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Le déclin des insectes pollinisateurs s’accroit avec le temps, menaçant les écosystèmes et l'humanité. Les papillons de jours, bons bioindicateurs, sont souvent étudiés dans ce contexte. Afin d’entraver ce déclin, des méthodes agroenvironnementales et climatiques (MAEC) ont été mises en places. Elles encouragent des pratiques agricoles extensives et durables. Parmi elles, la MC4 : prairies de haute valeur biologique vise à protéger la biodiversité en imposant, par exemple, la création d'une zone refuge non fauchée couvrant environ 10 % de la parcelle. Afin d’évaluer l'influence de la zone refuge des prairies de haute valeur biologique sur les populations de papillons de jour en région liégeoise, dix parcelles classées en MC4 ont été échantillonnées entre la début juillet 2022 et la mi-juillet 2023. Plusieurs relevés ont été réalisés au sein des dix parcelles afin de couvrir une part maximale des saisons. Des relevés sur les interactions de butinages ont également été réalisés afin de visualiser les réseaux trophiques existants au sein des parcelles. Les résultats de cette étude montrent une différence notable de richesse spécifique et d’abondance en papillons de jour entre les zones refuges et les zones fauchées. Les zones refuges présentent une plus grande diversité d'espèces et une distribution plus équitable des individus. Certaines espèces sont exclusives à chaque type de zone, soulignant l'importance de ces habitats diversifiés pour maintenir la biodiversité. Les zones refuges offrent nourriture et abri aux chenilles et papillons, favorisant les espèces moins résilientes et soutenant les papillons à faible capacité de dispersion. De plus, la fauche tardive des parcelles contribue également à la diversité des habitats. Cependant, la superficie actuelle des zones refuges ne semble pas suffisante pour accueillir une part significative des papillons présents initialement dans les zones fauchées une fois la fauche effectuée. Les résultats obtenus sont prometteurs, mais il existe une marge de progression afin d’optimiser la conservation des populations de papillons de jour. Des ajustements spécifiques à la mesure actuelle pourraient améliorer son efficacité et favoriser davantage la biodiversité.
papillons --- MAEC --- prairie --- zone refuge --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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Insects. Springtails --- Zoogeography --- libellen --- Belgium --- Dragonflies --- Nomenclature
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Belgium --- Houffalize --- Luxemburg ( province ) --- bioconservation --- nature reserves
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Le déclin de la biodiversité et notamment des insectes pollinisateurs s’accentue un peu plus chaque année. Les pratiques agricoles se sont intensifiées, menant à la dominance des monocultures et à l’utilisation d’insecticides, aux dépens des insectes et de leur milieu naturel. Les effets de ces changements sont souvent étudiés sur les rhopalocères qui sont de bons bioindicateurs et des espèces parapluies. Les méthodes agro-environnementales et climatiques ont été mises en place pour encourager les agriculteurs à revenir vers des pratiques agricoles extensives et tenter de freiner ce déclin de la biodiversité. Dans ce travail, dix prairies suivies par la MAEC « prairie de haute valeur biologique » (MC4) ont été étudiées en Lorraine belge, dans le but d’évaluer leur diversité en rhopalocères. Cinq prairies humides et cinq prairies sèches ont été choisies, afin d’évaluer la différence de diversité entre ces deux types de prairies. Il s’agit de la première étude sur le sujet dans cette région de Belgique. Les rhopalocères ont été recensés cinq fois dans chaque prairie entre avril et juin 2022. Les interactions de butinage ont également été recensées pour avoir un aperçu des réseaux trophiques existant au sein de ces prairies. Cette étude a permis de mettre en évidence d’importantes variations de diversité entre les dix prairies étudiées et d’identifier le type de prairie avec la plus grande diversité. Les résultats suggèrent que les prairies sèches sont plus diversifiées que les prairies humides, bien qu’un nombre important d’individus de Lycaena helle et Boloria eunomia, possédant le statut « vulnérable », ait été observés dans certaines prairies humides. Plusieurs espèces généralistes ont été recensées, comme Maniola jurtina, qui a montré une préférence pour les prairies sèches, en visitant majoritairement Centaurea jacea grandiflora, présente en abondance dans ce type de prairie. Aglais urticae a fait plus souvent varier les sources de nectar, en butinant un nombre important d’espèces végétales dans les deux types de prairies. Les rhopalocères spécialistes, tels que Lycaena helle et Boloria eunomia n’ont butiné que leur plante-hôte, Polygonum bistorta, présente dans trois prairies humides.
rhopalocères --- MC4 --- MAEC --- papillon --- prairie de haute valeur biologique --- Lepidoptera --- pollinisateur --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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natural regions --- Belgium --- flore
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