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Conformément à notre hypothèse, les croyances médicales ou croyances profanes, déterminent en fonction de la pathologie le recours plus ou moins fréquent aux médecines complémentaires, et déterminent en fonction de la pathologie la préférence pour l’une ou l’autre forme de médecine complémentaire.
Concrètement, l’enquête de santé 2004 nous a permis d’identifier les pathologies qui prédisent le recours aux médecines complémentaires, avec un niveau de détail à notre connaissance sans précédent, puisque l’enquête nous a permis de croiser 39 types de pathologies avec 4 types de thérapies.
Notre revue de littérature nous avait déjà donné une idée de la manière dont les patients, en fonction de la maladie dont ils souffrent, choisissent leur thérapie, mais il s’agissait de descriptions moins précises, qui c correspondraient à des environnements culturels et intentionnels différents.
Conformément à notre hypothèse, l’environnement familial détermine le recours aux médecines complémentaires, soit parce que le lieu de décision se trouve dans la famille mais est externe aux patient, soit parce que l’environnement familial conditionne les croyances médicales des patients.
Les données de l’enquête de santé 2004, parce qu’elles sont structurées en « clusters » au niveau des ménages, nous ont en effet permis de montrer que lorsqu’un adulte d’un ménage consulte un praticien des médecines complémentaires, la probabilité qu’un autre adulte du ménage consulte lui aussi un praticien des médecines complémentaires est très augmentée.
Notre revue de littérature nous avais fait soupçonner l’existence de phénomènes d’influence dans la famille en matière de recours aux médecines complémentaires, mais à notre connaissances sans en fournir l’évidence, obtenue sur une base quantitative.
Notre travail reste limité à quelques aspects du recours aux médecines complémentaires. La question du rapport entre le recours aux MC et les comportements de prévention y est évoquée, mais n’y est pas réellement traitée. La question de l’influence familiale sur le recours y est à peine abordée. D’autres questions n’y sont même pas évoquées, comme celle de l’équité dans l’accès aux soins complémentaires. LA poursuite de l’exploitation des données proposées par l’enquête de santé permettrait donc encore d’élaborer l’analyse dans de nombreux domaine.
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Once again in 2013, the safety of a drug used in Belgium for decades has been widely challenged. It was initiated by France and this time with tetrazepam, mainly used for its muscle relaxant effect, following an increasing number of cases of rare but serious skin reactions reported to the French National Agency for Medicines Safety and Health Products. Therefore, a reassessment of the benefit-risk balance of this drug was made at European level with the consequent withdrawal of all tetrazepam-based specialties from the European Union because of their higher risks if causing Lyell and Stevens-Johnson syndromes which lead to the brutal destruction of the superficial layer of the skin and mucous membranes. We can easily understand that after a use of a large-scale drug for many years, some side effects may occur while they had not been seen in clinical studies. This thesis was an opportunity to see what alternatives to propose to the patient suffering from low back pain. European guidelines advise to use paracetamol in first-line and then NSAIDS. The use of muscle relaxants remains purely symptomatic and the scientific literature has not demonstrated a real beneficial effect whereas the adverse effects are numerous. Notably the diazepam, head of file of benzodiazepines as we see an increase of the number of prescriptions for its muscle relaxant effect following the withdrawal of tetrazepam. Its low benefit in contractures is not sufficient to offset the risk of falls, cognitive impairment and dependence associated with a chronic price of benzodiazepines even at therapeutic doses. Nous venons d'assister une fois de plus en 2013 à la remise en question de la sécurité d'un médicament utilisé en Belgique depuis plusieurs décennies. Elle a été initiée par la France et concerne cette fois le tétrazépam, principalement utilisé pour son effet myorelaxant, suite à un nombre croissant de cas de réactions cutanées rares mais graves rapportés auprès de l'Agence Nationale française de Sécurité du Médicament el des produits de santé. C'est pourquoi, une réévaluation de la balance bénéfice-risque de ce médicament a été faite au niveau européen avec comme conséquence le retrait de toutes les spécialités à base de tétrazépam de l'Union Européenne en raison de leurs risques plus élevés de provoquer des syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson qui entrainent des destructions brutales de la couche superficielle de la peau et des muqueuses. On peut comprendre qu'après une utilisation d'un médicament à large échelle durant de nombreuses années, certains effets indésirables peuvent apparaître alors qu'ils n'avaient pas été constatés dans les études cliniques. Ce mémoire a été l'occasion de faire le point sur le sujet et surtout de voir quelles alternatives proposer au patient souffrant de lombalgie. Les guidelines européennes préconisent l'utilisation du paracétamol en première intention puis des AINS, pour lesquels on a plus de recul. Le recours aux myorelaxants reste purement symptomatique et l'analyse de la littérature scientifique n'a pas permis de démontrer un réel effet bénéfique alors que les effets indésirables sont nombreux. Notamment le diazépam, chef de file des benzodiazépines, et dont le nombre de prescriptions pour son effet myorelaxant aurait augmenté suite au retrait du tétrazépam. Son faible bénéfice dans les contractures ne suffit pas à contrebalancer le risque de chutes, de troubles cognitifs et de dépendance associés à une prise chronique de benzodiazépines, même à dose thérapeutiques.
Benzodiazepines --- Benzodiazepines --- Complementary Therapies
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Agoraphobia --- Complementary Therapies --- Pharmacogenomics