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Les mondes du numérique et de l'architecture entretiennent des relations étroites depuis plusieurs dizaines d’années. Du simple écran au multimédia immersif, les modalités de la numérisation sont multiples. Le réel ainsi augmenté modifie les processus de conception et les modes de représentation en architecture. Les connaissances et les valeurs de la discipline architecturale s’en trouvent affectées.L’architecture paraît en crise face à l’évolution numérique de notre société : les diagnostics, les critiques et les théories qui se saisissent de cette mutation sont loin d’être unanimes. Le potentiel créatif des acteurs de la discipline ne pourrait-il pas contribuer, de manière positive et décisive, à une anticrise plus globale ? Au-delà de la séduction graphique du multimédia immersif et autres inventions numériques, Anticrise architecturale rassemble des écrits réflexifs qui, selon des angles variés, détaillent une situation complexe et pointent les complémentarités comme les discordances.

Processus de conception --- Internet --- Conception assistée par ordinateur --- Architecture --- Information society --- Société informatisée --- Technological innovations --- Innovations --- Architecture numérique --- Informatique

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La pratique de l'enseignement du projet d'architecture est confrontée à un problème important : l'absence de modèles théoriques, dédiés spécifiquement au champ de la conception en architecture, à la fois solides pour répondre aux exigences scientifiques et suffisamment souples pour être adaptables à n'importe quel projet d'architecture. Cette thèse a pour finalité l'élaboration d'un modèle (analytico)systémique du processus de (co)conception qui vise l'architecture. Sans modéliser l'intrapsychisme du (co)concepteur, ce modèle théorique général consiste en un outil pédagogique heuristique de démystification du processus de (co)conception architecturale qui, parmi d'autres possibles, formule une réponse à toutes ces questions. Poursuivant la métafinalité projective de fabriquer des lieux, un (co)concepteur démarre un processus de (co)conception architecturale lorsqu'il mobilise le domaine de connaissance qu'il vise (l'architecture) en (co)opérant sur un analogon du projet d'architecture (le modèle architectural) pour construire des édifices (les architectures). Le modèle est (analytico)systémique parce qu'une complémentarité est assumée entre la méthode réductionniste et la pensée systémique. Il dépasse donc l'apparente opposition entre, d'un côté, l'influence rationnelle des ingénieurs qui tend à rendre le processus de (co)conception totalement intelligible, de l'autre, celle des artistes qui tend à le considérer comme un acte créatif, impossible à percer. La méthode de modélisation graphique utilisée est la systémographie, visée descriptive menée à partir des outils issus de la théorie des systèmes.

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Cet ouvrage interdisciplinaire s'ouvre sur une question philosophique : quels modes de réflexivité pour penser – ou repenser ? – l’architecture, ce vaste et complexe domaine, tendu entre hier et demain. Les chapitres de cet ouvrage abordent les rapports de l’architecture avec la poétique, la technique et enfin l’éthique. En effet, si l’architecture aujourd’hui n’a de sens qu’en partant des préoccupations des architectes eux-mêmes, les questions qu’elle soulève doivent faire l’objet d’un débat avec d’autres praticiens et théoriciens, dans le double but de garantir le recul critique et d’ouvrir l’imagination créatrice .Il constitue une synthèse des réflexions menées lors des séminaires PapdA (Penser à partir de l'architecture).

Philosophie de l'architecture --- Poetique --- Ethique --- Technique

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Afin de répondre à l’essor démographique de la région, les autorités bruxelloises doivent mettre en place des stratégies, appliquées à travers des outils de planification, visant à renforcer la production de logements tout en restant dans une optique de conservation du patrimoine bâti et d’économie spatiale. L’architecte et utopiste contemporain Luc Schuiten a déjà proposé dans ses illustrations une vision de Bruxelles futuriste et organique, où les greffes architecturales et naturelles envahissent les toits et les façades pour recomposer la ville. Ces représentations préfigurent-elles un procédé tangible ? Ce mémoire s’oriente dans la même direction en proposant un questionnement sur le potentiel du concept de rehausse à Bruxelles pour la typologie d’habitation la plus répandue, soit la maison mitoyenne bourgeoise. L’objectif du travail est de déterminer la capacité de ce type de construction traditionnelle à incorporer une extension verticale. L’identification de ce potentiel est examinée au niveau de la conception, en lien avec le contexte réglementaire dans lequel s’inscrit cette forme d’opération architecturale. Les maisons bourgeoises qui caractérisent les communes de la ville de Bruxelles possèdent des particularités intéressantes qui en font des supports potentiels et réalistes pour l’intégration d’extensions verticales. Le rapprochement entre les aspects réglementaires, l’analyse de projets concrets et les caractéristiques de la typologie étudiée permet de déterminer quelles positions adopter pour aborder la conception d’un projet de rehausse de maisons bruxelloises de façon cohérente.

Extension de bâtiment --- Maison urbaine --- Maison individuelle --- Typologie de l'habitat --- Densification --- Croissance urbaine --- Schuiten, Luc --- Bruxelles