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Montée en puissance de nouvelles droites militantes, identitaires, néolibérales ou ultra-conservatrices, résurgence des communautarismes et des ethno-nationalismes, essor des fondamentalismes religieux ... A rebours des luttes émancipatrices qui ont fleuri dans le Sud au cours des dernières décennies, les mouvements réactionnaires ont aujourd'hui le vent en poupe. Gardiens de l'ordre moral, nostalgiques d'un passé fantasmé, pourfendeurs de l'universalisme des droits humains et adversaires de l'État social, ils ont consolidé leur assise populaire, au point d'être désormais en mesure de peser sur l'agenda politique, voire de faire et de défaire des gouvernements. Marqueurs de l'explosion des inégalités, de la dissolution des tissus sociaux et du brouillage des repères culturels, religieux et identitaires, engendrés par l'ouverture indiscriminée des marchés, ces « contre-mouvements » sociaux exploitent les ressentiments des perdants de la mondialisation au profit d'intérêts particuliers ou de groupes dominants. Çà et là, ils tirent parti du recul des forces progressistes et de la disparition des discours qui structuraient l'imaginaire politique des classes sociales. En ce sens, ils constituent un inquiétant indicateur des évolutions en cours et de l'état des rapports de force. Ferment de nouvelles divisions, cette offensive réactionnaire prolonge la révolution conservatrice et néolibérale des années 1980 et consacre la difficulté des gauches à proposer un nouveau projet émancipateur.
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"Does the creation of artificial reefs benefit subtidal benthic invertebrates? Is the use of organic farming instead of conventional farming beneficial to bat conservation? Does installing wildlife warning reflectors along roads benefit mammal conservation? Does the installation of exclusion and/or escape devices on fishing nets benefit marine and freshwater mammal conservation? What Works in Conservation has been created to provide practitioners with answers to these and many other questions about practical conservation. This book provides an assessment of the effectiveness of 2526 conservation interventions based on summarized scientific evidence. The 2021 edition containssubstantial new material on bat conservation, terrestrial mammal conservation and marine and freshwater mammals, thus completing the evidence for all mammal species categories. Other chapters cover practical global conservation of primates, amphibians, bats, birds, forests, peatlands, subtidal benthic invertebrates, shrublands and heathlands, as well as the conservation of European farmland biodiversity and some aspects of enhancing natural pest control, enhancing soil fertility, management of captive animals and control of freshwater invasive species. It contains key results from the summarized evidence for each conservation intervention and an assessment of the effectiveness of each by international expert panels. The accompanying website www.conservationevidence.com describes each of the studies individually, and provides full references. This is the sixth author-approved edition of What Works in Conservation, which is revised on an annual basis."
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« De qui la droite porte le nom? Depuis la Révolution française, le mot recouvre trois grandes familles de pensée identifiées par le politologue René Rémond : légitimiste, orléaniste et bonapartiste. Contrairement à la gauche, ces droites se structurent par essence autour d'indivivdus, de dirigeants et d'écrivains qui ont marqué la riche histoire du mouvement et contribué à définir ou redéfinir son identité multiple et évolutive depuis deux siècles. Voici pour la première fois racontés et expliqués la vie et les apports des plus célèbres d'entre eux dans ce livre collectif rassemblant historiens et journalistes de renom. »--Page 4 de la couverture.
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Le cas de la Côte d'Ivoire présente une historicité de longue durée du processus de différenciation sociale voire d'émergence de catégories « moyennes ». Dans ce papier, à partir de l'analyse de la distribution des revenus des ménages ivoiriens en 2015, la classe intermédiaire de revenu est isolée sur la base d'un intervalle mixte combinant une borne inférieure absolue, fixée à 4 dollars par jour et par tête, et une borne supérieure relative, fixée au 95e percentile de la distribution. Ainsi calibrée, la classe moyenne monétaire ivoirienne, « les gens du milieu », représente finalement une masse relativement limitée de 26,4 % de la population. 48,1 % des chefs de ménage de cette catégorie est sans éducation et, si elle est majoritairement urbaine (à près de 60 %), seul 16 % de cette classe moyenne est abidjanaise. Un fort dualisme de cette classe moyenne se dégage avec, d'un côté, en minorité (21 %), une strate haute et stabilisée constituée plutôt d'héritiers des groupes intermédiaires des années 1960-1970 et, de l'autre, une strate basse majoritaire (79 %) composée de ménages en situation de petite prospérité et de grande vulnérabilité et composés d'indépendants informels urbains et d'agriculteurs. Enfin, les classes moyennes ivoiriennes sont très peu engagées politiquement. Elles peuvent d'autant moins s'exprimer que leur forte hétérogénéité interne et leur faible expérience de mobilisation collective réduisent fortement leur capacité de faire pression sur le politique, sauf pour des groupes qui interviennent alors plus sur la base de leur identité socio professionnelle.
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