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Un jour, dans un verger, une dame mord dans une poire de Saint Riule et l’offre discrètement à son soupirant. Depuis la pomme que mordit Adam, il ne se trouva jamais fruit aussi extraordinaire. La saveur, à la fois douce et amère, a pénétré le cœur de l’amoureux et y demeurera à tout jamais. La suite du récit relate l’arrivée du dieu d’Amour, escorté de personnifications courtoises, qui servent de médiatrices entre la dame et son ami. Celui-ci décide de mettre par écrit l’histoire de leur amour et la dame le prie de venir la lui lire. Tel est l’argument narratif du Roman de la Poire, récit allégorique de 3034 vers, composé au milieu du XIIIe siècle par Tibaut, un poète par ailleurs inconnu. Conservé entre autres dans un splendide manuscrit. (BnF fr. 2186), le Roman de la Poire est resté célèbre pour l’insertion de refrains dans sa trame narrative et l’ingéniosité de ses jeux de lettres qui unissent dans un système d’acrostiches le nom de la dame, celui du poète et le mot Amors. Il est ainsi représentatif des goûts d’un lectorat courtois et de la conception médiévale du livre, considéré comme un objet d’art où se rencontrent le profane et le sacré. L’ouvrage ici présenté donne pour la première fois la traduction intégrale du Roman de la Poire d’après l’édition publiée en 1984 par Christiane Marchello-Nizia. Il offre aussi la reproduction en couleurs de l’ensemble du programme iconographique du manuscrit BnF. fr. 2186.
Literature, Romance --- littérature française --- récit allégorique --- roman courtois --- littérature médiévale --- traduction
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Faisant suite aux colloques consacrés aux thèmes du « témoignage » (octobre 2016), de la « tempérance » (mars 2018) et de l’« apostolat » (février 2019) dans le christianisme, l’Institut d’étude des Faits Religieux (IEFR) a souhaité concentrer sa réflexion autour du thème de la « charité, de la Bible à jours ». Pour ce faire, il a réuni une équipe pluridisciplinaire de spécialistes afin de composer ce volume collectif, dont l’objet est de définir ce que désigne le terme « charité » dans les religions abrahamiques. Si l’idée de charité est commune au judaïsme, au christianisme et à l’islam, ces trois religions diffèrent en effet dans leur manière de la concevoir. Tsedaka (hébreu), agapè (grec), caritas (latin), sadaqa (arabe) : si chacun de ces termes peut être traduit en français par le terme unique de « charité », cette traduction ne fait pas justice à la multiplicité des conceptions et des pratiques qui ont cours, et ont eu cours, dans chacun des monothéismes. Chacun de ces termes renvoie à des définitions et des pratiques différentes, que le volume présente et analyse sur la longue durée.
Charity --- Religious aspects --- Catholic Church --- History. --- 258 <09> --- 258 <09> Caritas. Bienfaisance. Diaconie. Aide sociale. Charite--Geschiedenis van ... --- 258 <09> Caritas. Weldadigheid. Welzijnszorg. Naastenliefde--Geschiedenis van ... --- Caritas. Bienfaisance. Diaconie. Aide sociale. Charite--Geschiedenis van ... --- Caritas. Weldadigheid. Welzijnszorg. Naastenliefde--Geschiedenis van ... --- Caritas. Weldadigheid. Welzijnszorg. Naastenliefde--Geschiedenis van .. --- Charity - Religious aspects - Catholic Church --- Caritas. Weldadigheid. Welzijnszorg. Naastenliefde--Geschiedenis van .
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Courtly love --- Poetry.
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Liée au chant et à la danse, la ballade serait apparue au XIIIe siècle dans la littérature du Nord de la France et a joui d'un incontestable prestige dans la poésie de la fin du Moyen Âge. Proscrite par les poètes de la Pléiade, elle a cependant résisté au XVIIe et au XVIIIe siècles, pour renaître sous une forme complètement différente, non fixe, dont la thématique, empruntée notamment à la ballade anglaise, s'inspire de la légende, de l'histoire et de la complainte ; elle connaît un grand succès au XIXe siècle tant en France que dans la littérature européenne. De nos jours, la ballade a investi le domaine de la chanson, continuant une tradition populaire, d'extension européenne, sans lien apparent avec le genre aristocratique médiéval. Que peuvent avoir en commun, à part la dénomination, une ballade médiévale, une ballade romantique, une ballade en prose et une ballade chantée de nos jours ?Avec le souci d'allier une perspective comparatiste à l'étude de cette forme poétique, dix-huit spécialistes reconsidèrent cette question, et d'autres attenantes, permettant des découvertes insolites sur les surprenantes métamorphoses de la ballade.
Ballade --- Ballades françaises. --- Eustache Deschamps --- Guillaume de Machaut --- Loys, Jacques --- Banville, Théodore de --- Millevoye, Charles --- Pound, Ezra --- Fort, Paul --- Critique et interprétation --- Poetry --- History and criticism. --- Music --- French literature --- 840-14 --- 840-14 Franse literatuur: lyriek; minnezang; religieuze poëzie; lied --- Franse literatuur: lyriek; minnezang; religieuze poëzie; lied --- Banville, Théodore de --- Critique et interprétation --- French poetry --- History and criticism --- Octosyllable --- French language --- History --- Versification --- French poetry - History and criticism - Congresses --- Ballade - Congresses --- Ballades françaises.
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Longtemps considéré comme un simple épigone de Chrétien de Troyes, Raoul de Houdenc est l’auteur d’une œuvre dense et variée, qui se décline en deux versants : romans arthuriens et récits allégoriques, tous écrits entre 1200 et 1235 environ. Les études ici réunies reviennent sur ce jugement et montrent que, bien qu’il ait écrit après le « maître champenois », Raoul a joui tout au long du Moyen Âge et jusqu’au xvie siècle d’une renommée qui n’avait rien à envier à Chrétien. Paradoxalement, son œuvre est à la fois drôle et désabusée. Drôle parce que Raoul maîtrise à la perfection l’art de la parodie burlesque, du contre-pied et de l’inattendu. Désabusée, car de son œuvre se dégage une nostalgie pour le temps passé et révolu de la courtoisie, définitivement supplantée par l’appât du gain et l’égoïsme de ses contemporains. De ce paradoxe naît une jouissive verve satirique, un plaisir de la fiction utile, qui apportent une compensation, ou du moins une consolation, en ces temps mauvais que faute de pouvoir contrer, on tient dans une distance joyeuse. Raoul propose ainsi des routes nouveles à la fiction qui, si elle doit beaucoup aux prédécesseurs de Raoul – à commencer par Chrétien –,se donne comme utile et plaisante, et rejette l’accusation de vanité dont, dès le tournant du xiiie siècle, fut accusé le roman. Les œuvres ici explorées sont Meraugis de Protlesguez, la Vengeance Raguidel, le Songe d’Enfer, le Roman des eles et le Dis Raoul Hosdaing.
Medieval & Renaissance Studies --- Literature (General) --- parodie --- burlesque --- roman courtois --- roman arthurien --- Moyen-Âge --- récit allllégorique
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