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Religions --- Religion --- Other (Philosophy) --- Religious tolerance. --- Christianity. --- Islam. --- Judaism. --- Altérité --- Tolérance religieuse --- Christianisme --- Islam --- Judaïsme --- Relations. --- History --- Relations --- Histoire --- 261.8*44 --- Oecumenische theologie: eenvormigheid en verscheidenheid van de Kerk --- 261.8*44 Oecumenische theologie: eenvormigheid en verscheidenheid van de Kerk --- Altérité --- Tolérance religieuse --- Judaïsme --- Church controversies --- 17th century --- Congresses --- 18th century --- 16th century --- Rhetoric --- Religious aspects --- Religious tolerance --- Christianity --- Judaism --- Controverses religieuses --- Altérité (philosophie) --- Rhétorique --- 16e siècle --- 17e siècle --- 18e siècle --- Aspect religieux

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Si le grand mouvement d'histoire des émotions est maintenant très développé et reconnu, un angle mort persiste : il s'intéresse aux émotions des hommes, non à celles de Dieu. Tel est le cœur de ce volume qui couvre une période clef de la thématisation des passions. Parler de Dieu suppose de lui attribuer des qualités qui montrent combien sa nature est différente de celle de l'homme. De sa perfection découlent notamment l'impassibilité et l'immutabilité. Dès lors, comment parler d'émotions de Dieu, puisque les mouvements et changements, le dérèglement et l'altération qu'elles présument renvoient, dès l'Antiquité, à la faiblesse et à la passivité humaines ? Ces émotions divines traversent pourtant bien l'Ancien Testament, qui présente un Dieu tour à tour affligé, offensé, en colère, aimant et prenant pitié de ses créatures. Ces anthropomorphismes doivent-ils être lus de manière allégorique, comme la preuve d'une inadéquation sémantique et d'une intention pédagogique ? Est-ce parce que ce sujet résiste que le vaste courant d'histoire des émotions l'a délaissé ? La théologie de la souffrance de Dieu est même devenue particulièrement importante au XXe siècle, mais si elle s'est singulièrement nourrie des corpus biblique, patristique et médiévaux, les emplois de l'époque moderne sont restés oubliés. Notre volume se situe à l'intersection de ce double angle mort thématique de l'histoire des émotions, et chronologique de l'histoire de la théologie. Il propose d'élargir l'enquête aux gestes sociaux dans lesquels les émotions de Dieu sont impliquées. À la question en quel sens peut-on parler des émotions de Dieu ?, il est nécessaire d'ajouter celles-ci : Que fait-on des émotions que l'on prête à Dieu ? Par qui et dans quels cadres sont-elles mobilisées, à quelles intentions ? Les embarras sémantiques, stylistiques, narratifs, ontologiques, exégétiques et confessionnels auxquels donnent lieu ces émotions divines se déploient ici dans des cadres théologiques, homilétiques, -- Provided by publisher.

God (Christianity) --- Emotions --- Attributes. --- Religious aspects --- Christianity.

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Huguenots --- Religious refugees --- Réfugiés religieux --- History --- Congresses. --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- France --- Emigration and immigration --- Church history --- Emigration et immigration --- Histoire religieuse --- Réfugiés religieux --- Congrès --- Protestants --- 16th century --- 17th century --- 18th century --- Huguenots - France - History - Congresses. --- PROTESTANTS --- HUGUENOTS --- EUROPE --- HISTOIRE --- 16E-20E SIECLES --- FRANCE --- CONDITIONS SOCIALES --- 17E-18E SIECLES

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Depuis un demi-siècle, la sociologie politique a mis l’accent sur la notion de « minorité » qu’ignoraient aussi bien l’Antiquité grecque que la France des Bourbons. Si les minorités religieuses sont donc une construction des sciences sociales, elles constituent cependant depuis des siècles des communautés dont on retrouve des caractéristiques à différentes époques. Le présent ouvrage envisage la place que tient la religion dans l’identité des minorités, à partir de trois axes : la spécificité de l’identité religieuse des minorités, puisque celles-ci se définissent selon d’autres critères (linguistiques, sociaux, politiques, etc.) que la religion ; la manière dont les minorités religieuses ont été observées et jugées par des personnes qui leur étaient extérieures (juristes, théologiens, voyageurs ou diplomates) ; les stratégies adoptées pour vivre sa différence. L’espace retenu est l’Europe et la Méditerranée, du ve siècle avant J.-C. à la fin du xviiie siècle. Cette zone, marquée par le développement des trois religions monothéistes, offre un cadre d’étude cohérent. Les historiens disposent de sources variées, qu’ils peuvent croiser, pour suivre l’évolution des relations entre des communautés qui s’y côtoient depuis des siècles.

History of Europe --- Christian church history --- anno 500-1499 --- anno 1500-1799 --- Antiquity --- Religious minorities --- Identification (Religion) --- Minorities --- History --- Religious life --- Europe --- Identity (Religion) --- Religious identity --- Psychology, Religious --- Ethnic minorities --- Foreign population --- Minority groups --- Persons --- Assimilation (Sociology) --- Discrimination --- Ethnic relations --- Majorities --- Plebiscite --- Race relations --- Segregation --- Religion --- Mediterranean Region --- Circum-Mediterranean countries --- Mediterranean Area --- Mediterranean countries --- Mediterranean Sea Region --- Minorités religieuses --- Histoire --- History. --- Histoire. --- 316.347.2 --- 316.347.2 Sociologie van minderheden --- Sociologie van minderheden --- Gay culture Europe --- Histoire médiévale --- Histoire longue durée --- Histoire ancienne --- Histoire moderne --- Histoire religieuse

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Depuis un demi-siècle, la sociologie politique a mis l’accent sur la notion de « minorité » qu’ignoraient aussi bien l’Antiquité grecque que la France des Bourbons. Si les minorités religieuses sont donc une construction des sciences sociales, elles constituent cependant depuis des siècles des communautés dont on retrouve des caractéristiques à différentes époques. Le présent ouvrage envisage la place que tient la religion dans l’identité des minorités, à partir de trois axes : la spécificité de l’identité religieuse des minorités, puisque celles-ci se définissent selon d’autres critères (linguistiques, sociaux, politiques, etc.) que la religion ; la manière dont les minorités religieuses ont été observées et jugées par des personnes qui leur étaient extérieures (juristes, théologiens, voyageurs ou diplomates) ; les stratégies adoptées pour vivre sa différence. L’espace retenu est l’Europe et la Méditerranée, du ve siècle avant J.-C. à la fin du xviiie siècle. Cette zone, marquée par le développement des trois religions monothéistes, offre un cadre d’étude cohérent. Les historiens disposent de sources variées, qu’ils peuvent croiser, pour suivre l’évolution des relations entre des communautés qui s’y côtoient depuis des siècles.

History --- Histoire médiévale --- Histoire longue durée --- Histoire ancienne --- Histoire moderne --- Histoire religieuse