Narrow your search

Library

UCLouvain (2)


Resource type

book (2)


Language

French (2)


Year
From To Submit

2001 (1)

1981 (1)

Listing 1 - 2 of 2
Sort by

Book
Le basilicogrammate à l'époque romaine dans le nome arsinoite

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Keywords


Book
Analyse du dispositif de formation à la relation d'aide à l'Institut supérieur d'enseignement infirmier

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Motivations
Les comportements d’évitement de la part des soignants sont quotidiens, quand ils ne se transforment pas en comportements agressifs, probablement par peur de s’engager face à des situations émotionnellement difficiles. De plus en plus, les soignants démunis et mal à l’aide font appel aux spécialistes quand le patient est en colère, quand il pleure, et parfois même quand il exprime l’envie de se confier à quelqu’un. Pas le temps, vraiment ?
C’est donc souvent la souffrance des soignants qui fait que l’on s’interroge davantage sur la dimension du sujet, ce qui certainement n’est pas à dédaigner, mais qui devrait quand-même poser question. Car de telles circonstances particulières ne devraient pas nous autoriser à oublier que, potentiellement, tout être humain, indépendamment du fait qu’il vienne interpeller de manière insistante le monde soignant jusqu’à le mettre à mal, devrait avoir droit à être entendu dans sa subjectivité. (Lebrun, 1995)

Le danger c’est, qu’à la longue, la relation n’aie plus lieu. Nous serions loin alors d’une prise en charge holistique et loin de nos motivations premières à choisir une profession de soignant.
Toute infirmière se veut aidante, et le contraire serait une aberration. Par ailleurs, il arrive trop souvent, hélas, que dans le domaine relationnel, l’infirmière ne possède, pour toute ressource, que sa bonne volonté (Lazure, 1987)

Choisir de devenir infirmière, c’est faire le choix, pour les trente-cinq années à venir, de travailler avec des personnes en souffrance.
La rencontre avec d’autres humains dans des situations de souffrance extrême, de pertes et de deuils, va tous nous confronter à ce qui fait l’essence même de notre humanité ; de cette rencontre, nous ne sortirons jamais indemnes, mais il nous appartient de faire en sorte que ces blessures et ces doutes soient des occasions de nous développer positivement. (Saint-Etienne, 1998)

Personnellement, au bout de trois années de base pour devenir infirmière graduée hospitalière, nous avons décidé de suivre une année de spécialisation en Santé Mentale et Psychiatrie, car pour nous, l’art infirmier passait aussi par l’art d’entrer en relation avec autrui.
Aujourd’hui, si nous ne pouvons prétendre être arrivé, car il y a toujours du chemin à parcourir, nous avons au moins appris « qu’entrer en relation avec autrui, cela s’apprend ». Il existe des outils, des techniques, des attitudes, des « trucs » pour entrer en relation et pour devenir aidant. De toutes ces techniques, il y en a une qui nous paraît essentielle pour toutes les professions d’aide, y compris pour la pratique des soins infirmiers, il s’agit de la relation d’aide.
Se former est essentiel à tous les niveaux, à commencer par le niveau de formation de base, c’est pourquoi nous avons choisi dans le cadre de ce mémoire, d’aborder le thème de « la formation à la relation d’aide dans le programme d’infirmier gradué ».
En effet, à plusieurs reprises, nous avons pu observer des comportements irrespectueux, jugeant, voir agressifs envers les patients, de la part d’étudiants ou de tout jeunes diplômés. Or, si ces jeunes infirmiers sont diplômés ou ont été admis à l’année supérieure, c’est qu’un professeur a attesté de leur compétence en matière de relation, et cela malgré parfois des lacunes manifestes.
Concrètement, à travers ma question de recherche, je vais essayer de « comprendre le décalage apparent qui existe entre le niveau attendu au terme des études en matière de compétence en relation d’aide et le niveau réellement atteint par les étudiants infirmiers en fin de formation ? ».
Pourtant lors d’une courte expérience comme infirmière professeur, deux constats ont attiré notre attention : d’une part, la peur qu’éprouvent les étudiants pour la relation aux patients, mais aussi l’intérêt sincère pour cette relation et leur envie commune d’en savoir plus…

Objectifs
Pour éclairer notre question de recherche, nous allons procéder à « une analyse du dispositif de formation à la relation d’aide dans l’enseignement de base en Soins Infirmiers ».
L’objectif poursuivi est d’essayer de comprendre ce qui se passe réellement sur le terrain de la formation, à partir notamment du vécu des infirmières professeurs et étudiants. Cette analyse se veut qualitative, et même si par moment nous parlerons d’évaluer une partie du programme, une stratégie ou un dispositif pédagogique mis en place par les infirmières-professeurs (IP), nous insistons très fort sur le fait qu’il ne s’agit, en aucun cas, d’émettre un jugement sur les personnes.

Listing 1 - 2 of 2
Sort by