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Faire le ménage est une activité particulièrement commune : l'entretien du domicile apparaît comme une nécessité naturelle, répétitive, routinière, d'ordre privé. Ce n'est apparemment pas une question politique et économique. Pourtant, le ménage est au centre de nombreux rapports de force et de pouvoir. La question du partage des tâches entre hommes et femmes est évidemment la première qui vient à l'esprit : les femmes plus souvent que les hommes se chargent de ces tâches peu valorisées. Mais là n'est pas le seul enjeu, à la division du travail au sein de la famille se superpose une division du travail extra-familiale, par le biais de l'externalisation, autrement dit, du recours à une femme de ménage. Ainsi d'intime cette question apparemment banale prend des aspects plus larges, interférant avec de nombreuses questions sociales et politiques fondamentales comme « qui occupe ces emplois ? », « quelle valeur accorder à ces activités ? » ou encore « sous quelles modalités déléguer ou non certaines tâches ? ». La réponse à ces questions loin d'être anodine, est au contraire au centre d'enjeux politiques, économiques et éthiques.L'externalisation repose sur l'idée suivante : puisque les hommes rechignent à prendre leur part de tâches domestiques, l'égalité au sein du couple peut être en partie retrouvée ou contournée grâce au recours à une tierce personne dont la tâche est de décharger les femmes d'une partie de ce qui crée de l'inégalité au sein du couple. Cette solution non seulement semble résoudre en grande partie la question des rapports de genre mais elle s'inscrit également dans le cadre des politiques de l'emploi et constitue un véritable « gisement d'emplois » pour les salarié(e)s les moins qualifié(e)s et les services rendus facilitent la vie des femmes actives. Cet aspect justifie les nombreuses mesures d'incitation au recours aux services d'une femme de ménage par les particuliers. Le « plan Borloo » en est le dernier exemple.Enfin, les caractéristiques du marché du travail domestique font que la question de l'entretien du domicile est également au cour des politiques d'immigration. En effet, une part très importante des employées de maison sont étrangères ou d'origine étrangère (presque la moitié selon l'enquête emploi qui minore très largement la population étrangère en ne mesurant que très imparfaitement le travail informel encore élevé dans le secteur). La question du ménage et de son organisation sous-tend ainsi plusieurs débats fondamentaux. Pourtant ce thème est assez peu traité en France, notamment en comparaison avec les pays anglo-saxons. Partant d'un objet apparemment marginal, il aboutit à des questions qui touchent à des aspects essentiels du fonctionnement de l'égalité et de la démocratie en France aujourd'hui.François-Xavier Devetter et Sandrine Rousseau sont Maîtres de Conférence en Sciences économiques à l'Université de Lille 1 - Telecom Lille I, membre du CLERSE - CNRS (UMR 8019).
Employés de maison --- Inégalité sociale --- Habitations --- Entretien journalier --- Housekeeping --- Man-woman relationships --- Household employees --- Social aspects
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Social stratification --- Sociology of the family. Sociology of sexuality --- Sociology of work --- Social policy --- Equal opportunities --- Household work --- Gender roles --- Labour --- Social inequality --- Book --- anno 2000-2099 --- France
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Ni un secteur, ni nouveaux, les services à la personne sont un champ de forces en tension. A la fois instruments de la politique d'emploi et de la politique sociale, ils déstabilisent les compromis du " modèle français ". C'est par le prisme de l'emploi que cet ouvrage propose d'explorer la socioéconomie des services à la personne. Combien d'emplois ? Quelles évolutions ? Quelle qualité de l'emploi ? Pour quel service ? Les activités s'effectuent souvent dans le cadre d'un rapport social où prestataire et usager, ou client, sont en interaction. Cette singularité rend indispensable une approche qui ne transforme pas le service à la personne en un banal produit. L'aide à domicile auprès des personnes âgées en est l'archétype. Elle soulève la question de la compatibilité entre le caractère professionnel de la prestation et la fragilité économique et sociale dans laquelle se trouve souvent le salarié qui l'effectue. Peut-on penser la professionnalisation des salariés sans interroger la qualité des services rendus, ni la nature des conditions de travail et d'emploi ? Des questions qui engagent de véritables choix de société.
