TY - BOOK ID - 103887315 TI - La violence du droit AU - Philippe Coppens AU - de Nanteuil, Matthieu PY - 2021 SN - 2802768727 9782802768722 PB - bruylant DB - UniCat KW - Violence - Social aspects. KW - Law - Philosophy KW - Violence (Law) KW - Benjamin, Walter, - 1892-1940 KW - Benjamin, Walter, - 1892-1940. - Zur Kritik der Gewalt und andere Aufsätze KW - Violence KW - Violence (droit) KW - Philosophie. KW - Benjamin, Walter KW - Judicial power KW - Law KW - Rule of law KW - Pouvoir judiciaire KW - Droit KW - Règle de droit KW - Philosophy KW - Philosophie KW - Benjamin, Walter, KW - BPB2105 KW - STRADALEX KW - E-books UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:103887315 AB - Cet ouvrage collectif, dirigé par Philippe Coppens et Matthieu de Nanteuil, est consacré à l’analyse des rapports entre le droit et la violence. Son point de départ est le texte de Walter Benjamin « Zur Kritik Der Gewalt Und Andere Aufsatze », paru en Allemagne en 1921. Sa traduction française est « Critique de la Violence ».Le mot allemand « Gewalt » a un double sens qui permet de comprendre de manière assez intuitive le projet de Benjamin. Car il signifie le « pouvoir », l’« autorité », mais également la « violence ». Et la « Kritik der Gewalt » est effectivement une critique de la violence du droit.Les juristes croient volontiers que le droit possède la capacité de transformer l’usage de la force en exercice légitime de l’autorité. L’action du droit est généralement pensée comme une recherche continue du bien commun, dont l’une des expressions serait l’Etat de droit. Au fond, le droit serait le passage nécessaire vers la paix.Or ce n’est pas du tout la conception défendue par Benjamin. Il nous rappelle au contraire que si le droit est toujours né du conflit, il ne pourra jamais le dépasser. Qu’il l’entretient même plutôt qu’il ne l’apaise. Qu’il le fasse sans cesse renaître dans sa volonté de domination par les normes.Loin de contribuer à la construction de la paix, le droit ne pourrait que voiler la violence qui le constitue. La violence serait donc, en réalité, son mode d’existence propre. Mais est-il possible de régler les affaires humaines en sortant du droit ? Et si oui, comment ? ER -