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Objectif : Ce mémoire a pour objectif d’étudier le sentiment de compétence parentale chez les mères célibataires. Cette population étant très peu représentée dans les recherches rencontrées dans la littérature, nous avons souhaité l’explorer afin d’apporter de nouvelles informations. 

Méthodologie : Nous avons opté pour un traitement quantitatif de données qualitatives sur un échantillon de 39 mères, dont 21 en couple et 18 célibataires. Les participantes ont répondu à une fiche d’anamnèse, à l’Échelle Globale du Sentiment de Compétence Parentale (Meunier & Roskam, 2009) et au Child Behavior Checklist (1991). Ces questionnaires visent à évaluer le sentiment de compétence parentale (les sous-échelles du SCP et le SCP total) et le profil socio-affectif et comportemental de l’enfant. 

Résultats et discussion : Tout d’abord, contrairement à nos attentes, nous n’observons pas de différence significative du sentiment de compétence parentale entre les mères célibataires et les mères en couple. Ensuite, la présence de comportements agressifs chez l’enfant, évaluée par le CBCL, a un effet négatif sur le sentiment de compétence parentale aussi bien chez les mères célibataires que chez les mères en couple. En outre, il existe une forte corrélation entre la sous-échelle discipline et l’échelle total du sentiment de compétence parentale dans l’EGSCP. Ces deux derniers résultats nous apportent de nouvelles informations par rapport à des outils fréquemment utilisés dans la pratique du psychologue. Cela permettra de mieux nous guider lors de nos interventions de soutien auprès de parents. Enfin, notre hypothèse par rapport à l’impact du moment de la séparation sur le sentiment de compétence parentale s’est avérée être non-significative. Cependant, elle a introduit une nouvelle question de recherche concernant l’impact du désengagement paternel sur le sentiment de compétence parentale. 

Conclusion : Cette étude n’a pas permis d’obtenir les résultats escomptés par rapport à nos différentes hypothèses. Cette absence de résultats peut être expliquée par plusieurs biais, notamment la taille de l’échantillon et le biais de désirabilité social. Plusieurs pistes futures ont pu être dégagées comme la réplique de cette étude avec un échantillon plus large, l’étude de l’impact du désengagement paternel sur le SCP et la mise en place d’interventions de soutien à la parentalité basées sur les résultats obtenus.

parentalité --- psychologie --- célibataire --- mère --- sentiment de compétence parentale --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Objectif : Le thème de cette recherche est l’étude des traumatismes indirects dans un contexte d’attaques terroristes. Nous avons tenté de mettre en évidence les possibilités d’apparition d’un état de stress post-traumatique lié à la surexposition médiatique des attentats en prenant en considération l’environnement familial, le tempérament de l’enfant et le ressenti durant la passation.
Méthodologie : Septante quatre enfants de 9 à 11 ans, étudiants dans une école française de Normandie ont été sollicités. Pour réaliser cette étude, nous avons utilisé le dessin, un questionnaire évaluant les habitudes télévisuelles des enfants de manière générale et leur ressenti face aux attentats. Deux échelles d’évaluation du stress post-traumatique et de l’anxiété situationnelle/générale ont ensuite été proposées : le CPTS-RI et la STAIC.
Résultats : Les résultats ont démontré que le terme de stress post-traumatique n’était pas adapté à ce type de problématique bien que certains enfants aient pu présenter des scores élevés à l’échelle proposée. Nous n’avons noté aucune corrélation entre nos trois échelles en lien avec la durée et fréquence d’exposition au journal télévisé. Toutefois, nous avons observé concernant les dessins que le nombre de personnages dessinés diminuait quand l’anxiété situationnelle était haute. Les différences intersexes ont également été soulignées notamment dans la représentation des figures de guerre. Concernant l’environnement familial, les résultats ont mis en perspective que plus l’enfant pense que ses parents ont peur, ou sont inquiets, plus le score à l’échelle CPTS-RI stress post-traumatique est élevé.

Traumatisme – Attentats – Médias – Anxiété – Dessins – dessins enfants - Terrorisme --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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En dépit des récentes études mettant en évidence l'implication du craving au sein des dépendances (Morissette, Ouellet-Plamondon, & Judas-Aswad, 2014 ; Stohs, Schneekloth, Geske, Biernacka, & Karpyak, 2019), la définition même de celui-ci reste floue à ce jour. D'abord considéré comme un phénomène conscient, nous savons aujourd'hui qu'il existe également une partie inconsciente au craving (Auriacombe, Serre, & Fatséas, 2016). Cette divergence au sein des connaissances pourrait s'expliquer par la difficulté à obtenir une mesure fidèle du phénomène (Ooteman & al., 2006). Au sein d'une population non-dépendante, notre étude a investigué cette question en comparant différents outils mesurant l'envie de consommer. Pour ce faire, nous avons recruté cinquante-deux consommateurs non-dépendants âgés de 18 à 35 ans étant soit des consommateurs « occasionnels », soit des consommateurs « à risque ». Après une immersion en réalité virtuelle contenant des indices liés à l'alcool, nous avons mesuré l'envie de consommer de manière implicite, via un test organoleptique et à l'aide des mesures autorapportées prises avant et après l'immersion virtuelle. Nous avons également évalué le sentiment de présence durant l’immersion et l’impulsivité afin de les mettre en lien avec le craving. Nos résultats montrent que les consommateurs « à risque » rapportent de plus haut scores au sein de l’AUDIT et de l’OCDS. Au sein des mesures de craving, une différence significative est retrouvée entre les groupes pour les mesures autorapportées pré et post expérimentales ainsi que pour la mesure de craving implicite (test organoleptique). Même si la mesure implicite de craving corrèle avec le craving post expérimental, les consommateurs « à risque » n’ont pas bu significativement plus des boissons lors du test organoleptique. De plus, la mesure post-pré expérimentale ne se différencie pas significativement entre les groupes. Il semble que notre environnement virtuel n’a pas permis d’induire plus de craving chez les consommateurs « à risque ». Le sentiment de présence durant l’immersion virtuelle ne se différencie pas de manière significative selon le type de consommateur. Au sein de l’UPPS, les consommateurs « à risque » présentent des scores plus élevés pour la dimension « manque de préméditation ».

