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Cette recherche qualitative vise à étudier le vécu parental de six parents de famille 
d’accueil. L’accueil familial s’inscrit sous mandats de durées variables déterminées judiciairement. 
Il s’agit de trouver un lieu propice au bon développement de l’enfant qui ne bénéficie pas d’un 
cadre familial sécure dans sa famille biologique. À travers l’analyse de la littérature, il ressort que 
l’accueil familial implique un engagement profond. Rentrer dans ce processus relève souvent 
d’une forme de don de soi, et d’une nécessité de développer cette notion du « care » autant 
physique que psychique (Pachoud, 2013). Nous nous interrogeons sur les raisons personnelles de 
ces individus à entrer dans cette expérience puisque dans la littérature, les difficultés de cette 
parentalité sont frappantes: peu de soutien social ou juridique, une parole peu comprise, voire 
déniée (Miller et al., 2019). En conséquences, ces auteurs font état de renoncement, de 
démotivation, de doutes dans le sentiment de compétence parentale. Nous avons alors investigué
les imagos parentales qui sont présentes chez ces parents d’accueil afin de comprendre leur passé 
familial, puis leurs motivations à rentrer dans ce processus. Enfin, nous nous sommes interrogés 
sur la place parentale possible que ces parents d’accueil peuvent avoir dans cette configuration. 
Le tout s’est articulé autour d’une approche psychodynamique. 
Après la réalisation de six entretiens d’environ deux heures auprès de cinq mères et un 
père d’accueil, nous avons entrepris une analyse approfondie selon l’approche psychodynamique 
de chacun d’entre eux. L’analyse transversale les mettant en lien fait ressortir que ce geste 
d’accueil au départ altruiste prenait naissance dans un impérieux besoin de réparation. Cela 
viendrait de blessures narcissiques et d’angoisses abandonniques actées dès l’enfance, auprès 
d’imagos parentales plutôt défaillantes. Cette rentrée dans le processus viendrait également d’un 
désir d’enfant, ou tout du moins de se sentir parent. Précisément, se sentir parent dans une telle 
configuration, où le parent d’origine a sa place et où l’angoisse de séparation est toujours 
présente semble difficile à élaborer. À tel point que l’on pourrait questionner les notions 
d’attachement et d’implication inconscientes que ces parents expriment envers les enfants 
accueillis. Toutefois, ces parents d’accueil sont indéniablement des agents de réparations pour 
ces enfants et participent à leur épanouissement, ce qui est loin d’être négligeable. Il semblerait 
que les deux protagonistes, l’enfant et le parent, se soutiennent voire se complètent dans leurs 
parcours de vie respectifs.

Famille d'accueil, parent d'accueil, parentalité, vécu parental --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Comment les pratiques éducatives des parents ayant été victimes de maltraitance durant l’enfance sont-elles modulées par l’estime de soi et le sentiment de compétence parentale ? Selon l’UNICEF, il existe à travers le monde, environ 300 millions d’enfants de 2 à 4 ans (trois sur quatre) qui reçoivent quotidiennement une discipline violente de la part d’un parent ou d’un adulte référent (UNICEF, 2017). 
Les adultes ayant des pratiques éducatives dures, voire maltraitantes, ont été eux aussi parfois, victime de maltraitance durant l’enfance. Toutefois, certaines études mettent en avant que les mères victimes uniquement d’abus sexuel durant l’enfance, ne présentent pas nécessairement des pratiques éducatives dures (Willingham, 2007). En effet, un vécu de maltraitance infantile qui conduit à des pratiques éducatives inadaptées, et souvent le résultat d’une interaction entre plusieurs facteurs. D’autre part, certains parents ne se sentent pas compétents en tant que parents, mais utilisent tout de même, de bonnes pratiques éducatives. Il existe donc des facteurs modulant l’impact d’un vécu de maltraitance infantile sur les pratiques éducatives parentales (Ruscio, 2001, Lange et al., 2019c).
Notre question de recherche porte sur les pratiques éducatives parentales. Nous cherchons donc à évaluer l’effet d’un vécu de maltraitance infantile sur les pratiques éducatives parentales, en incluant deux facteurs médiateurs : le sentiment de compétence parentale et l’estime de soi. L’objectif est donc de mettre en évidence la présence ou non d’un lien significatif entre les pratiques éducatives inadaptées et le vécu de maltraitance infantile chez les parents.
Afin d’apporter un éclairage sur ce sujet, une étude quantitative sera réalisée en ligne, proposant aux personnes de remplir plusieurs questionnaires. Pour prendre part à l’étude deux critères s’imposent : Etre parent et avoir au moins 1 enfant ayant entre 3 et 8 ans. Afin d’évaluer le vécu de maltraitance infantile chez les parents, nous utiliserons le « Child Trauma Questionnaire » (CTQ) qui permet d’identifier le type de maltraitance. Ensuite, nous utiliserons, le questionnaire « d’Evaluation des Pratiques Educatives Parentales » (EPEP), afin d’évaluer la dimension de la parentalité. Concernant l’évaluation du sentiment de compétence parentale, nous utiliserons le « Questionnaire d’Autoévaluation de la Compétence Parentale » (QAECEP). Et pour finir, « l’Echelle de Rosenberg » nous permettra d’évaluer l’estime de soi des parents.

parentalité --- estime de soi --- pratiques éducatives --- maltraitance --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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L’objectif de ce mémoire de recherche est d’explorer et d’étudier le vécu d’hommes qui ne veulent pas avoir d’enfant. Nous souhaitons écouter leur vécu concernant leur choix et comprendre les raisons et les événements de vie qui les ont poussés à faire ce choix. 

