justifiée en même temps que très tôt «endormie», et jamais vraiment ressuscitée. Pour Francis Ponge, elles constituent un moment essentiel de sa réflexion sur son propre travail, lui permettant de «mieux penser ce qu'il pense», alors même qu'il s'impose comme le poète d'un certain objectivisme. À Albert Camus, isolé un temps dans une convalescence prolongée près de Saint-Étienne, elles offrent une magnifique occasion de lutter contre les circonstances négatives, de reprendre des forces dans la chaleur d'une amitié nouvelle, dans les plaisirs de l'échange et de la confrontation intellectuelle. De là, ce brillant dialogue entre deux hommes pareillement soucieux des lendemains et dont l'influence sur la vie intellectuelle et morale de l'après-guerre sera décisive.


Digital
Templa serena : Lucrèce au miroir de Francis Ponge
Authors: --- --- ---
ISBN: 9782600317481 Year: 2013 Publisher: Genève Librairie Droz

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Relire Lucrèce avec Francis Ponge, qui affirme vouloir écrire « une sorte de De natura rerum », aide à comprendre comment le poète latin a relevé le défi de transmettre sous une forme poétique la philosophie épicurienne, dont la défiance envers la poésie était notoire. Lucrèce inaugure une poétique de l’immanence avec laquelle Ponge renoue après des siècles d’idéalisme. Une confrontation précise des textes révèle une très forte imprégnation lucrétienne chez l’auteur du Parti pris des choses mais aussi une lecture d’une étonnante modernité, qui n’a cessé de gagner en acuité, notamment sous deux impulsions décisives. En offrant à son ami le titre de l’humaniste Jérôme Cardan, De varietate rerum, Bernard Groethuysen conduit Ponge à approfondir sa réflexion sur la fabrique du divers, qui joue un rôle central dans l’oeuvre de Lucrèce comme dans la sienne. Ultérieurement la lecture de L’Anxiété de Lucrèce du docteur Logre le confronte à l’impérieuse nécessité d’arracher l’auteur du De natura rerum à l’abîme de la psychopathologie où le psychiatre l’avait précipité. Braque ou Un méditatif à l’oeuvre marque l’aboutissement de cette restauration : les oeuvres d’art y apparaissent comme autant de templa serena dans lesquels se rencontrent jouissance esthétique et sagesse épicurienne.

Keywords

Listing 1 - 2 of 2
Sort by