envie de consommer --- craving --- population non-dépendante --- évaluation --- test organoleptique --- ad libitum taste test --- immersion virtuelle --- réalité virtuelle --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Le but de ce mémoire est d’évaluer comment la présence d’une insensibilité émotionnelle chez des enfants d’âge préscolaire peut affecter leur système d’attachement. Cette étude s’intéresse plus particulièrement aux récits de ces enfants à travers des histoires à compléter afin d’avoir une idée sur comment s’exprime cette insensibilité émotionnelle face à des thématiques en lien avec l’attachement. Notre échantillon est composé de trois enfants porteurs de traits d’insensibilité émotionnelle âgés de trois à cinq ans. Dans la première phase de l’étude, nous avons mesuré l’intensité des traits, puis nous avons fait passer aux parents des enfants un questionnaire servant à évaluer le profil d’attachement de l’enfant selon le point de vue du parent. Durant la phase deux, nous avons évalué le profil d’attachement à travers l’ASCT et nous nous sommes principalement focalisés sur l’aspect qualitatif des histoires complétées par les enfants. Enfin, nous nous sommes intéressés à la relation entre l’enfant et son parent et aux modèles internes opérants de l'enfant qui découlent de cette relation. Nous avons pu mettre en évidence la présence de caractéristiques propres au profil d’attachement désorganisé dans les histoires à compléter en plus d’une corrélation entre ce même profil et le facteur « indifférence » de l’insensibilité émotionnelle. Nous avons constaté que des comportements agressifs survenaient suite à une menace du lien entre l’enfant et son parent faisant surgir un sentiment d’angoisse envahissant. De plus, le dénouement chaotique des histoires pourrait être expliqué en partie par une estime de soi plus faible présente chez cette population d’enfants.

insensibilité émotionnelle --- attachement --- ASCT --- analyse qualitative --- histoires à compléter --- insécure --- callous --- unemotional --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Objectif : Ce mémoire a pour objectif principal de contribuer à l’avancement de la recherche
sur les influences que peuvent avoir les relations précoces sur les enfants. Plus précisément,
nous souhaitions évaluer l’impact de l’attachement sur la perception d’une menace sur une
population d’enfants d’âge scolaire.
Méthodologie : Afin de mener cette étude, nous avons recruté 29 enfants « tout-venant » âgés
de 8 à 12 ans. Lors de nos rencontres avec les enfants, nous leur faisions passer deux
questionnaires : un évaluant la sécurité de l’attachement (échelle de sécurité des perceptions
d’attachement au père et à la mère, Bacro & al. 2011) et un évaluant la perception d’une menace
(le « threat perception indice », Muris & al. 2000. Ce dernier permet d’observer la rapidité, la
fréquence à laquelle une menace peut être perçue dans une situation ambigüe, mais également
la gravité de la menace et le ressenti d’émotions négatives face à cette potentielle menace.
Résultats : Statistiquement parlant, les enfants insécures ne percevraient pas différemment une
situation menaçante et ne ressentiraient pas plus d’émotions négatives que les enfants
sécures. Néanmoins, nous avons observé quelques tendances qui ont été nuancées par l’analyse qualitative des résultats. Ce que nous avons émis en évidence ne sont que de simples
suppositions étant donné que nos statistiques ne sont pas significatives. Nous avons remarqué
que parmi les enfants sécures certains percevraient une menace plus rapidement, avec une plus
grande fréquence, évalueraient cette menace comme plus importante et ressentiraient plus
d’émotions négatives que les enfants sécures. Cependant, d’autres enfants insécures
présenteraient des résultats opposés. Par conséquent nous pensons que la sécurité d’attachement influencerait la perception d’une menace, mais également que des différences au sein des insécures pourraient se faire remarquer. Nous pensons, de par la littérature, que ces différences pourraient être expliquées par des profils d’attachement différents : insécure ambivalent ou évitant. Malheureusement notre outil évaluant la sécurité de l’attachement ne permet pas de classifier les enfants dans un profil. Par ailleurs nos analyses supplémentaires ont montré que le genre et les évènements marquants vécus par les enfants ont une influence sur la perception d’une menace.
En conclusion : Les résultats obtenus soulignent l’importance de répliquer ce genre d’étude
sur une population plus important avec des outils plus adéquats. La poursuite de ces résultats
nous semble pertinente afin de créer un modèle reprenant les facteurs de risques et de résiliences dans l’apparition de biais attentionnels envers une menace chez les enfants. Le développement d'un modèle pourrait constituer des pistes de prise en charge pour les enfants les plus à risques

attachement --- perception --- menace --- enfant --- émotions --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique