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Premiers émois, ruptures, coups de foudre, retrouvailles passionnées, arrivées de bébé. Tout au long de leur vie, les hommes et les femmes connaissent des moments d’intense émotion.et de fragilité. Sans une vigilance sur la contraception, l’imprévu peut décider à leur place. Pour chaque femme et pour chaque situation, il n’existe par un mais plusieurs moyens de contraceptions possibles. Décider de ce qui convient le mieux est un choix résultant d’une bonne information et d’un dialogue constructif entre le patient et le médecin.
Parmi les différents moyens d’action en matière de contraception, apparaît une nouvelle approche efficace et légale pour les médecins et leurs patientes. Depuis peu, le marché belge offre une forme médicamenteuse pratique, la pilule dite « du lendemain », qui doit être perçue comme une solution de dépannage.
Dans ce travail, nous montrerons que cette contraception d’urgence doit non seulement rester occasionnelle mais elle doit aussi déboucher sur une consultation médicale. A partir de ces situations d’urgences, le médecin doit informer les jeunes filles sur les différentes méthodes de contraception disponibles et leur propose une contraception « sur mesure ». La famille est rarement le vecteur privilégié de l’information relative à la sexualité. Même si la pilule du lendemain soit dans le pratique un outil de planning familiale, le médecin généraliste reste en première ligne et joue un grand rôle dans la prévention.
L’utilisation de la contraception d’urgence apparaît également profitable à l’initiation d’une contraception régulière quand celle-ci est absente. En l’occurrence, la pilule reste la méthode de contraception sûre, la plus fréquemment utilisée par les jeunes au début de leur adolescence.
Au travers de ce travail, nous avons voulu constituer une base de données suffisamment solide en vue de la réalisation future d’un fascicule d’information destiné aux jeunes filles se rendant à une consultation après l’expérience angoissante de la perte de contrôle du cycle. Ce travail n’a pas la prétention d’être exhaustif. Il vise à répondre aux questions qui reviennent inévitablement lors de chaque rencontre entre la patiente et le médecin. Dans cette optique, les actions de communication médicales devraient être guidées par un double objectif :
1. délivrer une information complète sur la contraception d’urgence ; et
2 engager les femmes à suivre une contraception régulière en consultant leur médecine.
De nombreux moyens de communication ne demandent qu’à porter leurs fruits. Il est particulièrement utile de viser à faire parvenir une information de qualité sur les méthodes contraceptives et la planification familiale aux individus, là où ils vivent, au lieu d’attendre qu’ils se rendent dans des centres pour bénéficier de ces services
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