TY - BOOK ID - 16188880 TI - Faire autorité : Les religions dans le temps long et face à la modernité AU - Assan, Valérie AU - Avon, Dominique AU - Baslez, Marie-Françoise AU - Bousseyroux, Pascal AU - Carnac, Romain AU - Chelini-Pont, Blandine AU - Déroche, Vincent AU - Dimanopoulou-Cohen, Pandora AU - Gaddi, Valentina AU - Gayte, Marie AU - Goossaert, Vincent AU - Lee, Hyunjoo AU - Planzi, Lorenzo AU - Santagata, Alessandro AU - Schmitz, Benoît AU - Scholl, Sarah AU - Seniguer, Haoues AU - Sibre, Olivier AU - Association française d'histoire religieuse contemporaine. PY - 2022 SN - 12552364 SN - 9782753555365 2753555362 2753585245 PB - Rennes : Presses universitaires de Rennes, DB - UniCat KW - 291.615 KW - 261.6 KW - 291.615 Godsdienstwetenschap: strijd tussen burgerlijke en religieuze macht KW - Godsdienstwetenschap: strijd tussen burgerlijke en religieuze macht KW - 261.6 De Kerk en de cultuur: christelijke beschaving; Kerk en vooruitgang; Kerk en wereld KW - De Kerk en de cultuur: christelijke beschaving; Kerk en vooruitgang; Kerk en wereld KW - Religion KW - History KW - autorité KW - histoire religieuse KW - communauté UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:16188880 AB - La « modernité » peut être définie comme l’expression collective de la remise en question d’une représentation holistique de l’être en société centrée autour de Dieu. Les autorités religieuses résistèrent à cette tentative d’émancipation dans les champs de l’économie, de la politique, de la justice et de la culture (donc des sciences), susceptible de déboucher sur d’autres formes de subordination. Les magistères qui relevaient du christianisme et, dans une moindre mesure, du judaïsme, furent les premiers concernés. Leurs divisions favorisèrent un processus de sécularisation non linéaire, qui fut partiellement accepté, moyennant des réserves dans le champ éthique notamment. Du fait de la première mondialisation, que fut la colonisation européenne, les autorités religieuses non chrétiennes furent également touchées par cette problématique, augmentée de celle de la lutte contre le monde « occidental » et « libéral ». Et, à partir des années 1960, c’est du sein même de cette « modernité » que furent aiguisées de nouvelles armes contre elle. L’intérêt de cet ouvrage est double. En inscrivant le propos dans la longue durée, il permet de poser des jalons de la construction des autorités religieuses, de leur remise en question puis des formes d’adaptation aux situations nouvelles. En offrant des possibilités de mise en regard avec, par exemple, le sunnisme et le confucianisme, il ouvre la voie d’un comparatisme fécond, qui existe en anthropologie mais qui reste encore trop rare en histoire. ER -