Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

En 1890, la Belgique est secouée par de violents mouvements sociaux. Pour apaiser les tensions, le gouvernement d'Auguste Beernaert consent à réviser la Constitution et à aborder l'éventualité du suffrage universel. Soucieux de préserver ses prérogatives, Léopold II profite de sa position pour monnayer son adhésion. Du programme qu'il élabore, le référendum royal en est la requête la plus originale. Il permettrait au Roi de se mettre directement en rapport avec la population sur une question faisant l'objet d'un litige parlementaire. Originellement indifférentes, l'opinion publique et le monde politique font preuve d'une opposition violente. En dépit de sa neutralité constitutionnelle, Léopold II persévère et met en place une magistrature d'influence. Sur base d'informations principalement tirées d'archives du Palais royal et de la presse, ce mémoire cherche à déterminer l'action et l'influence du Roi dans les débats. Il rencontre de nombreuses personnalités, confère des distinctions, et entreprend une campagne médiatique pour impressionner la population. A côté de plusieurs comportements troublants, l'intervention réelle du Roi est manifeste dans deux cas concrets. En modifiant le rapport parlementaire d'août 1891 et en prenant lui-même la plume dans Le Soir en mars 1892, son intervention est finalement avérée.

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Alors qu'une quantité grandissante de missiles nucléaires soviétiques est pointée sur l'Europe depuis la fin des années 1970, la Belgique, avec d'autres membres de l'O.T.A.N., adhère à la double décision en 1979 et donne ainsi son accord pour accueillir 48 missiles de croisière sur son territoire. Devant donner confirmation de cet engagement, le Gouvernement Martens V ne s'est toujours pas prononcé en novembre 1984, confronté à une importante opposition politique, populaire et pacifiste. A partir de ce moment, une série d'événements concentre l'attention sur ce dossier et remue le monde politique pendant six mois, aboutissant au déploiement de 16 premiers projectiles au mois de mars 1985. Ce travail cherche à reconstituer et analyser les faits marquants qui ont amené à ce résultat, en adoptant le prisme politique. En effet, l'action gouvernementale et l'évolution de la position des différents partis y sont étudiées, par le biais des déclarations des politiciens récoltées parmi des sources diverses comme la presse quotidienne, les débats parlementaires et les mémoires des principaux acteurs de cette affaire. Dépassant le statut de réservoir d'informations, ces documents constituent également un objet d'étude pour leur multiplicité de tons et la richesse des nuances qu'ils apportent.

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Le Traité des 24 articles fut l'acte par lequel les Puissances européennes reconnurent l'indépendance de la Belgique. Il stipulait que celle-ci devait abandonner une partie du Luxembourg à la Hollande. Quelles furent les conséquences matérielles et affectives de cette séparation forcée sur la population du sud de l'actuelle province de Luxembourg, et plus particulièrement celle du pays d'Arlon ? Pour déterminer ces effets et leur degré de gravité, ce mémoire se base sur les Exposés de la situation administrative, les Mémoriaux administratifs de la province, les Annales parlementaires, les Archives provinciales et communales ainsi que le journal L'Echo du Luxembourg. La séparation du Luxembourg provoqua des bouleversements administratifs, économiques, sociaux et, indirectement, démographiques et linguistiques. Certains de ces effets furent toutefois limités par des décisions émanant des autorités publiques. Une loi de faveur tendait à maintenir les relations économiques et commerciales, un projet de défrichement devait valoriser les terres incultes et la création d'un réseau de chemin de fer avait pour but de mettre fin à l'isolement du Luxembourg. Bien qu'affectée psychologiquement et déçue vis-à-vis de la Belgique, la population de l'ensemble de la province, mais aussi de la partie cédée, demeura calme et se soumit à la décision des Puissances.

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Les mémoires de Harold Tittmann Jr. décrivent ses rencontres avec Pie XII et les plus hauts responsables de la Curie, et livrent des détails qui donnent une image globale de la vie quotidienne au sein du Vatican. Relatant ses propres activités en tant que diplomate, Tittmann raconte le rôle qu’il a joué pour aider et cacher les prisonniers de guerre évadés, et les expériences qu’il a vécues à gérer les tensions de la cohabitation avec des représentants d’États ennemis. Son témoignage offre ainsi un éclairage sur les « silences » de Pie XII en évoquant la crainte du pape de représailles s’il condamnait publiquement les atrocités commises par les nazis, et sa volonté de garder la possibilité de jouer un rôle médiateur entre les belligérants. La question de la responsabilité de Pie XII et du Vatican de ne pas avoir parlé de manière décisive face à la Solution finale de Hitler reste aujourd’hui un débat encore brûlant. Dans les coulisses du Vatican présente pour la première fois les observations d’un diplomate américain qui a passé quatre ans à l’intérieur du Vatican. Enfin, l’excellente préface du Professeur Dujardin, très substantielle dans sa concision, fait le point sur une question importante et d’une actualité — un débat encore brulant — accentuée par bien des circonstances et développements du moment.

Pius XII p.

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Ce mémoire analyse l'importance de la Défense européenne sur la définition de la politique belge de défense. La dernière décennie du vingtième siècle va voir la Belgique remanier fortement son appareil militaire. Cette réorganisation, effectuée en grande partie pour des raisons financières, va tenter de s'établir dans un cadre européen. La Belgique tenta de faire avancer la défense européenne afin que celle-ci puisse réellement réaliser l'intégration des forces armées européennes, qui permettrait à la Belgique de mieux remplir ses engagements internationaux. Au final, les résultats de la défense européenne seront très pauvres malgré quelques avancées au niveau d'une force militaire européenne (Force de réaction rapide), de premiers résultats en termes d'investissement militaire commun (OCCAR : avion A400M), et de la réalisation de premières missions militaires (MPUE). Quant à la défense belge, sa situation demeure toujours précaire remettant toujours plus en cause ses capacités opérationnelles.