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Book
L'image de Joseph au Moyen Âge.
Authors: ---
ISSN: 12721603 ISBN: 9782753521957 2753521956 Year: 2013 Publisher: Rennes : Presses Universitaires de Rennes,

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Abstract

Comment était représenté Joseph, l'époux de Marie, au Moyen Age ? Comment était-il perçu ? Tel est le sujet de cette recherche sur ce personnage essentiel dans l'histoire du Christ, et cependant mal connu. L'influence des textes canoniques et apocryphes s'est avérée déterminante dans la création des premières images le concernant. Par la suite, l'abbé Suger n'hésita pas à le spolier de sa généalogie en instituant le motif de l'Arbre de Jessé où Marie figure à sa place dans la descendance de David et Salomon. Un siècle plus tard, les Franciscains, très inspirés par Bernard de Clairvaux, ont propagé à travers l'Europe une représentation de Joseph imprégnée de l'idéal franciscain. Des motifs tels que l'Adoration de l'Enfant ou la Sainte Famille apparurent ainsi. De son côté, l'Eglise n'eut pas de scrupules à utiliser son image en fonction de ses desseins, notamment pour valoriser le sacrement du mariage, ou à le marginaliser dans l'ombre de son épouse dont le culte occupa très tôt une place considérable dans la foi des fidèles et dans la vie de l'institution. Par la suite, les innovations iconographiques se concentrèrent dans l'Europe du Nord. Des images pittoresques le montrèrent occupé à préparer les repas de l'Enfant ou à réchauffer ses langes, provoquant parfois une vision et une interprétation réductrices du personnage.


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Henri de Kerillis, 1889-1958: L'absolu Patriote
Authors: ---
ISBN: 2868472273 2753524947 Year: 1997 Publisher: Presses universitaires de Rennes

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Abstract

Le 4 octobre 1938, à l'Assemblée nationale, un député de droite, seul, vote contre les accords de Munich qui livrent la Tchécoslovaquie à Hitler. Il s'appelle Henri de Kerillis. Fils d'un amiral breton, il s'illustre comme lieutenant de cavalerie, pendant la première guerre mondiale, puis se reconvertit dans l'aviation et se couvre de gloire à la tête de son escadrille de bombardiers. Toute sa vie il restera un combattant. Après la guerre, il quitte l'armée pour le journalisme, et entre à l'Écho de Paris où, très vite, il prend la direction du service politique. Parallèlement, il mène une activité intense : fondation du centre de propagande des Républicains nationaux, création d'un cours d'orateurs, participation aux premières émissions à la radio, etc. Mais le grand mérite d'Henri de Kerillis est d'avoir fait du combat contre l'hitlérisme la priorité absolue. Dans ses articles de l'Écho de Paris, puis de l'Époque (qu'il fonde en 1937), il ne cesse d'en appeler déjà à la résistance, annonçant la guerre qui vient et prônant la modernisation de l'armée. À l'arrivée des Allemands à Paris, il s'envole pour Londres, puis rejoint New York où il crée un journal gaulliste, Pour la victoire, avec Geneviève Tabouis. À partir de 1942, les malentendus s'accumulent avec le chef de la France libre, dont il devient un farouche opposant. Dès lors Kerillis, qui a acheté une ferme, vit en exilé sur ses terres de Long Island. Lui qui fut, dans les années 30, l'« un des rois de Paris », élève des vaches et cultive des pommes de terre, tout en continuant à entretenir, jusqu'à sa mort en avril 1958, une correspondance passionnée avec ses amis de France. Une France dont il était, envers et contre tout, « fou amoureux » selon le mot de Maurice Schumann.

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