TY - BOOK ID - 583851 TI - Lire les Pères de l'Église entre la Renaissance et la Réforme AU - Villani, Andrea AU - Pouderon, Bernard AU - Lire les Pères de l'Église entre la Renaissance et la Réforme (journée d'étude) : PY - 2013 SN - 9782701020068 2701020069 PB - Paris : Beauchesne, DB - UniCat KW - Comparative literature KW - Church fathers KW - anno 1600-1699 KW - anno 1400-1499 KW - anno 1500-1599 KW - Fathers of the church KW - Pères de l'Eglise KW - Study and teaching KW - History KW - Influence KW - Etude et enseignement KW - Histoire KW - 276 <063> KW - 276 "16" KW - Patrologie. Patristiek--Congressen KW - Patrologie. Patristiek--17e eeuw. Periode 1600-1699 KW - Pères de l'Eglise KW - Pères de l'Église KW - Appréciation KW - Actes de congrès KW - Traductions KW - Histoire et critique KW - Fathers of the Church KW - Appreciation KW - Congresses KW - Translations KW - History and criticism KW - Appréciation KW - Histoire et critique. KW - Pères de l'Église UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:583851 AB - Entre le XVe et le XVIIe siècle, le monde savant a donné lieu à une véritable « renaissance » des Pères de l’Église, qui s’est développée sous des formes différentes de réception et à partir d’intérêts multiples. Dans ce contexte, « lire les Pères » peut signifier, tout à la fois, s’interroger sur les thèmes propres aux écrivains chrétiens de l’Antiquité en les faisant siens – réélaborés ou non – ; éditer leurs textes à partir de la découverte de manuscrits qui les ont conservés ; ou bien les traduire, en langue vulgaire ou en latin, quand le texte originel était en grec. Dans les siècles que l’on considère ici – du XVe au XVIIe –, ces processus se mêlent intimement au climat spirituel et culturel de l’humanisme d’abord et de la Réforme protestante ensuite. Ainsi, si les contributions consacrées à Cristoforo Persona et Marsile Ficin, centrées sur la fin du XVe siècle, ne laissent pas trop d’espace à la polémique religieuse, en se plaçant, d’une part, dans la première tradition humaniste marquée par l’exemple de Pétrarque et, d’autre part, dans la renaissance de la philosophie platonicienne, à travers les deux dernières interventions, dédiées à la fortune de certains écrits de Grégoire de Nysse ou de Cyrille d’Alexandrie, on apprendra, peut-être avec surprise, que beaucoup des traducteurs du plein XVIe siècle, bien que n’étant pas complètement imperméables aux controverses qui les entouraient, se plaçaient, pour leur intérêt premier, dans une tradition plus clairement liée à l’érudition humaniste des siècles précédents. La troisième et la quatrième contribution, en revanche, bien que portant sur des auteurs d’une dimension bien différente – le grand Augustin face au presque méconnu Nil d’Ancyre – et en adoptant des perspectives diverses – Luther lecteur d’un seul texte augustinien face à une histoire des éditions et traductions tant protestantes que catholiques de Nil –, nous montrent deux cas dans lesquels l’intérêt proprement religieux, voire la pure fonction polémique, a prédominé dans la réception des Pères. En lisant les six études à la lumière de ces données – formes de la réception et intérêts qui la guident –, le lecteur pourra se forger une image, partielle et limitée naturellement, mais néanmoins représentative et dans certains aspects exemplaire, de la « renaissance » de la patristique au début de l’âge moderne. ER -