Economics --- Service industries --- Public welfare --- Economie sociale --- Services (Industrie) --- Aide sociale --- Sociological aspects --- Labor laws and legislation --- Social legislation --- Labor laws and legislation - France --- Social legislation - France
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Économie politique. --- Associations sans but lucratif. --- Politique publique. --- Économie sociale et solidaire. --- Efficience (gestion) --- Emploi --- Femmes --- Économie de marché --- Personnel --- Travail --- Motivation --- Economics --- Democracy --- Social responsibility of business --- Sociological aspects --- Economic aspects --- Économie de marché. --- Economics - Sociological aspects --- Democracy - Economic aspects
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Une société juste se mesure aussi à sa façon de répartir les tâches pénibles et de traiter celles et ceux qui les effectuent. Qui sort ma poubelle ? Qui nettoie derrière moi ? Qui range mon espace de travail ou passe le balai dans l'école de mes enfants ? Le monde du travail consacre 8 % du temps rémunéré au nettoyage et à l'entretien d'espaces publics et privés. Cet ouvrage met en lumière les personnes - en très grande majorité des femmes - qui s'en chargent, et qui restent le plus souvent invisibles pour les autres, au travail comme dans le débat public. Précarité, cumul de pénibilités, déqualification sont le lot de ces emplois - des caractéristiques aggravées par le développement, ces dernières années, du recours à la sous-traitance. Face à cette situation, les auteurs montrent que des solutions existent : réinternalisation des tâches de nettoyage, intégration au collectif de travail, décloisonnement des activités, revalorisation des salaires, remise en cause du temps partiel subi, développement de la formation et de la mobilité professionnelle... Plus fondamentalement encore, l'idéal de justice nous invite à repenser la division du travail et à mieux partager les « sales » boulots.
#SBIB:316.334.2a344 --- #SBIB:316.334.2a370 --- #SBIB:316.334.2a520 --- #SBIB:316.334.2A344 --- #SBIB:316.334.2A370 --- #SBIB:316.334.2A520 --- Arbeidssociologie: ongelijkheden op de arbeidsmarkt: positie van ongeschoolden op de arbeidsmarkt --- Arbeidssociologie: uitzendbureau, onderaanneming, uitbesteding --- Organisatiesociologie: arbeidssituatie en arbeidsomstandigheden: algemeen
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Ni un secteur, ni nouveaux, les services à la personne sont un champ de forces en tension. A la fois instruments de la politique d'emploi et de la politique sociale, ils déstabilisent les compromis du " modèle français ". C'est par le prisme de l'emploi que cet ouvrage propose d'explorer la socioéconomie des services à la personne. Combien d'emplois ? Quelles évolutions ? Quelle qualité de l'emploi ? Pour quel service ? Les activités s'effectuent souvent dans le cadre d'un rapport social où prestataire et usager, ou client, sont en interaction. Cette singularité rend indispensable une approche qui ne transforme pas le service à la personne en un banal produit. L'aide à domicile auprès des personnes âgées en est l'archétype. Elle soulève la question de la compatibilité entre le caractère professionnel de la prestation et la fragilité économique et sociale dans laquelle se trouve souvent le salarié qui l'effectue. Peut-on penser la professionnalisation des salariés sans interroger la qualité des services rendus, ni la nature des conditions de travail et d'emploi ? Des questions qui engagent de véritables choix de société.
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Ni un secteur, ni vraiment nouveaux, les services à la personne sont un champ de forces en tension. À la fois instruments de la politique d'emploi et de politique sociale, ils déstabilisent les compromis du « modèle français ». C'est par le prisme de l'emploi que cet ouvrage propose d'explorer la socioéconomie des services à la personne. Combien d'emplois ? Quelles évolutions ? Quelle qualité de l'emploi ? Pour quel service ? Les activités concernées s'effectuent souvent dans le cadre d'un rapport social où prestataire et usager, ou client, sont en interaction. Cette singularité rend indispensable une approche qui ne transforme pas le service à la personne en un banal produit. L'aide à domicile auprès des personnes âgées est l'archétype d'une telle approche. Elle pose la question de la compatibilité entre le caractère authentiquement professionnel de la prestation et la grande fragilité économique et sociale dans laquelle se trouve souvent le salarié qui l'effectue. Peut-on penser la professionnalisation des salariés sans interroger la qualité des services rendus, ni la nature des conditions de travail et d'emploi ? Au-delà de simples enjeux sectoriels, ces questions engagent de véritables choix de société.
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À la fois instrument de la politique d'emploi et de la politique sociale, le « secteur » des services à la personne est d'abord la recombinaison d'activités hétérogènes et le résultat d'un coup de force politique. Mais c'est par le prisme du travail et de l'emploi que cet ouvrage propose d'explorer ce champ. Combien d'emplois ? Quelles évolutions ? Quelle qualité de l'emploi ? Pour quel service rendu ? Et à qui ? Les activités s'effectuent souvent dans le cadre d'un rapport social où prestataire et usager sont en interaction. L'aide à domicile auprès des personnes âgées en est l'archétype. Elle soulève la question de la compatibilité entre le caractère professionnel de la prestation et la fragilité socio-économique dans laquelle se trouvent les salariés du secteur. Peut-on penser la professionnalisation sans interroger la qualité des services rendus ni la nature des conditions de travail ? N'est-ce pas aussi un symptôme de la fragilisation du compromis social français ? Des questions qui engagent de véritables choix de société.
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