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2019 (3)

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L'Europe centrale au seuil de la modernité : Mutations sociales, religieuses et culturelles. Autriche, Bohême, Hongrie et Pologne, fin du XIVe-milieu du XVIe siècle

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Abstract

Les décennies charnières qui s'inscrivent entre le dernier tiers du XIVe siècle et le milieu du XVIe siècle virent s'opérer sur l'ensemble du continent européen de profonds bouleversements sociaux, religieux et culturels, d'où sortirent les fondements du monde actuel. Mais l'Angleterre n'est pas la Russie. Qu'en fut-il entre ces deux pôles, dans cette « Europe médiane » si originale par sa diversité ethnique, sa christianisation tardive et sa position de frontière de l'Occident face à l'Orient byzantin et musulman ? Telle est l'interrogation qui se trouve à l'origine de ce volume et du colloque international qui l'a précédé. On considère souvent que l'Europe centrale, prisonnière de structures archaïques héritées de son passé magyaro-slave et entretenues par une noblesse toute-puissante, solidaire et viscéralement hostile à toute innovation, a manqué le virage de la modernité. Les quatorze contributions réunies dans ce livre démontrent chacune à leur manière l'ineptie de ce raisonnement. Elles ne se contentent pas d'identifier les ferments de renouveau qui, de Hus à Copernic, ont éclos au centre du vieux continent. Revenant sur les présupposés qui entourent les notions de « première modernité » ou de « modèle occidental », elles apportent un éclairage inédit sur les rapports centre-périphérie comme sur les liens entre idéologie, société et culture. On y apprendra ainsi que les nobles autrichiens, polonais, tchèques et hongrois formaient en réalité un groupe social très hétérogène, écartelé jusque dans ses choix vestimentaires entre références occidentales et inspiration orientale. Autre révélation : alors que les expéditions contre les Turcs avaient en Hongrie une dimension nationale et populaire depuis le XVe siècle, ce n'est pas l'idéal de croisade mais l'esprit de tolérance qui soufflait en Pologne, du fait de la présence de païens et d'orthodoxes en Lituanie. On découvrira enfin que l'élite politique et intellectuelle de la Bohême rêva…


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Le salut par les armes : Noblesse et défense de l’orthodoxie, XIIIe-XVIIe siècle

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Le cavalier armé de sa lance triomphe du dragon, mais le monstre de l’hérésie renaît sans cesse et le combat des nobles pour le salut peut paraître sans fin… La défense de l’ordre religieux par les armes est-elle, cependant, une constante de l’identité nobiliaire, comme le laisserait accroire la permanence du mythe de saint Georges dans les représentations ? Le présent recueil, qui rassemble les contributions au colloque international tenu en décembre 2008 à l’université Rennes 2, illustre la diversité des formes d’engagement des nobles pour la foi sur une période cruciale de l’histoire des mobilisations religieuses (XIIIe-XVIIe siècle). Trop souvent reléguée au rang de simple « bras armé » de l’Église, la noblesse a ainsi pris une part active à la défense de la foi, qui ne se réduit pas à la lointaine expérience des croisades contre les infidèles, ni même au seul usage des armes. Aux XIIIe-XIVe siècles, la défense de la foi par la noblesse s’organise dans un cadre encore largement façonné par la papauté, la Chrétienté. Son effacement progressif, dès avant les Réformes religieuses du XVIe siècle, ne fait que démultiplier les possibilités d’implication de la noblesse. Au moment où la pureté de la foi devient aussi l’affaire des États, la noblesse doit reconsidérer sa participation au maintien de l’orthodoxie. De part et d’autres des nouvelles barrières confessionnelles qui s’érigent dans l’Europe des guerres de Religion, les nobles s’efforcent, non sans ambiguïtés, de conjuguer le combat pour la foi, la fidélité au prince et la perpétuation de l’ordre social.


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Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449)
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 9782753511880 2753511888 2753567573 Year: 2019 Publisher: Rennes : Presses universitaires de Rennes,

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Ce livre n’est pas seulement le fruit d’un évènement circonstanciel, à savoir la question d’histoire médiévale mise au programme de l’agrégation externe en 2010-2011. Il procède d’une démarche éclairant d’un jour nouveau l’histoire du fait religieux en Occident au Moyen Âge et dont les travaux récents, attentifs aux apports méthodologiques de l’anthropologie et de la sociologie, montrent toute la fécondité. Il s’agit en un mot de comprendre comment s’articulent deux versants du christianisme médiéval : les éléments de stabilité (les « structures ») d’une part, les éléments mouvants (les « dynamiques ») d’autre part. Plus efficiente que l’opposition conventionnelle entre « institutions » d’un côté et « vie religieuse », cette démarche relie les cadres hiérarchiques et normatifs aux idées qui ont présidé à leur instauration. Elle s’efforce par ailleurs de mettre en lien données religieuses et données sociales, dans leurs concordances comme dans leurs dissonances et leurs confrontations. Si le mot « sociétés » est ici au pluriel, c’est pour appréhender la réalité sociale dans toute sa diversité – différences entre milieu urbain et monde rural, entre élites et foules anonymes, entre hommes et femmes, entre peuples, entre communautés religieuses dominantes ou en minorité, etc. Ceci dans un espace immense, celui de l’Occident latin – de la Scandinavie à la péninsule Ibérique reconquise et de l’Irlande à la Hongrie – et en couvrant une période de près de trois siècles : du troisième concile du Latran (1179) – qui met fin au cycle de la « réforme grégorienne » tout en préparant la valorisation de la paroisse comme cadre privilégié de l’action pastorale, sur fond d’épanouissement du courant évangélique et de foisonnement hérétique – jusqu’à la clôture du concile de Bâle (1449) – qui sonne le glas du conciliarisme au profit d’un pouvoir pontifical dont le champ s’est considérablement réduit depuis la consolidation des Églises nationales. Pour relever ce défi ambitieux,…

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