Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Douze nouvelles, comme douze petits tableaux qui mettent en scène les décalages amoureux, les infimes fractures de la vie, l'enfance, la nostalgie parfois, mais surtout la joie, la gourmandise à vivre, la tendresse. On y croise la petite Jésus, Blum le morveux, Cat, et Martin, le marin de Gibraltar, un petit accessoire de comptoir, une Yiddische Mama, un père qui se prend pour James Bond, un boxer français nommé Lily... autant de personnages qu'on aimerait rencontrer dans la vraie vie.
Choose an application
"Les livres de Sandrine Willems sont toujours empreints d'une atmosphère atemporelle et intime. Ce sont des dialogues noués avec des êtres d'élection, qu'ils soient hommes, bêtes ou dieux. Le Sourire de Bérénice rapporte la vie de la princesse juive qui inspira Racine : la mémoire n'a retenu que l'argument d'une tragédie exemplaire. Sandrine Willems a choisi d'en embrasser le destin, l'imagination et l'intuition venant combler poétiquement les lacunes de l'Histoire. Descendante des Hérodes, contemporaine des disciples du Christ, en révolte contre Rome, Bérénice tombe amoureuse de Titus, fils de l'empereur Vespasien, responsable du saccage de Jérusalem et de la destruction du Temple. On la suit de sa naissance à sa mort, des bords du lac de Tibériade au Nil, de Jérusalem à Rome, errant parmi les dieux dans une quête continuelle de soi, en proie aux tourments de l'amour fou. Bérénice connaît la totale dépossession. Fiancée délaissée, elle fait le deuil de son amour, après l'avoir fait de sa patrie et de ses rêves avant de s'abîmer dans la mélancolie. Le Sourire de Bérénice a la grâce et le charme des fresques antiques." (Jean-Didier WAGNEUR, Libération, 1er juillet 2004).
Choose an application
Choose an application
Choose an application
De son enfance dans les Vosges, la petite garde quelques souvenirs, et surtout des blessures : le premier jour d'école, le maquillage de craie que l'instituteur lui fit sur l¹estrade, les railleries des camarades de classe, les insultes. Et sa réaction muette, sa stupeur, son immobilité face à la violence du monde, ses années perdues. Prostrée au fond de la classe, la petite se taît. Puis la famille déménage. Et la petite poursuit sa vie, devient femme, et traîne toute sa vie ses blessures silencieuses, au gré des voyages. Ce texte de Pascale Tison dit nos traumatismes d¹enfance, dont nous ne pouvons nous dépétrer. La pudeur de l'écriture croise la violence des blessures anciennes.
Choose an application
Choose an application