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Euthanasia --- DEATH --- ATTITUDE TO DEATH
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Death --- Attitude to Death. --- War --- Psychological aspects.
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Attitude to Death --- Death --- Terminal Care
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Les unités de soins intensifs sont devenues des services de haute technicité où les différents professionnels, aux qualifications variées et aux responsabilités définies, sont interpellés par l’action, celle-ci provoquant un questionnement personnel et intime, pas toujours explicite mais inévitablement présent, tant au niveau de l’intelligence qu’au niveau des émotions et des sentiments. Ce questionnement est de l’ordre de l’éthique.
Infirmière travaillant depuis quelques années dans un service de soins intensifs, nous avons été, et nous sommes toujours, confrontés, à des situations où le décès de certains patients (en fin de vie) se passe dans de « mauvaises conditions » entraînant un malaise dans l’équipe soignante. Il ya donc à la base de ce projet des situations vécues comme douloureuses.
Replaçons d’abord le malaise dans le cadre plus global qu’est la santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé, celle-ci n’est pas « seulement l’absence de maladie, mais un état de complet bien être physique, mental et social ». Le champ de la santé mentale est beaucoup moins exploré que celui de la santé physique comme nous le dit CARPENTIER-ROY M.C., et notamment par rapport aux infirmières des soins intensifs.
Une infirmière, pour être efficace dans son travail quotidien auprès des patients, se doit d’être en bonne santé mentale. Or nous verrons par la suite que de nombreux facteurs peuvent influencer celle-ci. Il est important de les mettre en lumière pour pouvoir y apporter des solutions et garder ainsi les infirmières dans une profession difficile et peu valorisée. CARPENTIER-ROY M.C. nous rappelle que peu de jeunes sont actuellement attirés par cette profession et de nombreuses infirmières la quittent temporairement mais aussi définitivement suite à une souffrance trop lourde à porter (seule) menant parfois à l’épuisement professionnel ou « burnout ».
Dans des services de soins intensifs en particulier le contact avec des patients, dans un état souvent critique, implique régulièrement des situations difficiles à gérer seul.
De plus, la croissance constante des coûts de la santé incite à la rationalisation des services et des hôpitaux. Les gestionnaires sociaux et politiques cherchent une rentabilité maximale, au moindre coût, à la fois des ressources matérielles et humaines. Les infirmières, comme d’autres soignants, sont touchées par ces mesures qui influencent leur travail. L’infirmière a du mal à intégrer une logique productiviste, imposée par une logique économique, étant donné qu’elle base son travail sur la relation d’aide au malade laquelle entre difficilement dans le cadre de la rentabilité.
Notre objectif est donc d’identifier, de préciser, ce malaise, de se rendre compte qu’il y a une réelle souffrance chez les infirmières pouvant être liée à de nombreux facteurs, et plus particulièrement dans des services de soins intensifs adultes où des situations de fin de vie difficiles ne sont pas rares et d’y chercher des remèdes éventuels.
Notre travail se divise en deux parties.
La première partie est une approche théorique du sujet par la lecture de la littérature mondiale et internationale.
Dans un premier chapitre, nous présentons l’environnement dans lequel se déroule l’étude, à savoir des unités de soins intensifs adultes, et les différents acteurs concernés. Nous aborderons également les différents facteurs liés à la souffrance infirmière au travail. Parmi ceux-ci nous pouvons citer la reconnaissance, l’autonomie et la responsabilité, les contraintes organisationnelles, les risques physiques et les sources de peur et d’anxiété. La présence d la mort est particulièrement mise en évidence.
Dans le second chapitre, nous nous penchons sur une série de thèmes en relation avec les patients en fin de vie : les principes fondamentaux d’éthique médicale, les droits des patients hospitalisés aux soins intensifs, l’arrêt thérapeutique, l’acharnement thérapeutique, l’euthanasie, les soins palliatifs, le comité d’éthique.
Enfin, un troisième chapitre termine cette partie théorique où il est question d’information, de communication au sein de l’équipe, de groupes de paroles, de supervision.
La seconde partie constitue l’approche pratique.
Nous avons interrogé les infirmières, au travers d’un entretien semi-directif, sur base de leur vécu, sur leur perception de l’existence ou non d’un malaise au sein de leur unité et des éléments pouvant y être liés.
Dans le premier chapitre nous développons les caractéristiques de notre recherche (objet, type de recherche, limites) ainsi que la méthodologie utilisée pour la collecte et le traitement des données.
Le second chapitre est consacré à la présentation des résultats, l’interprétation de ceux-ci et la mise en évidence des facteurs prioritaires. D’éventuelles solutions pour améliorer la situation sont proposées dans la conclusion.
Tous les facteurs pouvant influencer le vécu infirmier et entraîner de la souffrance sont interdépendants les uns des autres. Il est donc difficile de parler de l’un sans parler d’un autre. Le renvoi à l’un ou l’autre chapitre sera donc fréquent.
De plus, nous essayons d’aborder tous les thèmes sous un angle particulier permettant d’éclairer le sujet principal de ce travail qu’est le soignant, l’infirmière en particulier. Il est entendu que chacun de ces thèmes est très vaste et pourrait faire en soi l’objet d’une recherche plus approfondie.
Attitude to Death --- Palliative Care --- Nurses
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Death --- Euthanasia --- Attitude to Death --- Death
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Psychological autopsy. --- Suicide. --- Attitude to death. --- Death.
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Death --- Attitude to death. --- Death. --- Psychological aspects.
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Death --- Euthanasia --- Attitude to Death --- Death
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Death --- Attitude to Death --- Terminal Care