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La vocation de cet essai est de satisfaire une curiosité légitime : la joie, quelles images ? Comment la joie se représente-t-elle ? Ce livre analyse et illustre la face souriante, de l’art antique à aujourd’hui (art occidental et non-occidental) ; les corps en fête, seuls ou en groupe ; les formes d’art participatif visant le bien-être et l’harmonie ; l’art caritatif dans l’esprit du care. Dessin, peinture, bannières, sculpture, photographie, art vidéo, performances : le livre propose plus de 200 illustrations. La joie est, aussi, un enjeu politique : Arbeit macht Freude nazi, stratégies de l’entertainment, culture Feelgood, joie préfabriquée par les médias de divertissement et constituant un marché…L’«image de joie» est humaniste, elle fertilise l’idée d’humanité quand l’image tragique, à l’inverse, la fragilise. Contre l’absurde ou le manque de sens de la condition humaine, elle donne envie d’exister. Image inséminatrice que celle-ci, à la productivité sociale évidente. Avec ce risque insidieux, sa récupération intéressée à des fins tactiques, politiques, de propagande ou commerciales, qui induisent une esthétique chaque fois spécifique
Aesthetics of art --- Art --- joy --- image processing --- depictions [visual works] --- artificial intelligence --- kunst en spel --- art interventions --- Joie --- Rire --- Art publicitaire. --- Érotisme --- Dans l'art. --- Dans la publicité. --- Allégorie (art) --- Thèmes, motifs --- Thèmes, motifs.
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Painting, French --- Peinture française --- Noiret-Thomé, Xavier --- Exhibitions --- Peinture française --- Noiret-Thomé, Xavier --- Noiret-Thome, Xavier --- Catalogs
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kunst --- kleur --- fotografie --- eenentwintigste eeuw --- Arthuis Isabelle --- 77.071 ARTHUIS
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Dès ses débuts dans les années 1970, Nil Yalter s’est frayé un chemin hors des sentiers habituels de l’art. Jouant avec la pluralité des supports plastiques (vidéo, peinture, dessin, photographie, collage, performance, installation) et abordant des thèmes sociaux, les œuvres de Nil Yalter ont longtemps « échappé aux canons de l’art de son temps ». Le Frac Lorraine a proposé de faire le point sur cette artiste « marxiste féministe » à travers une rétrospective, qui s’est tenue du 5 février au 5 juin 2016. Ce fut l’occasion pour Fabienne Dumont (historienne de l’art) et Philippe Artières (historien) d’analyser son œuvre d’un peu plus près. Leurs deux textes, relativement courts, permettent de s’approprier l’art singulier de Nil Yalter sans imposer un regard unique. En retraçant de façon chronologique et thématique la production de l’artiste, Fabienne Dumont donne les principaux éléments de lecture. Cette contextualisation aide à mesurer toute l’importance de cette œuvre, mais surtout à comprendre à quel point ces problématiques des années 1970 et 1980 sont encore d’actualité. La place de la femme dans la société, la lutte ouvrière ou encore l’immigration sont autant de sujets qui nous interpellent et nous questionnent. A la frontière entre le documentaire, l’étude ethnographique et la plasticité, ses œuvres hybrides ne laissent pas indifférent et mettent en tension le social et l’artistique. Les exposer aujourd’hui « est une précieuse contribution à la réflexion sur la structuration de notre histoire et l’avenir de notre société ». Elles rendent visible ce qui d’ordinaire est caché : une vérité crue, sans artifice. C’est dans ce sens que Philippe Artières ne considère pas l’œuvre de Nil Yalter comme engagée, mais comme un témoin de son temps : « elle donne à voir un art inquiet qui problématise tout à la fois : la prise de parole, la position de l’artiste, le savoir collectif des communautés » et « se fait le relai d’un discours tu, refoulé, proscrit ». Son expression plastique trouve toujours la juste mesure. Mêlant le langage publicitaire (affiche, néon) avec l’écrit, son œuvre dégage une telle force de propos que l’objet fascine, dérange, mais surtout attire. Elle n’expose pas dans les lieux usuels de l’art (Nil Yalter privilégie l’espace public et non la galerie) et n’utilise pas les codes plastiques du marché de l’art (aucun encadrement à ses œuvres, aucune matière noble employée). C’est peut-être pour toutes ces raisons que son œuvre n’a pas été jusqu’à présent reconnue à sa juste valeur par le milieu de l’art. Une négligence que tentent de réparer le Frac Lorraine et ce catalogue d’exposition, en donnant de si nombreuses pistes de lecture et de réflexion.
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