Devenir parent fait appel à des remaniements complexes (Le Camus, 2006) mais le renoncement à la parentalité est également un travail complexe de renoncement et de réinvestissement de nouveaux objets (Vallée, 2005). Très peu de recherches qualitatives s'intéressent aux facteurs sous-jacents des personnes concernées par l’absence d’enfant, notamment chez les hommes (Naziri, 2016).

Par le biais des réseaux sociaux et du bouche à oreille, nous avons rencontré cinq hommes entre 35 et 44 ans, qui ont fait le choix de ne pas avoir d’enfant. C’est à travers la réalisation d’un entretien individuel avec chaque participant, via la plateforme Zoom et une passation du TAT (Thematic Apperception Test), que nous avons recueilli leur discours. Notre méthodologie est qualitative selon une approche psychodynamique. Nous avons réalisé une analyse individuelle de chaque entretien et une analyse transversale pour mettre en lumière les aspects représentatifs de leur vécu. 

C’est d’abord des représentations parentales fragiles que nous observons chez ces hommes. Un père défaillant et une mère toute puissante ou idéalisée qui ne leur permettent pas de pouvoir accéder à leur possibilité paternelle. De plus, ces hommes relèvent de fortes contraintes dans le fait d’avoir un enfant. Ils ont aussi de forts engagements idéologiques qui ne laissent pas la place à la venue d’un enfant. Ces hommes trouvent d’autres visées à leur désir comme le voyage ou la musique. Enfin, ces hommes recherchent, soit une relation de couple exclusive et privilégiée sans enfant, soit un investissement amoureux limité. La possibilité d’un enfant dépend alors du désir de la femme et non de celui de l’homme. Enfin, certains font appel à la vasectomie pour rendre leur choix définitif. 

Leur choix semble être une tentative de se libérer de leur enfance et de construire de nouveaux repères parentaux plus solides. Leur désir d’enfant semble être quelque chose qui leur échappe et qu’ils tentent de maîtriser en le rationalisant à travers leurs idéologies et leurs convictions. En faisant ce choix, ils tentent d’exister en tant que sujets en adoptant une posture singulière qui les distinguent des autres.

Choix --- Désir d'enfant --- Renoncement --- Paternité --- Parentalité --- Absence d'enfant --- Psychanalytique --- Vécu --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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La littérature tend de plus en plus à montrer que l’arrivée d’un enfant pourrait être une période difficile pour le couple (Provost & Trembblay, 1991). C'est en fait une période de transition, une étape différente au niveau du cycle de vie de la famille qui va demander au couple de devoir se réajuster afin de retrouver un nouvel état d’équilibre, à trois cette fois (Duvall & Miller, 1985). Ainsi, la courbe concernant le niveau de satisfaction conjugale décroitrait à ce moment (Gottman & Notarius, 2002). Il y aurait cependant des facteurs influençant le vécu des couples. L’objectif de ce mémoire est donc d’analyser les processus relationnels propres à la période de transition à la parentalité, et de comprendre les différents facteurs qui influencent la satisfaction au moment de la grossesse, de l’accouchement et puis de l’arrivée du bébé dans la famille à travers trois questions de recherche : Quels sont les niveaux de satisfaction conjugale et sexuelle des individus ayant des enfants comparativement aux individus sans enfants? Ces niveaux de satisfaction conjugale et sexuelle sont-ils différents selon qu’il s’agit d’un premier enfant ou non ? Quel est l’impact respectif des différents facteurs (individuels, interpersonnels et contextuels) sur le niveau de satisfaction conjugale et sexuelle durant la période de transition à la parentalité ? En particulier, quels types d’interactions sont corrélés avec un niveau bas de satisfaction conjugale et sexuelle? Pour ce faire, nous proposons aux couples de parents de participer à un entretien d’environ 2h durant lequel nous abordons ensemble différentes thématiques relatives à cette période de transition. Celui-ci s’effectue soit au domicile des participants, dans les locaux de l’Université, ou par vidéoconférence. Il est également demandé de compléter trois questionnaires abordant le niveau de satisfaction conjugale et sexuelle et les dynamiques relationnelles présentes dans le couple.

Transition à la parentalité --- Couple --- Satisfaction conjugale --- Satisfaction sexuelle --- Modérateurs --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique