Choose an application
Choose an application
Les débats qui ont surgi à l'occasion de la proposition de loi dite du « mariage pour tous » ont révélé de profondes divergences au sein de la société française et réveillé des antagonismes que l'on croyait éteints. D'ailleurs, ces divergences n'ont pas épargné les communautés chrétiennes. Dialogues de sourds, procès d'intention n'ont pas manqué pas plus que les jugements péremptoires enfermant les uns dans un passéisme indélébile, les autres dans le camp des apprentis sorciers. Il reste de ces confrontations le sentiment de décalages profonds sur la conception de l'être humain et sur son avenir.Comment agir - ou résister - dans la complexité des situations actuelles et des questions inédites issues de nouvelles connaissances scientifiques, en biogénétique par exemple, de l'inquiétude de la conscience écologique, ou des disparités économiques et sociales qui prennent une dimension mondiale ? Comment agir et au nom de quoi alors que des équilibres anciens sont ébranlés et que nous vivons dans une société sécularisée, irréligieuse, postchrétienne et plurielle où ni la raison ni la nature ne peuvent servir de socle commun ? À défaut d'une « morale chrétienne » dont il suffirait d'appliquer les commandements, beaucoup de chrétiens cherchent les repères qui leur permettent de se comporter dans l'existence en fidélité à leur foi : c'est le sens de l'éthique. Et beaucoup, qui ne sont pas chrétiens, voudraient aussi comprendre ce qui motive les positions de ces derniers
Choose an application
"L'option préférentielle pour les pauvres est implicite dans la foi christologique en ce Dieu qui s'est fait pauvre pour nous, afin de nous enrichir par sa pauvreté (cf. 2 Co 8, 9)" (Benoît XVI). C'est la foi en un Dieu qui s'est fait un avec nous et qui se manifeste dans le témoignage de l'amour prioritaire de Jésus Christ pour les pauvres.
Choose an application
L'anesthésie affective et l'enfermement sont des expériences beaucoup plus communes qu'on ne veut bien l'avouer. Car, pour la plupart, nous ne croyons pas - ou plus - à la possibilité d'un amour véritable, vivant, puissant sans être dévorant. Et ce n'est pas l'idéologie de l'amour telle que l'a enseignée un certain christianisme qui peut nous être d'un quelconque secours :elle nous emprisonne au contraire dans une relation mortifère. Lytta Basset nous montre qu'il existe pourtant en chaque personne une étonnante réceptivité à l'amour, prête à s'épanouir dès lors que l'on consent à accueillir le manque comme une bénédiction. L'amour qui se sait indigent laisse la place à un " souffle de vérité " qui déstabilise, mais pour venir à bout des confusions, blocages et ressentiments. Il mène alors à la découverte d'une " part de feu " dont on ne savait rien. Ce feu, ce souffle qui traversent tout être humain sont ceux dont parle l'Evangile. Nous sommes invités à nous y exposer, hors de toute contrainte sociale, morale ou religieuse, pour accéder à des relations affectives fécondes.
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application