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Through a thick ethnography of the Fez medina in Morocco, a World Heritage site since 1981, Manon Istasse interrogates how human beings come to define houses as heritage. Istasse interrogates how heritage appears (or not) when inhabitants undertake construction and restoration projects in their homes, furnish and decorate their spaces, talk about their affective and sensual relations with houses, face conflicts in and about their houses, and more. Shedding light on the continuum between houses-as-dwellings and houses-as-heritage, the author establishes heritage as a trajectory: heritage as a quality results from a ‘surplus of attention’ and relates to nostalgia or to a feeling of threat, loss, and disappearance; to values related to purity, materiality, and time; and to actions of preservation and transmission. Living in a World Heritage site provides a grammar of heritage that will allow scholars to question key notions of temporality and nostalgia, the idea of culture, the importance of experts, and moral principles in relation to heritage sites around the globe.

Ethnography. --- Ethnology. --- Sociology, Urban. --- Ethnology-Middle East . --- Social Anthropology. --- Urban Studies/Sociology. --- Middle Eastern Culture. --- Urban sociology --- Cities and towns --- Cultural anthropology --- Ethnography --- Races of man --- Social anthropology --- Anthropology --- Human beings --- Ethnology—Middle East . --- Ethnology—Middle East. --- Culture. --- Sociocultural Anthropology. --- Urban Sociology. --- Cultural sociology --- Culture --- Sociology of culture --- Civilization --- Popular culture --- Social aspects

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Du 16 au 18 février 2022 s’est tenue à Charleroi une conférence internationale et interdisciplinaire sur les dynamiques politiques qui traversent les carnavals contemporains. Cet ouvrage rassemble les contributions des participant·e·s au colloque, issu·e·s d’horizons disciplinaires variés. L’ouvrage vise à approfondir notre compréhension du carnaval comme acte ou pratique « politique » d’une part, et du carnaval comme instrument de politique publique d’autre part ; ainsi que de réfléchir aux interconnections entre les différentes dimensions politiques du carnaval, à partir de contextes d’études variés et situés, des villes du sud de l’Europe (Nice, Gênes, Florence) à Rio de Janeiro, en passant par Essaouira au Maroc, Liège et…Charleroi. L’ensemble des contributions met en évidence l’articulation entre l’évènement festif et la localité, que cela soit en analysant l’espace – de régulation ou de contestation – du carnaval, ou le rôle des acteurs locaux, collectifs citoyens et/ou autorités politiques. L’ouvrage rend également compte des enjeux concrets qui se posent aux fondateurs et fondatrices de carnaval, en restituant le contenu de la table ronde organisée au Centre culturel Eden, durant la conférence, avec des fondateurs et fondatrices de différentes festivités belges.

Anthropology. --- Folklore. --- Political sociology. --- Carnival.

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De plus en plus d’institutions culturelles renouvellent leurs dispositifs d’aide à la visite en intégrant les plus récentes technologies et en sollicitant la participation des publics. L’intérêt de cet ouvrage interdisciplinaire est de mobiliser des études de cas et des analyses complémentaires afin de mettre en exergue les enjeux muséographiques, politiques et économiques de ces mises en scène patrimoniales, du Palais des Papes d’Avignon au secteur Unesco de Lyon notamment. Dans une perspective proche de celle des cultural studies, les textes relient les questions épistémologiques de chercheurs en sciences humaines et sociales avec les pratiques médiatiques des professionnels et publics du patrimoine.

Humanities, Multidisciplinary --- Cultural studies --- médiation numérique --- muséologie --- patrimoine culturel --- scénographie d'exposition

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En France, le CTHS est depuis 1834 expert dans la détermination de ce qui est ou non « savant », c’est-à-dire, dans l’esprit de François Guizot, ici présenté par Simone Mazauric, ce qui doit être fondé en raison et conduit par des méthodes indiscutables. Pourtant, on n’a pas attendu 1834 pour mettre sur le devant de la scène des « savants » reconnus comme tels de leur temps et se regroupant pour mieux appréhender des questions complexes. Si l’érudit peut être solitaire, le « savant » ne l’est jamais, car porté par un groupe d’amis, de collègues, de correspondants…, il répond à une requête sociale et travaille en réseau. Guizot a voulu s’appuyer sur les sociétés locales plutôt que sur les universités comme en Allemagne ; ce choix est révélateur d’une volonté de porter l’esprit scientifique partout dans les élites provinciales en s’appuyant sur des associations volontaires en plein essor au moment où il est au pouvoir. Pour Guizot en effet, il n’y a pas de savants sans réseaux scientifiques, sans groupes permanents ou non qui portent des questions et travaillent en émulation. Même si l’on sait que les Grecs les premiers ont su grouper les compétences, il n’est pas évident de décrypter qui appartient au cercle, au groupe d’amis, qui participe à la conversation et à l’élaboration en commun des solutions. Les historiens peuvent suivre ces réseaux dès lors qu’ils ont une documentation qui leur permet d’en cerner l’existence et d’en distinguer les participants : correspondances, échanges de manuscrits puis éditions, voire procès… Bien entendu, tout devient plus simple avec la multiplication de la documentation, c’est pourquoi la base de données collaborative du CTHS commence au XVIe siècle. Mais qu’est-ce qu’une science, qu’est-ce qu’un « savant », quels sont ses objets ? C’est cette interrogation qu’explorent tous les auteurs de ce volume.

History --- Communication --- science --- classe préparatoire --- érudit --- groupement de compétences --- base de données --- collaboration --- réseau scientifique --- histoire