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La mélancolie est une des formes de la souffrance et du nihilisme contemporain. Elle s'accompagne d'une réflexion sur la difficulté d'être de l'individu moderne, ainsi que sur la dimension tragique de nos désirs. Pour la pensée philosophique contemporaine, étudier la mélancolie, c'est instruire et déconstruire le corps dans l'histoire des pratiques, des mots, des gestes, mettant ainsi l'accent sur les conditions sociales, économiques et matérielles des phénomènes pathologiques collectifs. La notion de mélancolie est le corollaire et le contraire du sentiment d'exister. Elle est au cœur des figures du négatif. L'affirmation d'un "oui" à la vie, telle qu'elle se manifeste d'Epicure à Spinoza et à Derrida est une réponse à un "non" , celui de la mélancolie, de la perte, de la philosophie du manque, de la négativité, de Dieu, etc. On voit ainsi se croiser pulsion de mort et société du malaise.Le chemin de la liberté et celui de la création ne peuvent être sans les notions d'intersubjectivité et de subjectivation, révolution de l'existence se dressant comme le négatif de l'état du monde. La dépression relève-t-elle d'une maladie psychique, ou bien peut-elle être considérée comme un état inhérent à la condition humaine ? Renvoie-t-elle à la domination qu'exercent les sociétés modernes sur les sujets, sur leur bien-être ? Si tel est le cas, il y a mélancolie quand le sujet devient étranger à lui-même, hostile à ce qui constitue son devenir d'individuation dans un théâtre de rapports de forces. Cette instabilité pourrait ne pas être un obstacle insurmontable, voire même constituer une force si nous parvenions à expulser la tristesse qui est en chacun. Il n'est pas étonnant de retrouver cette figure de la mélancolie dans de nombreux travaux et au cœur de l'histoire de l'art, de la clinique et de la philosophie, mais également de la question politique.
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La notion de subjectivation semble être, à première vue, particulièrement vulnérable à la critique en raison de son manque apparent de clarté et de distinction, voire de sa surdétermination. Mais du fait des acquis des sciences sociales, des théories de l'action ainsi que de la philosophie du langage et de l'esprit, c'est désormais l'une des plus bouleversées et il n'est plus possible, aujourd'hui, de penser la question dans les termes des vieux dualismes : l'explication causale ou l'intelligibilité rationnelle, le sujet ou l'individu, l'histoire individuelle ou l'histoire collective. Il n'est donc pas étonnant que cette notion épouse les enjeux épistémologiques et méthodologiques abordés par les historiens, les philosophes, les économistes et les sociologues contemporains. On notera d'abord la promotion progressive de ces nouveaux " objets " dont les sciences sociales font grand cas et qui renouvellent profondément les rapports entre macro- ou microhistoire : la question philosophique, sociologique et historique de l'autorité de la première personne, les concepts de témoignage interne, d'individuation, de récit de soi, de reconnaissance, de visibilité définissent de nouveaux lieux d'intelligibilité. Les tentatives récentes qui tentent de cerner dans sa complexité le va-et-vient allant de la condition historique aux représentations et aux conduites des agents permettent d'apporter un éclairage nouveau sur les relations qu'entretiennent les individus avec les figures de la domination, de l'exclusion et de la persécution, tout en évitant les représentations simplistes, univoques ou figées. Ce travail interdisciplinaire sur la généalogie du moi dans les formes de l'individuation souhaite retracer les différentes facettes du concept de subjectivation, à mi-chemin entre individu et société civile, temporalité du sujet et formes du pouvoir politique. Nous étudierons comment certains auteurs modernes, la considérant comme un accès propre au monde par l'agir politique, en font le centre de la réflexion philosophique, sociologique et anthropologique.
Subjectivity. --- History --- Subjectivité --- Histoire --- Philosophy --- Philosophie --- Subjectivity --- Socio-Anthropology --- Subjectivity and Individuation --- Sujet (philosophie) --- Langage --- Subjectivité --- Subjectivité. --- Histoire. --- Subjectivité.
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Emigration and immigration --- Hospitality --- Hospitality --- Immigrants --- Philosophy. --- Philosophy. --- Cultural assimilation --- Europe --- Europe --- Emigration and immigration --- Government policy. --- Emigration and immigration --- Political aspects.
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Depuis les philosophies - d’Emmanuel Levinas, de Jacques Derrida, de Paul Ricœur - qui, au lendemain de la Shoah, posent la question de l’exil sur le plan de l’éthique, jusqu’à Hannah Arendt qui travaille à en donner une formulation politique, le présent recueil propose la traversée d’expériences chaque fois singulières, celles des mises en forme littéraires d’un impossible témoignage, celles des mémoires restituées au bord de l’effacement, ou encore, celles des langues qui divisent, rejettent, blessent et finissent malgré tout, par se retourner en puissances de saturation, non sans avoir blanchi, selon l’image de Paul Celan, au « flot salé » de l’écriture.
Literature (General) --- cosmopolitisme --- antisémitisme --- politique --- éthique --- hospitalité --- témoignage --- identité --- juif --- extermination --- persécution --- parias --- mémoire --- altération --- langue perdue --- poïésis --- intransmissible
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Conferences - Meetings --- Multilingualism --- Globalization --- Multilingualism. --- Social aspects --- Social aspects. --- Functionnal intercomprehension --- Language studies
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