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Nina Canell (born 1979) is a sculpture and installation artist born in Växjö, Sweden and educated at the Dún Laoghaire Institute of Art, Design and Technology in Dublin, Ireland. She currently lives and works in Berlin, Germany. Her practice concerns the physical and chemical characteristics of materials and found objects as well as their metaphorical and indexical nature. For Canell there is no mediation that is lossless - an output is never the pure transmission of a source - but always as much the distance it has travelled, the things it has come in contact with or bounced with or off. She is interested in the consistency of distances that can be traced through an arbitrary sense of material precision: utilising water, viscosity, synthetic carpets, electricity, surface tension, stray socks and chewing gum. This consistency, at times imperceptible and at times palpable, is what the artist describes as "an extra-linguistic or non-verbal modulation of content - articulating the impurities of a medium or assemblage." For her first solo exhibition in Asia, Canell made research into the production and distribution of fiber optic sheaths in the outskirts of Seoul, where cable mounds are sorted according to colour and eventually remoulded into the synthetic circumferences of future relations. Literally caught in between melting and being repurposed, several hundred meters of gutted sheaths are compressed into dense lumps of immaterial distance. The accompanying book consists of ten short new texts around which fragments of communication with the authors have been punctuated by observational photographs and sculptural documentation. Contextualized by both recent and earlier works, the exhibition and book considers sculpture as a medium of storage, transmission and reception.-from Motto

Installation-art --- Sculpture --- Canell, Nina

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Quand Annette Messager se rappelle son adolescence à Berck, elle cite volontiers la maison de presse et le Monoprix comme ses lieux privilégiés d'évasion. Alors que les revues la nourissent de voyages dépaysants et d'actualité, elle peut essayer seule et en toute liberté des soutiens-gorge dans la seconde boutique. A ces lieux d'émancipation, elle ajoute souvent la ville de Calais où son père, architecte et peintre, l'emmenait admirer le monument des "Bourgeois de Calais" de Rodin. Elle était impressionnée par leurs immenses mains et pieds et par la clef disproportionnée, qui rendaient le groupe plus mystérieux et fantastique qu'historique. Rien d'étonnant à ce que, quelques années plus tard, Dominique Viéville, alors directeur du musée de Calais l'invite et lui propose une exposition personnelle. Au début des années 1980, dans la série des "Chimères" que l'établissement présente pour la première fois, l'artiste agrandit des images des objets quotidiens et les associe à des fragments de corps. Ces collages et assemblages repeints envahissent l'espace de créatures mystérieuses et monstrueuses. Araignée, chauve-souris, hydre, poissons étranges, mais aussi ciseaux et chaussures rendent le lieu intrigant. Le musée acquiert une oeuvre tirée de cette présentation puis, quelques années après, une installation de la série "Histoire de robe". A l'époque, le musée tisse des liens entre ses collections mode, dentelle et création contemporaine. Le travail d'Annette Messager, où se croisent l'ordinaire et l'extraordinaire, la photographie et le tissu, le vêtement et le corps humain, ne peut pas mieux correpondre aux aspirations de l'établissement. Cette ambition est toujours vive en 2014 et une nouvelle sollicitation amène l'artiste à Calais. Cette fois, c'est dans deux musées aujourd'hui séparés qu'elle intervient pour présenter une seule et même exposition, comme si les rapprochements et les hybridations de l'artiste-magicienne ne pouvaient conduire qu'à un projet partagé

Femme artiste --- Installation-art --- Art, French --- Art, French --- Messager, Annette

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Kimsooja, née en 1957 à Daegu (Corée du Sud) est une artiste multidisciplinaire, plasticienne et vidéaste. L'étoffe et le tissu composent ses premiers travaux. Très vite, ces matériaux deviennent emblématiques et récurrents dans son œuvre. Elle se sert du tissage comme allégorie de la féminité. Depuis, l'étendue de ses pratiques n'a cessé de s'étendre, de se renouveler sans cesse. Son propre site, des interviews et diverses publications permettent d'appréhender son œuvre d'artiste. Dans le cadre de l'année France-Corée, l'artiste coréenne Kimsooja transfigure espace du Centre Pompidou-Metz avec son exposition To Breathe. Les surfaces vitrées recouvertes de films diffractant la lumière et le sol transformé -n miroir sans fin recadrent toute notion d'horizontalité ou de verticalité. La projection du spectre coloré, accompagnée par la respiration de l'artiste, métamorphose l'espace en un immense tableau monochrome tridimensionnel, un paysage sensible et onirique, que les visiteurs peuvent traverser. Ce livre-DVD réunissant le film de Gilles Coudert et une publication comprenant des vues de l'installation et d'autres oeuvres de l'artiste, accompagnées de l'essai de l'historienne et critique d'art, Doris von Drathen propose une traversée de l'oeuvre de cette artiste essentielle de la scène artistique internationale. Le film suit l'installation de l'exposition jusqu'à son accomplissement et est nourri des propos de Kimsooja et de la directrice du Centre Pompidou-Metz, Emma Lavigne, ainsi que des impressions de visiteurs.

