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Le projet de la gare des Guillemins arrive à point nommé pour participer au renouveau de la ville de Liège. En effet, la ville en perte de souffle depuis la fin de l’aire industrielle présente de sérieuses ambitions à venir, afin de se repositionner tant sur la scène nationale qu’internationale. Pour se faire, la Cité Ardente se trouvant à la croisée des chemins entre plusieurs mégalopoles, souhaite tisser des liens avec ces villes, en s’inscrivant dans le réseau à grande vitesse. En s’appuyant sur des études réalisées au préalable, les deux acteurs principaux à savoir la Ville et la S.N.C.B. se résolvent à implanter la nouvelle gare en milieu urbain dans le quartier des Guillemins. Pour des raisons techniques liées à la grande vitesse, la décision de déplacer la gare par rapport à son emplacement historique va être prise. La nouvelle gare se retrouvant face à un bâti délabré, et à une immense friche dans un quartier en souffrance va rapidement soulever une grande question : le projet d’espace urbain jouxtant la gare doit-il être réalisé à l’échelle du quartier ou à l’échelle internationale ? En vue des dimensions monumentales de la gare planifiée par la S.N.C.B. et des ambitions affichées, la réponse nous semble être d’une évidence déconcertante. Cependant, nous allons observer à travers cette analyse l’évolution du paradoxe issu du décalage entre les préoccupations locales et les enjeux de grandes échelles affichés par ce projet. « Euro Liège TGV dans le quartier des Guillemins » est donc le nom donné à cette tragédie, qui relate la complexité du cheminement parcouru par les différents acteurs au cours de cette pièce.
Gare --- Friche urbaine --- Gare de chemin de fer --- Restructuration urbaine --- Aménagement urbain --- Liège --- Quartier des guillemins (liège)
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