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L’œuvre de Henri Thomas ( 1912-1993 ), à peu près ignorée par l’Université, a toujours été admirée par des écrivains, dont André Gide, Paul Celan, Philippe Jaccottet et Pierre Bergounioux ; en témoigne ici même le texte d’ouverture signé Jean-Christophe Bailly. Plus qu’un thème, le secret est bien plutôt la marque qui hante le récit, dans tous ses éléments : l’intrigue, les personnages, le narrateur, la composition, la phrase ; parfois le mot même fait événement par son caractère incongru, invitant le lecteur à chercher une motivation cachée, toujours partielle, relançant le mouvement infini de la lecture. Henri Thomas nous invite ainsi à penser ce que peut être un récit, un peu à la manière de Blanchot, mais selon des voies toutes différentes. Dix-huit études travaillent à dévoiler un secret en constant déplacement qui impose de réfléchir sur l’acte de lire, c’est-à-dire sur la relation entre l’évidence de la signification et le secret, sur le rapport entre le lisible et l’illisible, la représentation et le symbolique.
Thomas, Henri --- Thomas, Henri, --- Secrecy in literature --- Herta, Simon, --- Criticism and interpretation. --- Friends and associates. --- Thomas, Henri, - 1912-1993
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Comment trouver le mot juste ? Telle est la question que se posent écrivains et chercheurs. Engagés conjointement dans la recherche du mot adéquat, ils se livrent chacun à une écriture critique, toujours partagée entre création et commentaire, œuvre et essai, justice et justesse. Mais le mot juste existe-t-il ? N’est-il pas plutôt à entendre comme un paradoxe qui admet et refuse dans le même temps toute parole ? Car parler ne suffit en effet peut-être jamais à dire ce que l’on voudrait dire. Loin de se limiter au seul problème lexical, s’interroger sur le mot juste devient ainsi l’occasion de redéfinir l’acte d’écrire sinon d’en tracer une histoire renouvelée. Nœud dialectique, le mot juste ne semble laisser place dans ses tentatives qu’à une langue négative qui ne trouve pas ses mots. D’impropriétés en impropriétés, chercher le mot juste revient en définitive à mettre un nom pour en finir sans pour autant hélas parvenir à sortir de la page noire, là où toute langue ne se dit qu’à demi-mot. Parce que, depuis son impuissance fondatrice qu’il entend conjurer, le mot juste ne cesse d’adresser cette interrogation peut-être insoluble : et si l’écriture était toujours l’écriture moins l’écriture ?
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