installations [visual works] --- video art --- Kimsooja --- Installation-art --- Art vidéo --- Kim, Soo-ja, --- Kim, Soo-ja, 1957 --- -Installation-art --- -installations [visual works] --- Kim, Soo-ja, 1957-

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"C'est l'angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu'il fait." Ces cinq années d'études en graphisme et en communication visuelle m'ont appris à voir le monde qui m'entoure différement. Mes trois premières années de bachelier en graphisme se sont déroulées comme une découverte d'un monde nouveau graphiquement parlant en expérimentant le monde visuel sans les technologies qui nous entourent aujourd'hui. J'ai particulièrement été interessée par le passage d'un projet en deux dimensions à la 3D en sculpture et la linogravue m'a permis d'expérimenter l'importance du geste et de la matière. En graphisme, c'est la question de l'objet-livre qui m'a interpellée ainsi que ses diverses fonctions dans la société comme souvenir ou témoignage. Les années de master en communication visuelle et graphique m'ont permis de mettre en pratique les processus "no techno" appris auparavant et l'atelier de sérigraphie fut une exploration plus approfondie de la manipulation de l'impression, du papier et de la texture. A mon sens, le graphisme a pour but de comprendre les codes de notre société pour les questionner, les réinterpréter, les modifier etc. (...) Ce mémoire servira de plan d'analyse et de recherches pratiques pour enrichir l'écriture d'un scénario à différents niveaux formels et narratifs. Ma formation de graphisme me pousse à voir la création d'un film de manière visuelle. A travers trois chapitres, nous tenterons de déterminer quels dispositifs nous pourrions utiliser afin d'enrichir l'écriture de notre scénario. Dans la première partie je tenterai d'établir une définition de l'angoisse du temps qui passe à travers différents auteurs et travaux d'artistes sélectionnés par affinité artistique personnelle. Dans la deuxième partie, nous analyserons les dispositifs formels et narratifs de scènes ciblées de trois films pour leur rapport à l'angoisse du temps qui passe. Ces films ont été choisis pour leurs univers radicalement différents et en fonction de ma sensibilité personnelle également. Nous interrogerons aussi l'émotion suscitée par ces dispositifs vis-à-vis du spectateur. Troisièmement, nous étudierons comment mettre en pratique et développer ces différents cheminements ainsi que les dispositifs scéniques afin d'établir un scénario personnel.

Narration --- Vidéo --- Temps --- Installation-art --- Haneke, Michael --- Varda, Agnès --- Linklater, Richard

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"Art21" est une série de portraits documentaires d'artistes contemporains de tous horizons, vivant et travaillant aux États-Unis pour la majorité d'entre eux. Avec leurs mots, ils évoquent leur démarche, les processus de création et les techniques ou dispositifs mis en place pour répondre à leur approche esthétique.Cet épisode propose quatre artistes à l'oeuvre, réunis sous le thème du romantisme, et montre comment l'intuition, l'émotion, l'imagination ou le désir d'évasion peuvent jouer un rôle central dans la création contemporaine.1. Laurie Simmons, née en 1949 à Long Island, New York.2. Lari Pittman, né en 1952 à Glendale (Los Angeles).3. Judy Pfaff, née en 1946 à Londres. Vit et travaille à Kingston et Tivoli, New York.4. Pierre Huyghe, né en 1962 à Paris.

Homosexualité --- Jardin --- Marionnette --- Cinéma --- Photographie --- Histoire de l'art --- Réalisatrice --- Portrait --- Sculpture --- Installation-art --- Peinture